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Fernand Doukhan : Dictature française en Algérie. Un coup de force

Article de Fernand Doukhan paru dans Le Libertaire, n° 320, 19 juin 1952


L’article que nous reproduisons ci-dessous est tiré de « L’Ecole républicaine », bulletin de la section d’Alger du Syndicat National des Instituteurs et Institutrices de l’Union Française, du mois de mai 1952.

Il nous a paru important de le communiquer à nos lecteurs, pour la position anticolonialiste du camarade Doukhan, position parallèle à celle que défend « Le Libertaire » dans la métropole.

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Fernand Doukhan : Misère de l’école publique en Algérie ou l’impuissance du réformisme

Article de Fernand Doukhan paru en deux parties dans Le Libertaire, n° 426, 14 avril 1955 et Le Libertaire, n° 427, 21 avril 1955


L’EXPOSITION sur « La grandeur et la misère de l’Ecole publique en Algérie », organisée par la section d’Alger du S.N.I. et le Comité de scolarisation et de lutte contre l’analphabétisme, inaugurée par Baillet, du Bureau national, et par le recteur, représente un volume imposant d’informations, de statistiques, plans, projets, illustrations.

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Fernand Doukhan : D’Alger, solidarité néo-colonialiste

Article de Fernand Doukhan paru en deux parties dans Le Libertaire, n° 419, 24 février 1955 et Le Libertaire, n° 420, 3 mars 1955


Le bulletin de la section d’Alger du Syndicat National des Instituteurs publie la motion adoptée au cours de la réunion interdépartementale des sections algériennes du 9 décembre 1954.

Cette motion est présentée au nom des 10.000 adhérents que ces dernières réunissent.

J’ignore ce qui s’est passé dans les départements voisins mais, à Alger, seul le bureau de la Section a voté une motion sur les événements que j’ai commentés dans l’Ecole Emancipée.

Au cours de l’assemblée générale du groupement, les responsables qui sont en même temps responsables de la Section, à quelques exceptions près, et qui du fait que le groupement d’Alger est le plus nombreux, font appliquer le plus souvent les décisions du Bureau de Section par le Conseil syndical (ô démocratie) ont refusé de discuter de la répression en Algérie, alors que les militants du M.T.L.D., dont Moulay Merbah leur secrétaire, étaient appréhendés, soumis aux tortures par la Gestapo algérienne et placés sous mandat de dépôt plusieurs jours après leur arrestation, que les journaux nationalistes du P. C. et le Libertaire étaient saisis ou supprimés, que les troupes rapatriées d’Indochine affluaient vers l’Algérie, flanquées de C.R.S. et de gendarmes.

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Fernand Doukhan : De la nomination de Soustelle aux interpellations sur l’Afrique du Nord. Règlement de comptes

Article de Fernand Doukhan paru dans Le Libertaire, n° 416, 3 février 1955

L’ALGERIE tient la vedette des préoccupations impérialistes et colonialistes.

Avec le rappel de Léonard, l’homme qui prêtait une oreille trop docile à Borgeaud le chef de file des ultras, on assiste à un nouveau règlement de comptes dont les vainqueurs provisoires sont Mendès et Blachette et leur néo-colonialisme.

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Fernand Doukhan : Le problème syndical en Afrique du Nord

Article de Fernand Doukhan paru dans Le Libertaire, n° 360, 14 mai 1953, p. 1-2


Nous extrayons, de « L’Ecole Républicaine », bulletin de la section d’Alger du Syndicat national des instituteurs et institutrices de l’Union Française, n° 7 d’avril 1953, cette partie d’un texte de notre camarade Doukhan, instituteur à Alger, paru sous le titre « Le Problème colonial ».

Nos camarades et nos amis lecteurs se rendront compte ainsi que nos militants sont présents partout où se mène la lutte révolutionnaire.

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Fernand Doukhan : En Afrique du Nord. A propos d’un plan

Article de Fernand Doukhan paru dans Le Libertaire, n° 246, 8 décembre 1950, p. 2


EN 1945, l’administration algérienne élabora un plan de scolarisation échelonné sur 20 ans, qui devait scolariser 1.250.000 enfants.

Par un rapport présenté par M. Bertrand, rapporteur général de la Commission de l’Education Nationale auprès de l’Assemblée Algérienne, au moment de la discussion du budget de 49, on pouvait apprendre que : les crédits proposés s’élevaient à 3 milliards 231 millions, au lieu de 12 milliards 206 millions, qu’il fallait compter au 1er novembre un reliquat de 3.869 classes et 2.100 logements, que le retard du plan de coordination pour les années 45 jusqu’à 49 s’élevait à 1.200 classes, que sur les 1.800 classes nouvelles, 1.072 fonctionnaient à mi-temps.

Le comité de scolarisation réunissant les délégués du syndicat des instituteurs, des partis politiques (sauf le P.C.A. et les partis nationalistes, ces derniers s’étant retirés en raison de leur désaccord sur la laïcité), le M.P.F., la Libre Pensée, le M.F.A., etc., où les délégués du S.N.I. sont « persona grata », fait remarquer dans une lettre envoyée au président de l’Assemblée Algérienne qu’il fallait reprocher, en plus de ce fameux plan, d’avoir oublié de compter avec un excédent de naissances annuelles de 150.000 unités et que « faute de crédits, la reconduction, d’année en année, risque de devenir continuelle, que la situation de la scolarité à temps réduit ne fera qu’empirer et que tous les enfants d’âge scolaire ne pourront pas être scolarisés ».

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revues

Guy Germinal : Complot clérical et combat laïque

Article de Guy Germinal paru dans Noir et Rouge, n° 15-16, printemps-été 1960, p. 1-32.

 

 

AVANT-PROPOS

 

L‘historien Michelet, plusieurs fois cité, écrivait : « La liberté du catholicisme dans un gouvernement républicain est uniquement et simplement la liberté de conspiration. »

Il peut sembler paradoxal que la bourgeoisie conspire au sein de son propre régime alors que les représentants de la classe ouvrière en sont réduits bien souvent à lutter pour une « légalité ». Le problème se résume à savoir si l’idéal révolutionnaire peut mieux se développer dans les masses au sein d’un régime de liberté qu’au sein d’un régime de dictature…

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Déclaration du M.L.N.A.

Textes publiés dans Le Libertaire, n° 404, 11 novembre 1954


Le Mouvement Libertaire Nord-Africain dénonce le colonialisme comme véritable responsable de la situation actuelle de l’Algérie.

Il constate que le terrorisme est la conséquence logique de 124 ans d’expropriations, de massacres, d’hécatombes au service de la mère patrie, de surexploitation, de répression, d’analphabétisme, d’étouffement de la personnalité culturelle, spirituelle et morale algérienne.

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André Breton: Témoignage en faveur de Mohamed Maroc, 22 janvier 1957

Source : André Breton , Écrits sur l’art et autres textes, Œuvres complètes, IV, éditions de Marguerite Bonnet publiée, pour ce volume, sous la direction d’Etienne-Alain Hubert avec la collaboration de Philippe Bernier et Marie-Claire Dumas, Paris, Gallimard, 2008.

Questions

I° Mohamed Maroc, dont vous avez sans doute entendu parler, est un intellectuel algérien qui s’est formé lui-même. L’une des raisons essentielles de sa révolte est que, selon lui, le colonialisme est source d’ignorance et d’inculture. Qu’en pensez-vous ?