Catégories
presse

Abdelkader Hadj Ali : L’infamie de la bourgeoisie algérienne

Article d’Abdelkader Hadj Ali alias Ali Baba paru dans Le Paria, Troisième année, n° 23, 1er février 1924, p. 1

Cinq années se sont écoulées depuis qu’une délégation de bourgeois algériens vint à Paris faire une démarche infâme auprès du gouvernement pour la prorogation de l’indigénat.

Catégories
presse

Abdelkader Hadj Ali : Brigandages au Maroc, persécutions en Algérie

Article d’Abdelkader Hadj Ali alias Hadj Bicot, paru dans Le Paria, Tribune des populations des colonies, Première année, n° 9, 1er décembre 1922

Peuple français sois heureux, on colonise pour toi :

La Dépêche Coloniale nous apprend que 46 concessions sont distribuées au Maroc cette année. Les heureux bénéficiaires de ces terrains sont : 1° 7 mutilés de guerre ; 2° 24 Marocains ; 3° 26 émigrants.

Catégories
presse

Abdelaziz Menouer : Une agence de l’Indigénat à Paris

Article d’Abdelaziz Menouer alias El Djazaïri paru dans Le Paria, troisième année, n° 29, septembre 1924, p. 1

Encore un crime de l’impérialisme français. L’arbitraire qui sévit dans les colonies poursuit les indigènes jusque dans la Métropole.

L’ouvrier colonial qui, poussé par la faim et fuyant la trique du colonialisme, vient offrir sa force de travail sur le marché métropolitain se voit déjà en butte aux mêmes procédés de violence, aux mêmes iniquités qui en font un matériel humain facile à exploiter.

Catégories
presse

Abdelaziz Menouer : L’impérialisme et l’Islam

Article d’Abdelaziz Menouer alias El Djazaïri paru dans Le Paria, Troisième année, n° 24, mars-avril 1924, p. 2

La construction d’une mosquée à Paris serait par elle-même un évènement sans importance, si elle ne marquait le début d’une tactique, d’une nouvelle politique coloniale, de l’impérialisme français à l’égard des peuples musulmans qu’il domine.

Catégories
presse

Abdelkader Hadj Ali : PARIS… Ville lumière !

Article d’Abdelkader Hadj Ali alias Ali Baba, paru dans Le Paria, Tribune du prolétariat colonial, Troisième année, n° 22, 1er janvier 1924

J’ai souvent entendu commenter les beautés de la Ville Lumière par des bourgeois algériens ou par des indigènes qui, comme la grenouille de la fable, singeaient les bourgeois. Avec quels transports d’admiration ils vous décrivaient à leur retour de Paris toutes les merveilles de la Capitale ! Avec extase, ils vous parlaient des Champs-Elysées, des grands boulevards, de Montmartre, des cabarets à la mode, des prostituées de luxe. Certains ont visité des monuments, des musées ; d’autres ont assisté aux courses, aux exhibitions de cuisses des Folies-Bergère, ou aux orgies des gens bien élevés où on se saoule avec du champagne et où on prise la « coco ». Pas un n’a rendu visite à ses nationaux, ceux qu’on appelle en France comme par dérision, les sidis (les messieurs). Et pourtant, il y en a, des Algériens, à Paris. Ils sont des dizaines et des dizaines de milliers qui se tuent dans les usines, qui dépérissent dans les quartiers de Grenelle, dans les bouges du boulevard de la Gare, de la Villette.