Deux ouvrages importants pour qui s’intéresse à l’évolution des pays arabes ont été publiés récemment par les Editions du Seuil (1).
Anouar Abdel-Malek, intellectuel qui dut émigrer en France en 1959, donne dans son livre une analyse précise, méticuleuse, des transformations récentes du régime de son pays et de la nouvelle forme d’Etat qui s’y réalise.
Article de Luiza Maria paru dans Inprecor, n° 319, du 23 novembre au 6 décembre 1990, p. 7
« Le Koweït est une partie du Nedj (1) (…). L’Arabie saoudite est une partie de l’Irak, l’Irak est une partie de la Syrie, elle-même partie intégrante de la Palestine (…). Nous sommes tous partie intégrante les uns des autres et formons une terre arabe et un seul peuple arabe (…). Ce qui est arrivé entre le Koweït et l’Irak est négatif pour le projet d’unité arabe. Je suis contre l’invasion et contre l’exode des femmes et des enfants. » Ainsi s’exprimait le colonel Kadhafi, le 1er septembre 1990, devant le Congrès général du peuple libyen (2).
Un mois après, il appelait à boycotter le pèlerinage annuel à la Mecque et, le 1er novembre 1990, il s’instituait « dirigeant du monde islamique ».
Entretien avec Maxime Rodinson paru dans Le Monde, 15 février 1991
Universitaire, sociologue, spécialiste du monde arabe, M. Maxime Rodinson observe les événements du Golfe avec le recul de l’historien. L’auteur de Israël et le refus arabe, qui a étudié de près le parti Baas dont est issu Saddam Hussein, souligne dans l’entretien ci-dessous la légèreté de certains arguments employés par le président irakien et la confusion idéologique qui marque ce conflit.
Interview de Saïd, membre de la direction du Parti socialiste des travailleurs, réalisée par Cecilia Garmendia et parue dans Inprecor,n° 316, du 12 au 25 octobre 1990, p. 24
La crise du Golfe secoue toute la région arabe. La société algérienne est aussi percutée en profondeur. Nous avons interviewé Saïd, membre de la direction du Parti socialiste des travailleurs (PST) (1).
Article paru dans Alarme, organe du Ferment ouvrier révolutionnaire en France, n° 23, janvier-février-mars 1984, p. 13-14
Les derniers événements de la guerre Iran-Irak ont attiré à nouveau l’attention sur ce conflit. On a « tout » dit sur son ampleur – comparable à celle de la 1ère guerre mondiale -, sur l’emploi des gaz de combat et l’envoi d’enfants à une mort certaine et obligatoire (étant « promis au paradis » ils n’ont pas le droit de revenir vivants…). Cette boucherie est montrée ici comme un spectacle lointain et étranger, joué par des fanatiques et des assassins.
Entretien avec Samira Fellah et Nawel Zien réalisé par Cecilia Garmendia et Gaëlle Lucyparu dansInprecor, n° 325, du 1er au 14 mars 1991, p. 13-15.
Le 12 juin 1990, le Front islamique du salut (FIS) remportait une large victoire aux élections municipales, les premières élections pluralistes en Algérie (voir lnprecor n° 312 du 29 juin 1990). Sept mois plus tard, la guerre du Golfe ouvre d’autres brèches, dont aimeraient bien profiter les islamistes, un peu déstabilisés, au départ, par la configuration des pays impliqués de part et d’autre. Les femmes algériennes n’ont cessé, depuis des années, de lutter pour la reconnaissance de leurs droits ; aujourd’hui, de même, elles exigent le respect des droits des populations arabes et dénoncent l’agression dont est victime le peuple irakien, car, pour elles, « la dignité des femmes est inséparable de celle des peuples ». Nous avons rencontré Samira Fellah et Nawal Zien, membres du Parti socialiste des travailleurs et militantes du mouvement des femmes en Algérie *.
Article paru dans Le Communiste, organe central en français du Groupe communiste internationaliste, n° 14, juillet 1982, p. 36-37.
Pendant un mois, bien plus de vingt-quatre pays ont vécu à l’heure du football. A l’heure des restrictions, des mesures d’austérité qui nous viennent de tous côtés, on nous a offert une indigestion de buts, de magouilles organisatives de la compétition, de scandales d’arbitrages et de leçons de tactiques collectives.
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