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Après les incidents de Vitry : Le réformisme raciste et anti-ouvrier

Articles parus dans Le Prolétaire, n° 327, 9 au 23 janvier 1981, p. 1-2


Après le transfert de 300 travailleurs maliens de Saint-Maur à un foyer de Vitry, un commando PCF n’a pas trouvé mieux pour « défendre ces travailleurs » contre la barbarie des quotas, du parcage et des ghettos que de rendre le foyer inhabitable à coups de bulldozers. Tout le monde — mairies de Saint-Maur et de Vitry, gouvernement et PC — se renvoie hypocritement la balle pour s’accuser de racisme. Mais le racisme n’est-il pas le produit inévitable d’un système social que toutes ces forces défendent collectivement ?

Quoi qu’on en dise, le gouvernement et le PC ne sont pas seuls à se prononcer pour le contrôle de l’immigration aux frontières, pour des quotas de répartition des immigrés dans les régions, les départements ou les professions en fonction du taux de chômage, pour le respect de « seuils de tolérance », dans les quartiers, les communes et les écoles elles-mêmes. Tout le monde défend cette politique : le PS comme le PC, la CFDT comme la CGT, la LICRA comme le MRAP.

Mais qu’est-ce donc qui pousse les travailleurs maghrébins ou africains à venir en France, sinon le mécanisme capitaliste qui concentre les industries dans la métropole en vidant en même temps les campagnes africaines ? Qu’est-ce qui pousse les prolétaires à habiter Belleville plutôt que le 7e à Paris, Vénissieux plutôt que le 2e à Lyon, Vitry plutôt que Neuilly, sinon les lois mêmes de la rente foncière et du profit complétées par les besoins de l’ « ordre public », qui chassent les travailleurs clans des banlieues d’autant plus éloignées qu’ils sont plus démunis, après les avoir parqués momentanément dans les quartiers insalubres et abandonnés du centre des villes.

Devant ces mouvements produits inévitablement par le mécanisme social, il y a deux attitudes possibles. Ou bien on prend appui sur leurs effets objectivement subversifs, en particulier la fusion des nationalités, pour rassembler les forces de la classe ouvrière et lutter réellement contre les conséquences catastrophiques du capitalisme et s’organiser en vue de la lutte révolutionnaire pour sa destruction. Ou bien on s’inquiète de la misère sociale, non tant pour la soulager que pour protéger l’ordre établi de ses effets subversifs, et on la double alors inévitablement d’une oppression insupportable : c’est le fond de la politique de « contrôle de l’immigration » et de la prétendue « répartition équitable des immigrés », qui ajoute à la misère des travailleurs une oppression bureaucratique et policière. Cette oppression s’effectue selon une ligne de démarcation nationale et raciale qui met une partie de la classe clans une situation politique, sociale et économique inférieure, nourrit l’esprit de supériorité nationale et raciale, bref, appelle le racisme et paralyse les réactions de la classe en divisant ses rangs.

Les partis de gauche soi-disant « ouvriers » et les bureaucrates syndicaux font mine de dénoncer le gouvernement quand il rend les immigrés responsables du chômage. Mais, comme ils se gardent bien de mener des luttes radicales pour la diminution du temps de travail ou contre les licenciements et de rattacher cette lutte à la révolution prolétarienne internationale, ils n’ont d’autre perspective que de lier strictement, aussi bien dans leurs plates-formes revendicatives et leurs programmes politiques que dans leurs projets de loi au parlement, les flux de main-d’œuvre à la situation de l’emploi.

Ces larbins de la bourgeoisie se gardent bien d’appeler l’ensemble de la population ouvrière à lutter pour assurer des ressources décentes aux chômeurs, aux vieux, etc. Incapables de voir plus loin que l’horizon borné de la caisse des fonds municipaux dont ils ont la gestion, ils veulent faire croire aux travailleurs français que s’ils manquent d’ « aide sociale », cela provient du fait qu’elle est accaparée par les étrangers, qui sont trop misérables, ont trop d’enfants, etc., bref, sont, comme on le voit, responsables de crimes odieux !

