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André Chouraqui : Autour de l’assassinat du muphti d’Alger

Article d’André Chouraqui paru dans La Jeune Garde, n° 3, 29 août 1936

N.D.L.R.

La lutte contre le colonialisme est une des tâches des révolutionnaires dont le souci est d’affaiblir, pour le mieux écraser, leur propre impérialisme. Les questions coloniales seront donc régulièrement traitées dans la Jeune Garde. Dès maintenant notre camarade André Chouraqui délégué à la propagande de la fédération des J. S. d’Alger, nous écrit : « Nous collaborons régulièrement à votre journal, pour décrire dans tous les détails la situation du peuple d’Algérie : sa misère effroyable, le sort lamentable physique et moral de sa jeunesse, ses aspirations, ses volontés ».

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Fascisme ? Pas mort !

Editorial paru dans La Jeune Garde, organe des Jeunesses Socialistes de la Seine (S.F.I.O.), 2e année, n° 14, numéro spécial, 5 février 1937, p. 1

La permanence du fascisme est un fait. En février 1934 la violence a fait échec, mais replié sur lui-même, le phénomène n’a pas cessé de vivre et de préparer les conditions favorables à un développement futur.

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Pierribe : André Gide et l’U.R.S.S.

Article de Pierribe paru dans La Jeune Garde, n° 10, 12 décembre 1936, p. 6

Le petit opuscule par lequel André Gide nous livre ses impressions d’un séjour d’un mois en U.R.S.S. a déjà fait couler beaucoup d’encre. En effet, son témoignage a pour tous, amis comme ennemis et de l’U.R.S.S. et du communisme une importance essentielle : il est celui d’un intellectuel bourgeois d’une probité absolue, récemment gagné par la mystique de l’U.R.S.S. et chez qui la déception de n’avoir pas trouvé dans ce nouveau monde ce qu’il en attendait n’a pas tué l’objectivité ni amoindri la foi dans la révolution sociale. Mais, pour bien tirer de cet ouvrage tous les enseignements qu’il comporte, il faut s’y garder d’y chercher autre chose que ce que l’auteur y apporte : le jugement d’un individualiste qui, après s’être cherché pendant toute une vie avec une sincérité allant jusqu’à l’humilité, a compris, au soir de celle-ci, que seule la révolution sociale, l’émancipation de la classe des prolétaires, la « dernière des classes », pourrait, en réalisant la société sans classes, libérer l’individu de toutes les entraves intellectuelles et morales dans lesquelles l’étreint une société basée sur l’exploitation de l’homme par l’homme.