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Falsification et conspiration

Article paru dans La Voix du Peuple, février 1962, p. 3

Faire le silence sur les activités du M.N.A. est devenu chose courante ; tant sur le plan politique que sur le plan militaire, l’information générale se tait comme une carpe. Quand ce sont les maquis M.N.A. qui sont en mouvement dans le Sud algérien, où ils contrôlent un immense territoire, la presse déclare « les fellagas font telle ou telle chose », ou encore elle dira « des terroristes musulmans viennent d’attaquer tel ou tel poste ». Mais jamais, ou du moins très rarement, on voit écrit noir sur blanc dans un journal quelconque le nom du M.N.A. à propos d’un fait militaire ou même politique.

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L’OAS et l’Etat

Articles parus dans Pouvoir ouvrier, n° 36, janvier 1962, p. 1-3


Il y a les gendarmes. Trois « représentants de l’ordre » accusés d’avoir torturé à l’électricité quatre Algériens. C’était à Hautmont, dans le Nord. On a dû les juger. Jugement : 150 NF d’amende à chacun (1).

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Jean-Paul Finidori : Lettre d’Alger

Lettre de Jean-Paul Finidori parue dans La Révolution prolétarienne, n° 103, mars 1956, p. 3.

 

 

 

Dans les trois semaines que je viens de vivre ici, j’ai eu l’occasion de me rendre compte qu’un choc terrible – entre les deux communautés : arabe et européenne – est inévitable.

 

L’insécurité est totale dans l’intérieur du pays. A quand le tour des villes, même côtières ? La pression des « rebelles » est si forte que les Européens seront obligés de se battre, s’ils ne veulent pas être jetés à la mer. Or les Européens, enracinés en Algérie depuis bien plus longtemps qu’en Tunisie et au Maroc, considèrent que l’Algérie est leur chose, sans aucune réserve. Ils se battront résolument, car le privilège n’exclut pas le courage. Quant à celui des Arabes, on le connaît ; il n’est pas inférieur.
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Pourquoi un tel silence sur la répression en Algérie ?

Tribune du Comité « Riposte à la répression en Algérie » publiée dans Rebelles, n° 2, mai-juin 1982, p. 12

Lorsqu’on parle de l’Algérie , on pense tout de suite à la guerre de libération nationale, à ses positions « antiimpérialistes », au « socialisme » et à la « mobilisation du peuple contre le sous-développement ». Aussi parler de répression en Algérie, provoque t-il des réactions d’étonnement, de doute : aucun journal n’en parle, très peu d’organisations politiques ou spécialisées sur la question n’en font état, alors même qu’elle est dénoncée, pour d’autres pays, en long, en large et en travers.