La classe ouvrière est nécessairement mal logée parce que le capitalisme ne peut prévoir les mouvements anarchiques de main-d’œuvre, et que les mécanismes du profit et de la rente foncière font qu’il construit des logements minables pour des salaires bas tandis que de nombreux appartements trop chers restent inaccessibles aux travailleurs. Mais les partis soi-disant « ouvriers » se gardent bien de mener des luttes pour de meilleurs salaires, de lutter pour la baisse radicale des loyers et de démontrer que la réquisition de logements et la nationalisation du sol par un pouvoir prolétarien soulageraient immédiatement les masses exploitées. Enfoncés dans la gestion douillette de « leurs » sociétés HLM et assoupis dans la corruption du clientélisme, ils ont proposé tout un système d’ « Aide Personnalisée au Logement » qui permet de faire rentrer les loyers du capitalisme tout en divisant à l’infini les travailleurs. Ils expliquent aux prolétaires français que les logements seraient plus accessibles s’il y avait moins d’étrangers dans leurs communes, les charges moins lourdes s’il y avait moins de miséreux (entendez : moins d’étrangers !), la vie plus facile non pas si les cloisons étaient plus épaisses et les bâtiments mieux entretenus, mais si tout le monde avait les mêmes mœurs, bref, s’il y avait moins de Maghrébins et moins d’Antillais !

Les enfants des prolétaires n’apprennent plus rien à l’école et en reviennent fatigués. Mais pour les bureaucrates ouvriers et les petits-bourgeois « de gauche », il est bien plus facile de demander de limiter le nombre d’étrangers dans les écoles – nombre qui a pourtant l’immense avantage de permettre aux enfants de toutes les nationalités d’apprendre à vivre ensemble – que de lutter pour le dédoublement systématique des classes et la réduction d’horaires qui n’ont d’autre but que d’abrutir les enfants ; sans parler du besoin d’en finir avec la séparation mutilante entre l’école et la production et avec l’encasernement de la jeunesse.

Et comme ces cités-ghettos où le capitalisme enferme les couches les plus misérables de la population ouvrière, sans moyens de transport, sans centres de détente, de sport ou de réunion, sans autre spectacle que l’étalage de la misère, nourrissent nécessairement le chapardage, le vol et la prostitution pour survivre, ainsi que le vandalisme contre les symboles et la révolte contre les agents de la société bourgeoise, il n’y a plus qu’à en appeler à la « prévention » d’une armée de curés et de psychologues, d’ « animateurs » et d’assistantes sociales, et de plus en plus directement à l’intimidation et à la répression policières !

Au lieu de voir dans cette concentration de la misère à un pôle de la société une potentialité révolutionnaire qui peut aider la classe ouvrière entière à contrer la pression du capitalisme et à ouvrir la voie de son émancipation, les partis soi-disant « ouvriers » en appellent au sentiment peureux et protectionniste des couches aristocratiques pour défendre des miettes qui ont été concédées dans le but d’amortir la lutte sociale ! Ils vantent l’idéal misérable d’un salariat fonctionnarisé, d’un logement garanti par le piston municipal, d’un pavillon acquis par toute une vie d’épargne, d’une petite école où l’on enseigne les valeurs de la « promotion sociale » dans un pays protégé de l’ « étranger », les rêves d’un mode de vie qui singe celui des bourgeois, alors que la misère reste là, horrible, dans la rue proche, dans le même immeuble, d’autant plus insupportable qu’elle rappelle de façon lancinante le besoin de la lutte collective à laquelle on prétendait échapper !

La prospérité bourgeoise donnait une base matérielle à la politique de réformes sociales, et la distribution de miettes permettait d’éviter la lutte sociale. Mais à l’heure où la succession des crises capitalistes pousse la bourgeoisie à détruire les « indexations » et les « rigidités », ces « garanties » qui la gênent maintenant dans la guerre économique généralisée, le passage à la lutte devient de plus en plus nécessaire.

