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Armin : Comment le fascisme a triomphé en Bulgarie

Article signé Armin paru dans le Bulletin communiste, n° 45, 8 novembre 1923, p. 813-814

Communist-era memorial of the September Uprising in Pazardzhik (Source)

Tous les militants conscients, tous les ouvriers révolutionnaires sérieux doivent lire attentivement les matériaux que nous publierons sur la défaite communiste en Bulgarie. Quand un mouvement ouvrier est vaincu, c’est un devoir pour les communistes de tous les pays d’étudier les circonstances et les conditions de la défaite pour en tirer les enseignements dont profiteront les partis révolutionnaires, pour éviter le renouvellement des fautes commises, pour y puiser des raisons de continuer la lutte et des moyens de vaincre.

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Grigori Zinoviev : La signification des événements en Bulgarie

Article de Grigori Zinoviev paru dans le Bulletin communiste, quatrième année, n° 43, 25 octobre 1923, p. 782-783


L’insurrection de septembre des ouvriers et des paysans bulgares a été vaincue. De cruelles représailles ont commencé. Déjà elles ont coûté, à la classe ouvrière et à la paysannerie bulgares, des milliers de vies de combattants. Et elles continuent. On ne peut comprendre la signification de ces événements qu’en les rattachant à ceux de juin dernier.

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Boris Souvarine : Après la défaite bulgare. Déclarations de Kolarov

Article de Boris Souvarine paru dans L’Humanité, vingtième année, n° 7253, 6 novembre 1923, p. 3

Boris Souvarine (vers 1920) cc Studio Dorit, Paris (Source)

Nos camarades Kolarov et Dimitrov, les chefs de l’héroïque et malheureuse insurrection ouvrière et paysanne bulgare, sont arrivés le 24 octobre à Moscou.

Dans la Pravda du 26, nous lisons des déclarations de Kolarov qu’il est intéressant de résumer pour les ouvriers français.

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Berlov : Le soulèvement bulgare

Article de Berlov paru dans L’Humanité, vingtième année, n° 7235, 19 octobre 1923, p. 1-2

Arrested rebels in Vratsa (Source)

Trois mois après la prise du pouvoir, la bourgeoisie bulgare n’avait encore rien pu faire pour ouvrir une ère nouvelle. Le Parti communiste avait étendu son influence dans les villes et les campagnes. Le nouveau parti bourgeois, celui de la Concorde démocratique, décida de faire un pas à gauche. Il s’agissait d’éliminer du gouvernement les nationaux-libéraux trop compromis et dont les social-démocrates demandaient. l’exclusion. M. Tsankov y consentit à contre-cœur, car bon nombre des militaires qui l’ont porté au pouvoir sympathisent avec ce parti de droite.

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L’insurrection populaire en Bulgarie

Article signé G.G. paru dans Le Libertaire, troisième série, vingt-neuvième année, n° 1, 18 décembre 1923, p. 3

Rebels from Maglizh, Stara Zagora region (Source)

Les révoltes de paysans et d’ouvriers en Bulgarie sont déjà noyées dans le sang. La réaction gouvernementale ensanglantée a triomphé encore une fois sur les cadavres de milliers de victimes ! Et aujourd’hui, sur le fond sinistre de la répression féroce, le mouvement insurrectionnel nous apparaît dans toute son ampleur et toute sa profondeur. Loin d’être une simple résistance de la provocation autoritaire, ce mouvement a eu une beaucoup plus grande importance que ne peuvent le comprendre les politiciens de tout acabit. Ce fut une véritable insurrection populaire qui a secoué les profondes couches de la masse paysanne et ouvrière en Bulgarie.

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Louis Mercier : Albert Camus, un copain

Article de Louis Mercier paru anonymement dans La Révolution prolétarienne, n° 121, novembre 1957, p. 1-2

L’idée ne nous était pas venue de parler d’Albert Camus à l’occasion du Prix Nobel. Certes, semblable distinction nous réjouit, parce qu’il est toujours agréable de voir un jury d’intellectuels reconnaître le talent là où il existe, saluer une conscience authentique, récompenser un homme qui a su tracer sa voie à lui seul sans jamais proclamer qu’elle fût géniale. Mais la « R.P. » n’avait pas la prétention de confirmer ou de critiquer l’attribution d’une distinction à la fois littéraire et morale. Après les flashes des photographes, après les grandes interviews, après les monceaux de télégrammes de félicitations au lauréat, nous pensons pouvoir un jour serrer la main de Camus avec un peu plus de solennité peut-être, à l’occasion d’une rencontre.