Extrait du roman d’Honoré de Balzac, Illusions perdues, Paris, Veuve André Houssiaux, éditeur, Hébert et Compagnie, successeurs, 1874, p. 198-204
— Eh ! bien ? dit Lucien après un moment de silence qui lui sembla d’une longueur démesurée.
Extrait du roman d’Honoré de Balzac, Illusions perdues, Paris, Veuve André Houssiaux, éditeur, Hébert et Compagnie, successeurs, 1874, p. 198-204
— Eh ! bien ? dit Lucien après un moment de silence qui lui sembla d’une longueur démesurée.
Article de Robert Petitgand alias Delny et Paul Bénichou paru dans Masses, n° 14, mars 1934, p. 8-10
Depuis le développement du mouvement national-socialiste en Allemagne, et surtout depuis son triomphe, on constate un peu partout, et parfois dans les esprits les moins désignés jusque là pour le subir, une sorte de vertige devant l’hitlérisme et sa démagogie. A vrai dire, les premiers responsables de ce vertige ont été les révolutionnaires, coupables de n’avoir pas dès le début, stigmatisé comme il le fallait la vague de profonde régression psychique et morale que recouvrait mal le verbiage hurlant de la « révolution » fasciste. Les communistes les premiers ont accrédité la légende des prétendues aspirations révolutionnaires de la masse hitlérienne, dont le comportement faussé par l’influence des chefs, cachait, paraît-il, les meilleures intentions.
Mon dernier texte intitulé « Wahhabisme, violence et corruption en Arabie saoudite » a été mis en ligne aujourd’hui sur le site de Middle East Eye.
Lettres publiées dans Le Brise-Glace, n° 2-3, printemps 1989, p. 28.
Début octobre 1988
Bonjour,
(…) J’ai passé une dizaine de jours au bord de la mer (…) la mer ici c’est tout ce qui reste de beau. Notre pays est en train de vivre un moment très difficile, une grande crise économique. L’inflation bat son plein, ce qui augmente le nombre des corrompus d’un chiffre considérable. La corruption est partout. Ça touche même les couches du peuple. Le peuple souffre et se lamente avec un silence qui se fera entendre bien haut tôt ou tard. Car il y a ici un vrai ras-le-bol. Mais voilà, malheureusement, les leaders manquent, l’organisation des masses populaires n’existe pas.
Hakima Berrada a eu la gentillesse de transmettre sa critique du film « Atlal » dont l’action se déroule à Ouled Allal dans la Mitidja. Ce texte trouve donc naturellement sa place aux côtés des nombreux autres articles de critique sociale publiés sur ce site. En vous souhaitant une bonne lecture.
« Atlal n’est pas un lieu de mémoire mais raconte les mémoires d’un lieu ». Djamel Kerkar
« Atlal », c’est le premier long métrage du jeune Algérien Djamel Kerkar.
Et son coup d’essai est un coup de maître.
Extrait du livre : Mezioud Ouldamer, La cruauté maintenant, Cabris, éditions Sulliver, 2007, p. 154-156.
Divers exemples de corruption du pouvoir sont fournis, à l’échelon le plus bas, par des pays aussi différents et éloignés en apparence que peuvent l’être l’Algérie et l’Équateur. Si peu comparables qu’ils paraissent, leurs ressemblances sont réelles et révèlent les traits d’une nouvelle identité comme acquise en peu de temps. Ici comme là, dès l’abord et sans que ce soit le trait dominant, l’arbitraire – mais il faudrait dire la stupidité – n’y fait pas la loi, il est explicitement du même domaine que la foi, et reflète cette nouvelle distribution non contrôlée du pouvoir à l’échelle de la planète. La stupidité va jusqu’à la hauteur du burlesque, quand ces États se piquent de distribuer aux populations leurs terres, de les rendre propriétaires ni plus ni moins de ce qui leur appartenait déjà, qui était leur seul bien avant la naissance même de ces États.