Cependant, tandis que les catégories les plus misérables, sans réserves, y sont poussées plus spontanément, il est logique que la première réaction des catégories « aristocratiques » soit de tenter de défendre les privilèges acquis avant de s’apercevoir que la lutte collective pour les intérêts communs des larges masses ouvrières est seule féconde.

Or, c’est cette défense des privilèges acquis que les partis soi-disant « ouvriers » érigent en principe et poussent jusqu’à l’alliance avec la bourgeoisie et l’Etat impérialistes contre les intérêts des larges masses ouvrières et aussi contre les mas- ses exploitées des pays dominés. Cette politique chauvine, raciste et impérialiste n’est donc nullement la défense des prolétaires français, mais la politique d’alliance ouverte avec l’impérialisme français pour le maintien des privilèges de certaines catégories, dans le but de retarder et d’éviter la lutte de classe. Aujourd’hui il s’agit des prolétaires immigrés. C’est la même politique que mène également le réformisme « ouvrier » vis-à-vis de toutes les catégories les plus exposées, les jeunes, les femmes, les non-qualifiés, les hors-statut, bref les larges masses de la classe ouvrière.

Voilà qui permet d’expliquer le regain de « combativité » du PCF et de la CGT aujourd’hui. Mais c’est une « combativité » qui n’est pas prolétarienne ; elle est fausse, dénaturée, conservatrice, ct provoque le dégoût. Et pourquoi agite-t-elle surtout le PCF, alors que le PS peut se permettre de lui faire tranquillement la morale ? C’est parce que le PCF est le parti ouvrier bourgeois par excellence, c’est-à-dire ouvrier par son influence et bourgeois par sa politique, tandis que le PS est davantage petit-bourgeois. La petite-bourgeoisie n’a pas besoin de la même politique active de division contre-révolutionnaire, car elle est elle-même spontanément divisée par le mécanisme du capital, qui au contraire tend à déblayer le terrain pour l’union des prolétaires. Mais les uns et les autres mènent la même politique conservatrice et anti-ouvrière.

Voilà pourquoi la lutte contre la division des rangs ouvriers, dont le racisme est une arme privilégiée, ne peut être menée que sur le terrain de la lutte de classe, de la lutte collective ouverte contre le capital et ses larbins démocratiques et social-impérialistes.


Vitry, la gauche et l’extrême gauche

Les réactions après l’attaque du foyer de Vitry sont intéressantes à plus d’un titre. Elles montrent d’abord la parfaite hypocrisie des bourgeois qui, dans leur presse, à la radio et télévision, cherchent à se tailler un costume d’anti-racistes et de défenseurs des ouvriers sur le dos du PCF, alors qu’entre 1976 et 1980 ce sont près de 100.000 travailleurs immigrés qui ont été renvoyés avec leur approbation. Dans la gauche, les réactions sont aussi significatives.

LA CFDT désapprouve l’attitude du PC et saisit l’occasion, par la voix de Bobichon, secrétaire général de l’URP, de réaffirmer sa volonté … de « défendre le contrôle des flux migratoires » (Le Quotidien de Paris du 29-12-80).

LE PS désapprouve et réaffirme lui aussi son soutien indéfectible… à l’arrêt de l’immigration (Le Matin du 31-12-80). Il désapprouve, mais « les communistes ont raison de soulever le problème » (Le Matin du 27-12). II désapprouve, mais « le pire des racismes serait de nier les difficultés que rencontrent de nombreuses municipalités ».

LE PCF à Vitry arrête l’immigration avec un bulldozer, la CFDT, le PS, et aussi la CGT veulent la stopper à coup de lois et de flics, « démocratiquement ».

