From left to right: the French actor Georges WILSON, the French-Algerian creator and writer Kateb YACINE and the director Jean-Marie SERREAU during the inauguration of the Theatre National Populaire in Paris on January 10, 1967. (Photo by Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images)
CONVERSATIONS AFRICAINES
JE traverse la Seine dans un autobus plein de gamins, je me perds dans les rues d’Asnières, et me voici enfin dans un salon sombre comme un temple devant Léopold Sedar Senghor.
A portrait of the French-Algerian writer, poet and novelist Kateb YACINE around 1965. (Photo by Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images)
« Peuple français, le moins raciste du monde… »
DES qu’il est question de l’Algérie, on rencontre dans la métropole beaucoup de curiosité et de bonne volonté, mais aussi, il faut le dire, une ignorance inquiétante des problèmes de ce pays. Problèmes qui, à force d’incurie, sont devenus de véritables drames. La presse a-t-elle, ici, rempli son rôle ? A-t-elle informé les Français comme elle le devait, même si elle avait à leur apprendre des échecs ? Le pouvait-elle ?
Dossier paru dans Tout !, n° 5,10 décembre 1970, p. 4
A portrait of the French-Algerian writer, poet and novelist Kateb YACINE around 1965. (Photo by Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images)
Après 2 jours de délibération politique la cour de sûreté de l’Etat a condamné Marc Hatzfeld à 3 ans de prison avec sursis.
Nous savions avant le commencement du procès que le pouvoir voulait donner de la prison ferme. Il a dû reculer car au procès a éclaté d’une manière irréfutable le scandaleux trafic de l’embauche de la région de Flins.
La prise de position de la direction du Théâtre National Algérien (TNA) (avec à sa tête Mohammed BOUDIA assassiné en 73 par les services secrets israéliens à Paris), au lendemain du coup d’Etat militaire de Boumediene du 19 Juin 65, a entraîné comme vous le savez sans doute, l’exil de la majeure partie de la direction du TNA, des animateurs et des comédiens.