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Charles Martial : Le fellah algérien ira-t-il directement au socialisme agraire ?

Article de Charles Martial paru dans L’Enseignement public, n° 8, juin-juillet 1962, p. 21-22


De Ben Bella à Ben Khedda les leaders du F.L.N., comme ceux de l’A.L.N., ont tour à tour répété que l’objectif numéro un de la révolution algérienne était la réforme agraire.

Ils n’innovent pas en cette matière car dans tous les pays à population essentiellement paysanne, les révolutions modernes commencent par la terre. Mais la situation en pays de colonisation comme l’Algérie rend encore plus impérative cette priorité de la réforme agraire.

Les chiffres suivants, puisés aux sources officielles, sont significatifs à cet égard.

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L’Algérie qui naît

Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 39, avril 1962, p. 3-4

En France, dans la presse, dans les conversations, l’Algérie c’est le problème de l’OAS, c’est la condamnation de Jouhaud, c’est le tableau de chasse de Godot, c’est les péripéties du commando Gardes, c’est le plan de guerre de Salan. On dirait qu’il n’y a plus d’Algériens en Algérie, en tout cas pas plus qu’il y a huit ans. Alors que le seul problème algérien a toujours été, reste et sera plus que jamais celui-ci : que veulent faire de leur pays les paysans, les ouvriers, les jeunes qui ont participé à la résistance et à la guerre de libération, quelle révolution veulent-ils ? sur quoi débouchent ces sept ans et demi de lutte ?

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G. Vataud : Algérie indépendante

Article de G. Vataud paru dans La Vérité des travailleurs, n° 124, mars 1962, p. 6-7

Avec l’indépendance conquise sur l’impérialisme français après sept années de guerre terribles une victoire des plus rudes vient d’être obtenue par le peuple algérien.

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Algérie : L’après-Boumédiène

Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 29, 15 février-15 mars 1979, p. 5-7.

L’ère de l’après-Boumédiène sera à bien des égards différente de celle du vivant du dictateur. Sur le plan politique, le régime ne peut pas continuer à fonctionner comme auparavant. Boumédiène avait façonné le pouvoir en fonction de sa stature politique. Il régnait sans partage, cumulant les fonctions les plus importantes, président de la république, chef de l’armée, du parti, etc.