LE MRAP désapprouve mais… juge « que la concentration systématique des immigrés dans certaines communes […] multiplie les difficultés » (Le Monde du 31-12). Le désaveu porte donc sur la méthode, mais pas sur la revendication. En somme, on est tous d’accord, mais mieux vaut ne pas mettre directement la main à la pâte…

C’est au Quotidien de Paris de résumer cette attitude de la gauche dans son numéro du 30-12 : « Arrêter l’immigration, mais en y mettant les formes ».

Quant à l’ « extrême gauche », ses réactions constituent une nouvelle illustration de son souci de tourner le dos à tout ce qui mettrait le PCF en difficulté.

LA LCR, après une dénonciation de la revendication de la répartition des immigrés et du chauvinisme du PCF, donne comme perspective l’unité du PC et du PS… pour lutter contre le racisme (Tract de la Fédération du Val-de-Marne diffusé à Vitry le 3-1-81). Unité de l’essence et du mazout pour éteindre l’incendie !

LO remporte la palme du suivisme : dans son dernier congrès elle approuve la politique du PCF « car ce qu’il dénonce est valable et fondé », et « les municipalités n’ont fait preuve d’aucun ostracisme envers les immigrés » (Lutte de Classe du 22-12-80).

L’UCF : Dans Le Monde du 28-29.12.80, elle écrit : « En réclamant une « répartition équitable » des ouvriers arabes ou africains ; en restaurant, à propos des écoles, l’idée d’un numerus clausus des enfants d’immigrés ; en appelant à la mobilisation pour l’arrêt absolu de l’immigration, le PCF met en branle la logique du racisme d’Etat ». Seul le PC est critiqué : l’UCF fait du PC l’épouvantail, l’arbre qui cache la forêt. De plus, sa critique repose sur un terrain inter-classiste, celui de l’antiracisme démocratique : une base sur laquelle l’UCF est amenée à rejoindre les organisations qu’elle dénonce aujourd’hui.


Le racisme, partie intégrante du social-impérialisme

Le social-impérialisme ne s’appuie pas seulement sur le chauvinisme ou le social-chauvinisme, c’est-à-dire l’esprit borné d’exclusive nationale né sur le terrain des oppositions historiques entre Etats, comme c’est le cas par exemple du chauvinisme anti-allemand en France. Il s’appuie aussi sur le racisme, ou le social-racisme, c’est-à-dire l’esprit de supériorité nationale et raciale qui résulte d’un long passé de domination impérialiste et de corruption de couches entières de prolétaires des métropoles impérialistes et qui leur fait mépriser les prolétaires et les masses exploitées des anciennes colonies ou des colonies et semi-colonies actuelles. C’est le cas en France vis-à-vis des travailleurs maghrébins ou noirs, d’Afrique ou des DOM-TOM.

On sait que l’Internationale Communiste est née au sortir de la 1ère guerre mondiale en combattant le social-patriotisme des partis social-démocrates, mais aussi leur exclusivisme à l’égard des peuples des continents « arriérés » :

« L’Internationale Communiste rompt pour tout jamais, lit-on dans les statuts de l’IC de 1919, avec la tradition de la IIe Internationale pour laquelle n’existaient en fait que les peuples de race blanche. L’Internationale Communiste fraternise avec les hommes de race blanche, jaune, noire, les travailleurs de toute la terre « .

Le social-racisme du PS n’a jamais fait de doute, mais il est certain aussi que le PCF n’a jamais complètement rompu avec le social-chauvinisme, le social-colonialisme et le racisme. On peut rappeler à titre de preuve les admonestations de l’IC, obligée d’expliquer au PCF pourquoi il était nécessaire d’exclure du Parti la section de Sidi-Bel Abbès, « qui couvre d’une phraséologie pseudo-marxiste un point de vue purement esclavagiste » (Résolution sur la question française adoptée au IVe Congrès de Moscou, 1922). Il est clair qu’après le tournant de 1934, et l’aplatissement total du PCF devant l’impérialisme français sous couleur de défense de la démocratie, cette politique social-impérialiste n’a fait que gagner en force avec la guerre impérialiste et la reconstitution de l’empire colonial.

