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Table ronde : Le problème noir aux Etats-Unis

Article paru dans Les Langues modernes, revue et bulletin de l’association des professeurs de langue vivante de l’enseignement public, 60e année, n° 3, mai-juin 1966, p. 108-116

En mai 1965, le poète Langston Hughes et deux jeunes romanciers, Paule Marshall et Melvin Kelley, furent invités à Paris, par le Centre Culturel Américain pour animer un Colloque sur la littérature noire américaine. Sim Copans, spécialiste du jazz et de la culture noire, voulut bien se joindre aux écrivains en visite pour répondre aux questions de Pierre Dommergues qui organisa cette « table ronde » et de Michel Fabre. Grâce à l’amabilité de Mr. Belcher, le Directeur du Centre qui nous preta locaux et matériel d’enregistrement, cette « table ronde » put avoir lieu la veille du Colloque. Le manque de place nous contraint à ne reproduire que l’essentiel de ces deux heures de discussion.


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Georges-Albert Astre : Langston Hughes, porte-parole et poète de la « révolution noire » aux Etats-Unis

Article de Georges-Albert Astre paru dans Droit et Liberté, n° 239, 15 janvier – 15 février 1965, p. 12 et 11

A New York, en juillet dernier, il n’y avait vraiment qu’un problème, pour l’homme de la rue comme pour le businessman, pour le reporter comme pour le policier qui paradait près de Time Square sur son cheval bien lustré, et c’était, justement, cette Révolution Noire, dont on admettait depuis trois ans l’existence et qui, soudain, dominait par ses clameurs toutes les autres voix, faisait passer au second plan jusqu’aux préoccupations électorales … Au-delà de la 110e rue, vers Harlem, et aussi vers Brooklyn, des centaines de milliers de « nègres » s’insurgeaient contre leur condition, contre le chômage où ils étaient réduits contre toutes les formes plus ou moins hypocrites de discrimination que le « Nord » avait imaginées.

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Langston Hughes : Haïti, pays « indépendant »

Article de Langston Hughes paru dans Monde, septième année, n° 303, 8 juin 1934, p. 10 ; publié initialement en octobre 1931 dans New Masses sous le titre « People Without Shoes »

En vertu d’un accord conclu récemment entre le Président Roosevelt et le Président Sténio Vincent de Haïti, la classe favorisée des Haïtiens, celle qui porte des chaussures, se voit attribuer un vague contrôle de la politique et des finances de son pays. La marine américaine doit évacuer en octobre prochain, mais cela ne signifie aucune amélioration du sort des masses haïtiennes ; cela montre simplement que les dirigeants indigènes ont prouvé leur fidélité de chien de garde du capital et que l’on peut compter sur eux pour remplir les fonctions d’agents de Wall Street. Ils vont se vanter d’avoir mis les Américains à la porte, mais ils ne font en réalité et fixer d’autant plus solidement que moins ouvertement le joug de Wall Street sur les épaules des ouvriers aux pieds nus et aussi des prolétaires en faux-cols. Aussi, dans le « Daily Worker », l’éminent écrivain noir américain, Langston Hughes, nous parle de Haïti en termes qui nous montrent au grand jour ce pays qui, selon lui, est devenu l’arbre fruitier du capitalisme américain, où le prolétariat noir est odieusement opprimé, et où la pauvreté des classes laborieuses n’a pas de limite. L’article de Langston Hughes jette une lueur nouvelle sur ce qui est devenu le terrain de chasse de l’impérialisme américain.

Note des Traducteurs.

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Marcel Lapierre : Un écrivain de couleur, Langston Hughes

Article de Marcel Lapierre paru dans Le Peuple, 18 juillet 1934, p. 4

Voici, après Claude Mac Kay, un nouvel exemple de l’intéressante littérature des nègres d’Amérique.

Langston Hughes est âgé de trente-deux ans. Fils d’un avocat et d’une institutrice, il est né dans l’Etat de Missouri.

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Mercer Cook : Langston Hughes, « bus boy », poète et dramaturge

Article de Mercer Cook paru dans Vendredi, 4e année, n° 145, 12 août 1938, p. 5

Il y a treize ans, dans un grand hôtel, à Washington, Vachel Lindsay lisait devant des personnalités de la capitale quelques poèmes, dont trois d’un jeune Américain de couleur. Ce poète noir n’était autre que Langston Hughes, qui travaillait dans le même hôtel comme plongeur (bus boy).

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Question noire, problème blanc

Mon dernier article intitulé « Question noire, problème blanc » vient de paraître dans Le Monde diplomatique (décembre 2021, p. 26).

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Jane Albert-Hesse : L’oncle Tom n’existe plus

Article de Jane Albert-Hesse paru dans Franc-Tireur, 25 octobre 1947, p. 2

C’est d’ailleurs que nous vient le souffle… – Les grands romanciers de la race noire : Richard Wright, Langston Hugues. – Mémoires d’un poète et d’un homme. – Solidarité dans la lutte et dans l’art.