Mon dernier texte intitulé « Militants, intellectuels et artistes décoloniaux : tiers-mondisme domestique et réformisme racialiste » vient de paraître dans le livre dirigé par Manuel Boucher, Radicalités identitaires. La démocratie face à la radicalisation islamiste, indigéniste et nationaliste (Paris, L’Harmattan, « Recherche et transformation sociale »).
Étiquette : L’Harmattan
Extraits d’Abderrahim Lamchichi, Islam, islamisme et modernité, Paris, L’Harmattan, 1994, p. 40-41.
Dans ce débat, la responsabilité des intellectuels issus des sociétés arabo-musulmanes est immense pour contribuer à la critique radicale, sans mépris mais sans complaisance, des présupposés de l’idéologie religieuse dominante, véhiculée par les représentants de l’islam officiel, et surtout des dérives de l’islamisme radical. Cette critique est absolument indispensable pour permettre de desserrer l’étau de la double dépendance dans laquelle toute référence idéologique à l’identité culturelle ou religieuse – qui n’est pas librement consentie et assumée – inscrit l’individu : celle du groupe et celle d’un système clos de représentations qui lui interdisent d’entrevoir d’autres valeurs et empêchent toute percée de l’imagination.
Extraits de Mohamed-Chérif Ferjani, Islamisme, laïcité et droits de l’Homme. Un siècle de débat sans cesse reporté au sein de la pensée arabe contemporaine, Paris, L’Harmattan, 1991
Sur les mouvements islamistes et la xénophobie, p. 26-27 :
Nous verrons en quoi les mouvements islamistes ne sont que l’expression renouvelée d’une réaction passéiste et xénophobe qui a toujours hanté la pensée arabo-musulmane et qui a pris de l’ampleur chaque fois que la crise, le « désenchantement » et le désespoir lui ont préparé le terrain.
Mohamed Kacimi el-Hassani : Le Mouchoir
Extraits de Mohamed Kacimi el-Hassani, Le Mouchoir, Paris, L’Harmattan, 1987, p. 18-21.
Dimanche
Il est des signes annonciateurs de déconvenues. Ce matin, en allant aux toilettes, j’y fus surpris par une odeur forte, brûlante même. (…) quand soudain, je vis, là, sur la faïence, à hauteur de ma taille et jusqu’à la pointe de mes pieds, une longue et visqueuse traînée blanchâtre et fumante, répartie en largeur sur deux ou trois carreaux et dont les éclaboussures atteignaient mêmes les angles des deux côtés : quelqu’un venait de se masturber ici!
Nedjib SIDI MOUSSA
doctorant en science politique
Université Paris 1
Paris, le 3 juin 2008
Il y a quelques jours est sorti aux éditions de L’Harmattan, dans la collection du CREAC dirigé par Jacques Simon un ouvrage signé par ce dernier et auquel mon nom est associé. Je tiens par cette lettre à affirmer que je n’ai signé aucun document ou contrat d’édition concernant un livre de cette nature et je ne peux donc en cautionner ni la forme ni le contenu dont certains aspects ne sont pas sans poser des problèmes méthodologiques et philosophiques.
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