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Robert Bonnaud : Ni Sakiet ni Budapest

Lettre de Robert Bonnaud parue dans Perspectives socialistes, n° 9, 15 avril 1958, p. 15-16 ; suivie d’une réponse de Georges Ducaroy parue dans Perspectives socialistes, n° 9, 15 mai 1958, p. 19-20 ; puis de l’article « Ni Budapest ni Alger » paru dans Perspectives socialistes, n° 13-14, juillet 1958, p. 1-2


APRES quelque débat, le comité de rédaction de « Perspectives Socialistes » a décidé de passer des extraits importants de l’article de notre camarade Robert Bonnaud, de Marseille.

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Itinéraire de Robert Bonnaud

Article paru dans La Vérité des travailleurs, n° 125, avril 1962, p. 16

L’auteur de ce petit volume publié dans la collection des Editions de Minuit, Bonnaud est à présent enfermé à la prison des Baumettes, à Marseille, en raison de la lutte qu’il a menée dès le début contre la guerre d’Algérie. Ajoutons qu’il y est aussi victime d’une provocation policière montée pour mieux corser le dossier établi contre lui.

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Maxime Rodinson : Islam et révolution

Entretien de Maxime Rodinson avec Robert Bonnaud et Michel Wieviorka paru dans La Quinzaine littéraire, n° 537, du 1er au 31 août 1989, p. 9-10


Spécialiste de l’islam et du monde arabe, Maxime Rodinson est également connu pour ses idées marxisantes, ainsi que pour ses prises de position en faveur des Palestiniens et de plusieurs revendications arabes dès 1948. Ses ouvrages sur Mahomet (Le Seuil, 5e éd., Coll, Points, 1979), Islam et capitalisme (Le Seuil, 1966), Marxisme et monde musulman (Le Seuil, 1972) ont eu un écho et une influence considérables. Il achève actuellement, pour les Editions de La Découverte, une nouvelle édition de la Fascination de l’Islam.

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Algérie : les effets et les causes

Extraits de la chronique de Jean-Marie Domenach parue dans Esprit, n°312, décembre 1962, p. 1039-1041.

 

 

Chaque fois que j’ai rencontré un responsable de la Résistance algérienne, je me suis trouvé en face d’une intransigeance totale, qui allait jusqu’à l’apologie inconditionnelle de la violence. Lorsque, en 1957, je rencontrai Abbane Ramdane, à Tunis, le simplisme brutal de ses propos m’épouvanta ; prenant une brochure sur la table (curieusement, c’était la Revue de défense nationale !), il s’écria : « l’Algérie, c’est très simple, c’est comme ce livre : vous me l’avez pris, rendez-le moi ! », et il m’exprima sa volonté de conduire l’action terroriste jusqu’à la victoire totale. On dira qu’il s’agissait d’un exalté (d’ailleurs généreux d’après ceux qui le connurent).