Article de Paul Morelle paru dans Franc-Tireur, 26 février 1946, p. 2
ON ne peut rencontrer âme qui lit sans qu’elle vous demande ce que l’on pense du roman d’Arthur Koestler, Le Zéro et l’Infini (1). L’auteur, qui vient de faire paraître un autre roman historique, Spartacus, après avoir publié en 1940, sous le titre d’Un testament espagnol, le fruit de ses expériences de prisonnier et de condamné à mort pendant la guerre civile, est en passe de devenir aujourd’hui, de par ce dernier livre, la coqueluche du Tout-Paris politique et littéraire. Les causes de ce légitime succès appartiennent, en effet, à, ces deux ordres — comme il faut s’y attendre en nos temps de fièvre politique et de littérature engagée.
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