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Errico Malatesta : Répétitions autoritaires

Article d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil anarchiste, n° 821, 1er mai 1931


Des rares nouvelles qui par hasard me parviennent, je remarque que certains camarades soutiennent à nouveau que pour faire triompher l’anarchie, il faudra, quand la révolution éclatera, obliger les gens à faire comme nous le voulons, jusqu’au moment où ils seront convaincus que nous avions raison et feront spontanément ce qu’au début nous les forcions à faire. En un mot, nous remplirions le rôle de gouvernement.

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Mariage et misère des femmes

Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 9, avril 1977, p. 13-14


Dire qu’elle est opprimée ne donne qu’une idée très faible de la situation de la femme en Algérie. L’homme règne en maître absolu. Il ne veut pas que la femme soit autre chose qu’une esclave obéissante. Et, même s’il est vrai qu’un nombre de filles de plus en plus grand fréquente les lycées et les universités, il n’en demeure pas moins que sa situation reste fondamentalement inchangée. Elle reste étroitement surveillée dans ses moindres gestes, ou par le mari, ou par les parents. Et souvent, pour ces derniers, le fait que leur fille ait pu suivre des études, est utilisé pour demander une dot plus élevée.

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Errico Malatesta : Ni pour la démocratie, ni pour la dictature : anarchistes

Article d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil anarchiste, n° 694, 12 juin 1926.

Portrait of Errico Malatesta (Santa Maria Capua Vetere, 1853-Rome, 1932), Italian anarchist.

« Démocratie » signifie, en théorie, gouvernement du peuple : gouvernement de tous, à l’avantage de tous et par l’œuvre de tous. En démocratie le peuple doit pouvoir dire ce qu’il veut, nommer les exécuteurs de ses volontés, les surveiller, les révoquer à son gré.

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Errico Malatesta : Autour de « notre » anarchisme

Article d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil communiste-anarchiste, n° 639, 26 avril 1924.

Portrait of Errico Malatesta (Santa Maria Capua Vetere, 1853-Rome, 1932), Italian anarchist.

J’ai l’impression, et par ce qui paraît dans nos différents périodiques en Italie et au dehors, et par ce que les camarades nous envoient et qui en grande partie n’est pas publié soit par manque de place, soit par trop complète insuffisance de composition, j’ai l’impression, dis-­je, que nous ne sommes pas encore arrivés à faire bien comprendre à tous les intentions que nous nous proposons dans cette Revue.

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Réponse à « Femmes algériennes en lutte »

Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 31, 15 avril – 15 mai 1979, p. 10-12

A la suite de nos différentes prises de position dans de précédents numéros de TIL sur la question de l’oppression des femmes, il semble qu’un certain nombre de points ont été mal compris par ceux qui nous lisent. C’est à différents arguments les plus fréquemment entendus, notamment dans la brochure des « Femmes Algériennes en Lutte » et dans la réponse qu’elles nous font, que nous voudrions répondre ici : la question du travail à l’extérieur comme moyen de libération des femmes, et celle des droits élémentaires à conquérir. Par ailleurs, nous aborderons dans un prochain numéro le problème de l’organisation des femmes et de son autonomie.

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Errico Malatesta : Le droit de juger

Article d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil anarchiste, n° 742, 14 avril 1928, p. 2.

 

 

On pourrait écrire des volumes — sans épuiser la matière — sur les erreurs de pensée et d’action qui découlent des imperfections de langage : synonymes, mots équivoques, etc. Un exemple en est la confusion qui existe sur la question du droit de juger, précisément à cause de la double signification de ce mot.

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Secrétariat Social d’Alger : La cohabitation en Algérie

Extrait des études du Secrétariat Social d’Alger, La Cohabitation en Algérie. A la recherche d’une communauté, Alger, éditions du Secrétariat Social d’Alger, 1956, p. 187-188


VI. Cohabitation et standard de vie.

L’Algérie est un pays sous-développé, pauvre, et, ce qui est plus grave, en voie de régression économico-sociale. Les causes de cette situation sont nombreuses et ne tiennent pas toutes à l’homme ; dans la perspective de la cohabitation, il convient d’en relever deux principales :