Article de Claude de Fréminville paru dans Le Populaire de Paris, 31e année, n° 8 750, 12 mai 1952, p. 3
Dans sa courte préface à la « Croisade de Lee Gordon » (Corrêa) de Chester Himes, Richard Wright, pleinement conscient de la valeur humaine de cette œuvre, semble lui attribuer comme une teinture de pessimisme qu’elle n’a pas à nos yeux.
« Ce livre, écrit-il, n’est ni anti ni pro-américain, ni anti ni procommuniste, ni anti ni pronègre, ni anti ni procapitaliste ; il est tout simplement humain ».
Voilà qui est uniquement négatif, l’humain mis à part. Mais cet humain, où Gordon le trouve-t-il ? Dans son syndicat.