Éditorial paru dans Urgence Algérie, bulletin du Comité pour la libération des détenus pour délit d’opinion, n° 2, février 1987, p. 1
La répression ne cesse de se développer en Algérie.
L’an dernier, deux procès se sont tenus devant la Cour de sûreté de l’Etat. Le premier a concerné les responsables de l’Association des enfants de chouhadas, et ceux de la Ligue Algérienne des Droits de l’Homme (LADH), affiliée depuis le mois de décembre 1986 à la FIDH. Le second procès visait des Algériens accusés de « berbérisme », « d’intégrisme », d’être des militants ou des sympathisants de l’une des deux organisations de l’opposition :