Article paru dans La Vérité, 4e année, n° 135, 22 décembre 1932
La Chambre française a voté au mois d’août 1932, la loi sur la « protection de la main-d’œuvre nationale ». Cette loi a fermé la frontière aux travailleurs étrangers, mais, en grande partie par suite de l’opposition des représentants de la bourgeoisie elle n’a pas voulu fixer les limites pour l’embauche des ouvriers étrangers. Elle en a jeté pourtant les bases, en fixant la procédure à travers laquelle le pourcentage des ouvriers étrangers pourra être déterminée dans chaque branche d’industrie.
Article paru dans La Vérité,27 juillet 1934 ; suivi de « Les travailleurs étrangers », La Vérité, 1er décembre 1934 ;« Chômeurs, immigrés, jeunes et la C.G.T. unique », La Vérité, 8 novembre 1935
Dans la lutte contre la guerre, il faut entraîner l’ensemble des exploités.
N’oublions pas ces plus de deux millions d’ouvriers immigrés que le patronat rapace, veut opposer aux prolétaires français, afin d’empêcher l’union des forces ouvrières !
Dossier paru dans Rouge,n° 211, 27 juin 1973,suivi de « L’évasion de Zahouane et Harbi » par Edwy Plenel alias Joseph Krasny
Avant-hier les juifs, hier les arabes, aujourd’hui « l’immigration sauvage ». Les premiers, alliés aux marxistes, voulaient détruire l’occident. Les seconds s’attaquaient à la civilisation française. Aujourd’hui, les immigrés, base de masse des gauchistes, mettent en danger la République, l’industrie et la race française. Rien de moins.
Le gouvernement Doumergue parle « d’apaisement », de « trêve des partis ». Pour aider sa supercherie hypocrite, Tardieu et Herriot ne disent mot en public.
Tromperie infâme ! Car en réalité, le gouvernement du sénile Doumergue instaure une forme nouvelle de la dictature du capitalisme, le bonapartisme.
L’Etat moderne, l’Etat centralisé, militaire, bureaucratique de la bourgeoisie, tire sa force de ses recettes, de l’argent qui entre dans ses caisses. Comme tout le régime, basé sur le mode de production capitaliste, l’Etat, qui en est le produit, se débat dans des contradictions mortelles, dont l’origine est toujours la même : la baisse du profit, la nécessité pour les capitalistes de défendre la plus haute portion de la plus-value qu’ils prélèvent sur les masses exploitées de la nation. C’est là le sens de classe de la crise budgétaire à laquelle correspond d’autre part un excès des charges fiscales. Tandis que les dépenses pour l’entretien de la machine militaire bureaucratique nécessaire à la défense du profit capitaliste augmentent de plus en plus, tandis que l’Etat coûte de plus en plus d’argent, les recettes de l’Etat baissent et exigent des impôts de plus en plus lourds pour les salariés et les « petites gens », les capitalistes s’opposant à laisser rogner leurs profits. Des lors, le dilemme : « Qui doit payer ? » se pose sans cesse.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.