Mon texte intitulé « Messali Hadj. Un Tlemcénien rencontre une Lorraine » a été publié dans le livre collectif Un Paris révolutionnaire. Émeutes, subversion, colères, paru cette année aux Editions Libertaires.
Étiquette : Emilie Busquant
10949 femmes
Le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD a publié, dans son numéro de décembre 2016, mon petit article sur le film de Nassima Guessoum 10949 femmes.
Cet émouvant documentaire est consacré au parcours de Nassima Hablal (1928-2013), militante indépendantiste algérienne, disparue le même jour que Mustapha Ben Mohamed, ancien dirigeant du Mouvement national algérien et du Parti des travailleurs.
Source : André Breton , Écrits sur l’art et autres textes, Œuvres complètes, IV, éditions de Marguerite Bonnet publiée, pour ce volume, sous la direction d’Etienne-Alain Hubert avec la collaboration de Philippe Bernier et Marie-Claire Dumas, Paris, Gallimard, 2008.
Questions
I° Mohamed Maroc, dont vous avez sans doute entendu parler, est un intellectuel algérien qui s’est formé lui-même. L’une des raisons essentielles de sa révolte est que, selon lui, le colonialisme est source d’ignorance et d’inculture. Qu’en pensez-vous ?
Article paru dans L’Humanité, 9 octobre 1953.
Aujourd’hui à 14h, obsèques de Mme Messali Hadj à Pont-St-Vincent près de Nancy
Hier matin, le corps de Mme Messali Hadj est arrivé dans son petit village natal de Pont-Saint-Vincent, près de Nancy accompagné par ses enfants Ali et Djenina Messali.
Les obsèques émouvantes de Mme Messali
Article paru dans La Vérité, n° 323, 23 octobre au 5 novembre 1953.
L’odieux d’un petit ministre dénommé Martinaud-Déplat a interdit à Messali Hadj d’assister aux derniers moments de son épouse. Les provocations se sont poursuivies pour tenter d’interdire à Messali de participer aux obsèques. Il a fallu cependant que le Gouvernement recule, car l’opinion publique ouvrière et démocrate a été soulevée d’indignation par la mesquinerie et l’indigence des mesures qu’aurait voulu prendre ce ministre.
Mme Messali n’est plus
Communiqué du MTLD paru dans L’Algérie libre, le 3 octobre 1953.
Mme MESSALI est décédée vendredi 2 octobre, à 11 heures à la clinique des Glycines. Dans le coma depuis le 24 septembre, et malgré les soins prodigués par les médecins, elle n’a pu reprendre connaissance. Elle a rendu le dernier soupir entre les bras de ses deux enfants.
Article paru dans Alger républicain, 3 octobre 1953
Mme MESSALI HADJ est morte hier dans la matinée. Elle s’est éteinte après une agonie qui a duré une dizaine de jours. Si son fils et sa fille l’ont constamment veillée, son mari, M. Messali Hadj, n’a pu venir l’assister, le gouvernement Laniel et le ministre de l’Intérieur lui ayant refusé l’autorisation de se rendre au chevet de son épouse.
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