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Le racisme et les émigrés

Texte paru dans Tout !, n° 12, 23 avril 1971, p. 4


A la sortie de Flins, un ouvrier arabe nous a donné cette lettre pour qu’elle soit sortie en tract à l’usine et publiée dans « Tout ».

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Les luttes politiques en Algérie

Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 42, août 1962, p. 1-3.

 

 

« C’est le peuple algérien qui a gagné la guerre »
« Révolution par et pour le peuple » ….

Au moment même où les dirigeants de la révolution algérienne se fragmentent en clans rivaux, ils se réclament à tout instant du « peuple ».

Ils ont raison, car ils sont peu de choses en face de ces paysans et de ces ouvriers qui sont bien les vrais vainqueurs de la plus cruelle guerre coloniale de l’histoire. Mais ils ont tort car ni les uns ni les autres, ils ne sont les représentants authentiques des travailleurs algériens.

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Ne nous laissons pas prendre à la propagande

Article paru dans Tribune ouvrière, n° 21, mars 1956, p. 4.

 

 

La préparation psychologique de l’opinion à la guerre d’Algérie, s’intensifie de jour en jour. A travers la presse, la radio, et de tous les moyens mis à sa disposition, la bourgeoisie prépare le terrain. Rien ne nous est épargné, la description méticuleuse des atrocités commises du côté algérien, les attentats commis en France par les nord-africains, connaissent la plus large diffusion, et déjà dans les usines, on s’aperçoit des méfaits de cette propagande.

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Un algérien raconte sa vie (II)

Extraits d’un article paru dans Socialisme ou Barbarie, n° 29, Volume V (11e année), Décembre 1959-Février 1960, p. 54-55

14 juillet 1953

Ma femme était à l’hôpital. Elle venait d’accoucher d’un deuxième enfant. Alors je sors de l’hôpital et je savais qu’il y avait le défilé. Je me dis, je vais défiler, c’est pas loin. Mais manque de pot, je tourne d’un côté et je tombe sur trois cars de flicaille qui étaient là. Ils me regardent d’un sale œil. Moi je m’en foutais, je les emmerdais. Il y avait l’autre gosse à la maison qui m’attendait, mais je me suis dit : il va bien m’attendre un petit peu, je vais voir comment c’est le défilé. Parce qu’il y avait Marcel Cachin. J’aimais bien voir ce vieux-là. Et puis d’un seul coup, poum! vlan! j’entends que ça commence la bagarre là-dedans.