Article paru dans La Voix du peuple, mai 1962, p. 1
Il y a une course contre la montre entre l’indépendance de l’Algérie, l’anarchie et la destruction du pays. Nous assistons à ce marathon depuis les accords d’Evian et le cessez-le-feu. La lecture de la presse, l’écoute de la radio nous apprennent chaque instant et tous les jours des nouvelles plus sombres les unes que les autres. Les voyageurs venant du pays, fort déprimés eux mêmes racontent des faits et des scènes d’une atrocité qui dépassent toute imagination. Ce vent de folie et d’hystérie qui embrasse le pays et surtout les grandes villes n’a pas de limite. Aussi, n’épargne-t-il personne. Femmes, enfants, vieillards, malades sur leurs lits de souffrance sont froidement assassinés. Les femmes musulmanes sont abattues en allant à leur travail dans les quartiers européens.
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