Article paru dans Pouvoir Ouvrier, n° 93, octobre 1968, p. 1 et 3
Les événements qui, depuis le début de l’année secouent la Tchécoslovaquie, ne peuvent se comprendre que replacés dans leur contexte, à savoir : les difficultés économiques et la pression des classes qui sévissent depuis plusieurs années dans les pays de l’Est européen.
Article paru dans Pouvoir Ouvrier, n° 89, mars-avril 1968, p. 5-8
Le remplacement de Novotny par Dubcek à la tête du P.C. tchécoslovaque s’est rapidement transformé en une vaste épuration de tout l’appareil dirigeant la société. Les bastions des « novotnyens » sont tombés l’un après l’autre. Limogeage de Chudik, président du Conseil National de Slovaquie, révocation du ministre de l’Intérieur Kaudna et du procureur général Bartuka, du ministre de la Défense Lomsky, du vice-président du Conseil Simunek. Finalement, c’est un nouveau gouvernement qui va être formé sous la présidence de Cernik remplaçant le stalinien Lenart. Quelques « bavures », bien sûr : fuite aux U.S.A. du général Sejna emportant des fonds et les plans militaires de l’Est, « suicide » du vice-ministre de la Défense Janko, « suicide » du vice-président de la Cour Suprême Brestransky, spécialiste en procès de haute trahison. Dans le parti lui-même, remaniement tout aussi radical : sur les dix membres du présidium du comité central, trois seulement sont restés en place : Dubcek, Cernik et Kolder.
Extrait de Pierre Kropotkine, La Grande Révolution, 1789-1793, Paris, P.-V. Stock, 1909, p. 738-746.
Il arrive, dans l’histoire de peuples, une période où
un profond changement s’impose dans toute la vie de la nation. La royauté
despotique et la féodalité se mouraient en 1789 : il n’était
pas possible de les maintenir ; il fallait y renoncer.
Mais alors deux voies s’ouvraient : la réforme ou la révolution.
Mon dernier texte intitulé « Question musulmane, combat laïque et luttes sociales en France » vient d’être mis en ligne sur le site de Middle East Eye.Lien
Ma recension de l’essai de Hocine Belalloufi, La Démocratie en Algérie, Réforme ou révolution ? (2012), mise en ligne le 18 avril 2013 sur Jadaliyya.
En voici le premier paragraphe :
On the shelves of bookstores in Algiers, a book appeared a few months ago whose cover immediately stood out. Under the image of a large classic-looking compass, in large and bold letters, is the question that Hocine Belalloufi tries to answer in roughly five hundred pages: Democracy in Algeria, Reform or Revolution? Since 2008, this former editor-in-chief of Alger Républicain and regular contributor to La Nation has issued a « plea for a new Arab revolution. » He undoubtedly draws on the political openings using the Tunisian revolution as a model. His new work asks us to « think about the Algerian crisis » fifty years after the liberation from colonialism and the imposition of an authoritarian regime.
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