Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 40, mai 1962, p. 1-2
Aujourd’hui on juge Salan pour les crimes qu’il a commis en tant que chef de l’O.A.S.
On ne le juge pas pour les crimes qu’il a commis en tant que général de l’armée française en Algérie, car s’il devait être jugé pour ces crimes-là, il ne serait pas seul. L’ « élite de la Nation » serait aussi dans le box : généraux, ex-ministres de droite ou de gauche, députés, administrateurs, chefs de parti, industriels, évêques, directeurs de journaux, policiers…
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