Article de Louis Mercier paru anonymement dans La Révolution prolétarienne, n° 121, novembre 1957, p. 1-2
Étiquette : Intellectuels
Texte de la conférence de presse du MTLD à Paris, le 29 juillet 1953.
Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques en Algérie (M. T. L. D.)
Conférence de presse sur les incidents sanglants du 14 Juillet 1953 et le problème de l’émigration algérienne en France
Paris, le 29 juillet 1953
Football et politique
Article paru dans La Charte, organe du FLN clandestin – Rassemblement Unitaire des Révolutionnaires (RUR), n° 33, décembre 1972, p. 12-14
Dans la presse algérienne, il est fréquent de voir des « pavés » publicitaires de ce genre :
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Extraits de l’avant-propos de Mohammed Harbi à Mansour Fahmy, La condition de la femme dans l’islam, Paris, Allia, 1990, p. 9-15.
Ce livre n’est pas un pamphlet destiné à dénoncer la condition faite aux femmes dans les sociétés musulmanes, mais une thèse soutenue à la Sorbonne en 1913 dans un temps où la thèse devait être un travail scientifique appuyé par une érudition rigoureuse. Il aurait pu disparaître dans les décombres de la production universitaire, et son auteur tomber dans l’oubli comme des milliers d’autres docteurs, si les gardiens de l’ordre traditionnel ne l’avaient mis en lumière en le clouant au pilori.
Extrait d’Abdelkader Chaker, La jeunesse algérienne en France. Éléments d’étude de l’émigration familiale, Alger, SNED, 1977, p. 192.
L’option de l’Algérie en faveur du parti unique a condamné à l’exil tous les partis d’opposition qui, à l’exception du Mouvement National Algérien (MNA), émanent du FLN historique. Ces mouvements d’opposition tentent de trouver une audience au sein de l’immigration algérienne, mais il faut bien admettre qu’ils n’y parviennent guère.
Extraits d’Abderrahim Lamchichi, Islam, islamisme et modernité, Paris, L’Harmattan, 1994, p. 40-41.
Dans ce débat, la responsabilité des intellectuels issus des sociétés arabo-musulmanes est immense pour contribuer à la critique radicale, sans mépris mais sans complaisance, des présupposés de l’idéologie religieuse dominante, véhiculée par les représentants de l’islam officiel, et surtout des dérives de l’islamisme radical. Cette critique est absolument indispensable pour permettre de desserrer l’étau de la double dépendance dans laquelle toute référence idéologique à l’identité culturelle ou religieuse – qui n’est pas librement consentie et assumée – inscrit l’individu : celle du groupe et celle d’un système clos de représentations qui lui interdisent d’entrevoir d’autres valeurs et empêchent toute percée de l’imagination.
Extraits de Maxime Rodinson, Marxisme et monde musulman, Paris, Le Seuil, 1972
Sur les arabophiles sentimentaux, p. 19-20 :
L’expérience stalinienne m’avait fait comprendre que la légitimité de la protestation d’un ensemble d’hommes exploités ou opprimés ne suffisait pas à garantir leur impeccabilité, la justesse de leurs programmes, de leurs stratégies et de leurs tactiques. Cela ne s’applique pas seulement aux prolétaires et aux couches sociales défavorisées de l’Europe. C’est tout aussi vrai des peuples du monde musulman et notamment des peuples arabes. Toute la sympathie que j’ai pour eux, tout le soutien que j’apporte à leurs revendications légitimes ne débouchent pas sur une approbation sans critique de toutes leurs démarches, sur un amour total et inconditionnel du genre de celui que je vois fleurir chez pas mal d’arabophiles sentimentaux qui ne savent s’orienter dans le monde complexe des luttes d’aujourd’hui que suivant les options simplistes, voire puériles, de l’amour et de la haine, également inconditionnels. Aucun peuple n’est entièrement pur et innocent, aucun n’est coupable sans rémission. Encore moins leurs dirigeants, quand bien même ils se pareraient de l’étiquette de révolutionnaires, trop facile à s’attribuer. D’ailleurs, aucun peuple ne forme un bloc indifférencié et, même vis-à-vis des mêmes projets globaux, les attitudes des divers groupes qui le composent sont inégalement sympathiques ou critiquables. Et puis, l’amour de soi qui développe chez les intéressés eux-mêmes toute orientation nationaliste, fût-elle justifiée au départ, produit tous les effets néfastes que suscite toujours ce sentiment, aussi bien chez les individus que chez les groupes.
Après le meeting de Wagram
Article paru dans La Voix du Peuple, n° 20, 1er mars 1956
Dans son « Bulletin d’activité » (n°3 du 18 février), le « Comité des Intellectuels » rend compte de la réunion qu’il a organisée le 27 janvier à la Salle Wagram.
Il est pour le moins regrettable que le Comité ait cru devoir insérer dans son bulletin une « mise au point » concernant l’intervention de Moulay Merbah à cette même réunion.
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