La bonne conscience démocratique a pour habitude de faire du racisme une caractéristique du fascisme. Ce n’est en fait qu’une hypocrisie de plus. Il existe un lien tout à fait nécessaire et que les démocrates passent sous silence, en revanche, entre le racisme anti-maghrébin et anti-noir et la démocratie impérialiste française, dont le PC et le PS sont des soutiens actifs.

Mieux, le lien entre démocratie impérialiste et social-racisme est bien plus étroit, si on y regarde de près, que celui que l’on veut bien établir entre racisme et fascisme. La raison en est simple.

La démocratie comme le fascisme sont tous deux liés à l’exacerbation du nationalisme, de la xénophobie et du racisme, car ils sont les formes jumelles de l’Etat impérialiste moderne qui ne vit qu’en luttant contre les autres Etats impérialistes et en opprimant une quantité de nations, d’Etats et de peuples plus petits et plus faibles.

Et si l’antisémitisme fut un des traits du nazisme, ce trait est aussi contingent qu’a pu l’être le nazisme comme forme historique. Le fascisme italien n’a pas été, lui, antisémite. En revanche, on peut dire que les démocraties impérialistes sont d’autant plus racistes que le consensus social sur lequel elles reposent, consensus fondé sur les privilèges impérialistes, y est plus « volontaire » que dans les formes du fascisme historique, ou même que le néo-stalinisme est-européen qui a repris toutes les vieilles traditions de l’antisémitisme, notamment en Russie et en Pologne.

Plus l’Etat capitaliste est sénile par conséquent, et surtout s’il conserve sa forme démocratique, plus la division doit être entretenue entre les prolétaires, et la haine nationale et raciale sont des moyens ordinaires de cette division, comme le montre la situation sociale aussi bien en Angleterre qu’en Hollande, aux Etats-Unis qu’en France. Et parce que les partis opportunistes travaillent activement à la division de la classe, à construire tout un système de discriminations économiques, sociales et politiques qu’ils voilent de la dénonciation platonique du racisme et de l’antisémitisme, le PC et le PS sont effectivement social-racistes.

Allez donc essayer, comme s’imaginent le faire les centristes et en particulier les trotskystes, de combattre le chauvinisme et le racisme, sans mener une lutte sans merci contre les partis social-impérialistes et la démocratie petite-bourgeoise des pays impérialistes !


Après le crime de Laeken, un tract du parti (extraits)
En Belgique aussi, des immigrés assassinés…

Un fasciste assassine un travailleur marocain ! Et la presse bourgeoise crie au racisme, crie au scandale ! Mais elle oublie de se scandaliser des ratonnades, des contrôles, des fouilles systématiques, des passages à tabac et des mesures d’expulsion dont sont victimes quotidiennement les travailleurs immigrés de la part des « forces de l’ordre » légales.

La bourgeoisie belge voudrait se refaire une virginité en condamnant le racisme et les attentats « illégaux », alors qu’elle les entretient soigneusement dans les faits en faisant des immigrés les boucs émissaires de la crise, du chômage et de l’ « insécurité des Belges ».

[…] C’est avec la même hypocrisie que le PS, PC et syndicats essayent de cacher sous un flot de verbiage antiraciste, humaniste et démocratique leur mépris des immigrés : on ne défend pas les immigrés en réclamant, comme ils le font, le contrôle de l’immigration ! […]

Aucune « loi antiraciste , ne pourra garantir la défense des travailleurs immigrés face aux attaques conjuguées des forces légales et « illégales » ; seule une autodéfense de classe pourra le faire.

Aucune « loi antiraciste » ne vengera l’assassinat de Ben Hamou. Contre les violences de la bourgeoisie nous ne pouvons compter que sur nos propres forces.

Opposons à la violence bourgeoise la violence collective des travailleurs en organisant partout où c’est possible, dans les entreprises, les quartiers, l’autodéfense contre le terrorisme légal ou illégal de la bourgeoisie et de son appareil d’Etat !

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