Editorial paru dans L’Observateur, n° 166, 16 juillet 1953, p. 4 ; suivi d’une lettre publiée dans L’Observateur, n° 167, 23 juillet 1953, p. 16
A Paris, le 14 juillet, des Algériens furent tués et des policiers blessés. Sans la moindre hésitation, l’Aurore et Le Figaro adoptèrent les thèses de la police (pourtant Le Figaro, depuis les « émeutes » de Casablanca, ne sait-il pas que la police est souvent menteuse et raciste ?) selon qui « un commissaire de police seul, et en képi, invita les chefs de groupes de manifestants à respecter l’ordre de dislocation ».