Source : Mohammed Harbi , L’Algérie et son destin. Croyants ou citoyens, Paris, Arcantère, 1992, p. 52-57
Le rôle de Messali a été réévalué. J’aborde ici un point qui a été, pour moi, la source de troubles de conscience et de souffrances. Dans la geste du FLN, le fondateur du nationalisme apparaît toujours sous le visage du traître. (…) Ma conviction que Messali était diabolisé parce qu’il pensait différemment – la question de savoir s’il avait raison ou tort m’apparaissant secondaire – s’est fait jour en 1957.