Article paru dans Combat communiste, n° 5, mai 1975, p. 8
Engendré par la surexploitation de millions de travailleurs immigrés que le patronat s’efforce de couper de leurs camarades français, exacerbé par les guerres coloniales, le racisme sévit de façon plus ou moins diffuse depuis bien longtemps en France. Mais, depuis l’été 1973, il semble que la racaille fasciste et raciste relève la tête et ait entrepris une campagne d’agression systématique contre les ouvriers immigrés et nous assistons à une recrudescence d’attentats et de crimes racistes.
Article paru dans Combat communiste, n° 2, 17 janvier 1975, p. 1 et 4
Habitants à un arrêt de bus dans une rue de Ouadhia en avril 1975, Algérie. (Photo by Gilbert UZAN/Gamma-Rapho via Getty Images)
« L’Algérie va passer à la deuxième étape de sa révolution : la révolution socialiste », vient de déclarer le colonel-président Boumedienne. Les journaux algériens ressemblent aux publications maoïstes ou castristes : sur les pages d’ « El Moudjahid » s’étalent des slogans glorifiant « l’édification socialiste », des récits des exploits de volontaires de l’Armée Nationale Populaire sur les « chantiers du socialisme ». Boumedienne s’engage donc sur la voie déjà empruntée par les Staline, Mao et Castro : tenter de construire une économie nationale dans un pays arriéré à l’heure où toutes les places sont prises sur le marché mondial. Pour atteler les masses populaires à cette tâche, la bourgeoisie n’est pas avare de slogans « socialistes ». Qu’importe l’étiquette, pourvu que le Capital s’accumule… L’indépendance de l’Algérie, acquise au prix d’un million de morts, a certes mis fin à l’oppression coloniale, mais elle n’a pas libéré les travailleurs de l’exploitation capitaliste.
Article paru dans Combat communiste, n° 26, du 20 mai au 20 juin 1977, p. 15
« La question » : c’est par ce nom qu’on désignait la torture sous l’Inquisition. Sous ce titre parut en 1957 un bref récit de Henri Alleg — militant du Parti Communiste Algérien — relatant les tortures que lui avaient fait subir les équipes de tortionnaires spécialisés des unités de parachutistes du général Massu. Le livre fut saisi un mois après sa parution, mais il continua à être diffusé clandestinement pas les opposants à la guerre d’Algérie. Par sa sobriété, sa précision comme par les détails sur les effroyables sévices que faisaient subir les forces de répression à leurs victimes, séquestrées en dehors de toute légalité dans des salles de tortures aménagées dans des villas, le livre eut un profond retentissement. L’indignation soulevée par ces révélations dans les milieux « libéraux » et intellectuels contribua sans doute à sauver Alleg. Pour son camarade Maurice Audin, il était trop tard : il était mon sous les coups des tortionnaires qui tentèrent de dissimuler ce crime en annonçant son évasion. Comme on peut s’en douter, les tortionnaires nommément désignés par Alleg et reconnus par lui au cours de confrontations judiciaires furent « couverts » par l’appareil militaire et judiciaire et échappèrent à toute sanction. Aujourd’hui protégés par une amnistie qui concerne tous les crimes relatifs à la guerre d’Algérie, ils coulent des jours paisibles. Certains enseignent probablement dans l’armée leurs méthodes à de jeunes recrues…
Texte paru dans Lutter, n° 5, mars-avril-mai 1978, p. 4-5
La gauche battue largement, le « programme commun » en déroute, une droite stabilisée, telles sont les premières constatations qui ont suivi les législatives de mars 1978. L’OCA qui a appelé à l’abstention révolutionnaire et contribué à l’élaboration de la plate-forme « Pour une alternative révolutionnaire » s’explique : Pourquoi avons nous suivi cette démarche :
Article paru dans Combat communiste, n° 106, du 20 septembre au 20 octobre 1985
Depuis quelques mois, une campagne dénonçant le colonialisme français se développe en Algérie. L’enquête, menée parallèlement avec le quotidien « Libération », sur la découverte du charnier de Khenchela, n’a pas été une simple initiative des médias algériens, alors que Chadli était aux USA.
Article paru dans Combat communiste, mensuel révolutionnaire, n° 105, été 1985, p. 6
Trois jours et trois nuits d’émeutes ont agité le quartier populaire de la Casbah d’Alger. Les premiers incidents ont éclaté le 23 avril dans le haut de la Casbah après qu’une maison se soit écroulée, tuant deux personnes âgées. Des groupes de jeunes ont commencé à parcourir les ruelles, criant des slogans hostiles au régime. Ils ont été brutalement dispersés par les flics.
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