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Madeleine Pelletier : Les intellectuels et la révolution

Article de Madeleine Pelletier paru dans Le Libertaire, deuxième série, deuxième année, n° 92, 24 octobre 1920, p. 2

Madeleine Pelletier (Source : Maitron)

Dans le numéro du Soviet, M. Durgat critique le rôle des intellectuels dans le parti socialiste et les organisations révolutionnaires.

Sortis de la bourgeoisie pauvre, dit-il, ils ne voient dans le socialisme que le moyen de gagner de l’argent, ils se font une situation en se hissant sur le dos des ouvriers qu’ils trahissent ensuite.

Cela est parfaitement vrai, mais à qui la faute sinon aux ouvriers eux-mêmes, ils n’ont que les chefs qu’ils méritent.

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Madeleine Pelletier : Préparons-nous pour demain

Article de Madeleine Pelletier paru dans Le Libertaire, nouvelle série, deuxième année, n° 63, 4 avril 1920, p. 3

Madeleine Pelletier (Source : Maitron)

Pessimiste de mon naturel, je ne vois pas la révolution immédiate en France. Notre prolétariat, très matériel dans sa majorité, n’a guère tendance à bouger lorsqu’il mange à sa faim. Malgré la vie chère, ses salaires lui donnent du pain et le cinéma ; cela suffit sinon aux ouvriers conscients, du moins aux autres.

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Madeleine Pelletier : Intellectuels et ouvriers

Article de Madeleine Pelletier paru dans Le Libertaire, n° 44, 23 novembre 1919, p. 4

Madeleine Pelletier (Source : Maitron)

La classe ouvrière voit sans trop d’enthousiasme les intellectuels venir à elle. Cela s’explique, car d’ordinaire ils viennent pour la trahir, tout au moins pour s’en servir.

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Madeleine Pelletier : Les intellectuels vers le prolétariat

Article de Madeleine Pelletier paru dans Le Libertaire, nouvelle série, première année, n° 25, 6 juillet 1919, p. 1

Les préparateurs en sciences physiques, chimiques et naturelles sont entrés à la C. G. T. Peu nombreux, ils s’y trouvent perdus parmi les centaines de mille de terrassiers, cheminots, maçons, etc. Personne n’a fait attention à eux et leur entrée est passée à peu près inaperçue.