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Retour de Paris, le jeune poète et conférencier Kateb Yacine rend visite à « Alger Républicain »

Article paru dans Alger Républicain, 11e année, Nlle série, n° 1.425, 18 février 1948, p. 2

M. KATEB Yacine, jeune poète et conférencier, a rendu visite hier à « Alger Républicain ». Originaire de Constantine, M. Kateb revient d’un voyage à Paris où il est resté neuf mois. De son séjour dans la capitale française, où il a eu l’occasion d’approcher et de connaître les divers milieux d’intellectuels et écrivains marquants du moment, M. Kateb rapporte plus que des impressions. De ces contacts nombreux avec des poètes tels qu’Eluard, Aragon, Guillevic, Loys Masson, Madeleine Riffaud, des journalistes comme Mme Viollis, Dominique Desanti et Claude Morgan, notre jeune poète tire une leçon de modestie et de probité littéraire dont il mesure toute la valeur et toute la beauté.

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Maurice Nadeau : Kateb Yacine juge l’islamisme

Article de Maurice Nadeau paru dans France Observateur, septième année, n° 327, 16 août 1956, p. 13

LA publication par Esprit, l’an dernier, d’une pièce de Kateb Yacine : Le cadavre encerclé, avait attiré l’attention sur un jeune écrivain algérien qui ne ressemblait à aucun autre. Celle de Nedjma (1) confirme l’impression qu’on avait éprouvée à la lecture de la pièce et invite à considérer l’auteur de ces deux œuvres comme tout à fait singulier. Il écrit en français mais ne possède aucun autre point de référence avec notre littérature, avec nos conceptions traditionnelles du théâtre et du roman. Fort conscient de sa singularité, il a récemment montré (2) combien il était abusif de réunir sous la même dénomination d’« écrivains d’Afrique du Nord » des écrivains français comme Albert Camus, Jules Roy, Emmanuel Roblès, des « assimilés » qui s’insèrent naturellement dans une tradition qu’ils ont appris à connaître en même temps que notre langue : Mammeri, Memmi, Feraoun, Dib, Malek Ouary, et, enfin, de jeunes écrivains et poètes qui, comme lui, n’entendent utiliser la langue française que comme moyen d’exprimer un monde de pensées et de sentiments, une conception de l’univers profondément arabes. Pourquoi n’écrivent-ils donc pas en arabe ? Parce que, déclare Kateb Yacine, l’arabe est, littérairement, une langue morte, celle des « vagissements des Ulemas tombés en enfance » et que la littérature arabe (sauf la littérature de type oral), n’intéresse plus les nouvelles générations formées au désir de l’indépendance et de la liberté, ouvertes au monde moderne, par les colonialistes eux-mêmes.

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Dialogue judéo-arabe

Dossier paru dans Kadimah, journal de l’Union des étudiants juifs de France, juin-juillet 1957, comprenant un éditorial, un article de Kateb Yacine, un commentaire de Kadimah, une discussion avec Kateb Yacine, puis les réponses « Pour un dialogue » par Richard Marienstras alias Richard Maruel et « Le commencement du dialogue » par Robert Misrahi

Editorial

Nous consacrons une partie importante de ce numéro aux problèmes judéo-arabes ; en effet, que ce soit en Afrique du Nord ou au Proche-Orient, la vie des Juifs dépend de la coexistence pacifique avec des Musulmans. Et, il faut le constater, Juifs et Musulmans dans leur immense majorité s’ignorent ou se détestent.

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Kateb Yacine : Les grandes puissances et les petites

Article de Kateb Yacine paru dans Demain, n° 47, du 1er au 7 novembre 1956, p. 8

Par KATEB YACINE

L’U.R.S.S., grande puissance réaliste, renoncera-t-elle à l’usage de la force contre la volonté d’indépendance du peuple hongrois ? La France est-elle encore une grande puissance ? Usera-t-elle longtemps de la force contre le peuple algérien ?

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Kateb Yacine : Descends, Faulkner ou la tragédie algérienne

Article de Kateb Yacine paru dans Demain, n° 43, du 4 au 10 octobre 1956, p. 20

Après Memmi, Chraïbi, Dib, Ouary, l’Afrique du Nord vient d’apporter à la littérature française un nouvel écrivain de grande taille : Kateb Yacine.

Son premier roman, « NEDJMA » (Ed. du Seuil), demeurera l’un des événements marquants de cette année.

La tragédie d’une génération et d’une communauté se situe au cœur de son inspiration.

Mais ce jeune écrivain algérien, de culture française et de souche arabe parle de cette tragédie en fils d’une culture universelle qui ne se pose que les problèmes qu’elle a déjà résolus pour elle-même.

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Kateb Yacine : « Une conviction chaque jour renforcée »

Article de Kateb Yacine paru dans Droit et Liberté, n° 164 (268), mai 1957, p. 3 et 7

C’EST une juive berbère, la Kahena, qui est à l’origine de l’Algérie, au même titre que Jugurtha, Abdelkader et Mokrani, héros de la légende et précurseurs de la libération.

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Kateb Yacine : Y a-t-il un humanisme noir ? Pour le nègre, il y a un monde d’âmes nous dit Léopold Sedar Senghor

Article de Kateb Yacine paru dans Combat, 21 septembre 1948, p. 4


CONVERSATIONS AFRICAINES

JE traverse la Seine dans un autobus plein de gamins, je me perds dans les rues d’Asnières, et me voici enfin dans un salon sombre comme un temple devant Léopold Sedar Senghor.

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Kateb Yacine : Des intellectuels algériens à la France

Article de Kateb Yacine paru en quatre parties dans Combat, 4 août 1948, p. 4 ; 17 août 1948, p. 4 ; 18 août 1948, p. 4 ; 24 août 1948, p. 4.


« Peuple français, le moins raciste du monde… »

DES qu’il est question de l’Algérie, on rencontre dans la métropole beaucoup de curiosité et de bonne volonté, mais aussi, il faut le dire, une ignorance inquiétante des problèmes de ce pays. Problèmes qui, à force d’incurie, sont devenus de véritables drames. La presse a-t-elle, ici, rempli son rôle ? A-t-elle informé les Français comme elle le devait, même si elle avait à leur apprendre des échecs ? Le pouvait-elle ?

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Meulan : trafic d’esclaves

Dossier paru dans Tout !, n° 5, 10 décembre 1970, p. 4


Après 2 jours de délibération politique la cour de sûreté de l’Etat a condamné Marc Hatzfeld à 3 ans de prison avec sursis.

Nous savions avant le commencement du procès que le pouvoir voulait donner de la prison ferme. Il a dû reculer car au procès a éclaté d’une manière irréfutable le scandaleux trafic de l’embauche de la région de Flins.

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Lettre d’un comédien algérien à « Tribune algérienne »

Lettre publiée dans Tribune algérienne, n° 8, novembre 1976, p. 6-7.

Chers Camarades,

La prise de position de la direction du Théâtre National Algérien (TNA) (avec à sa tête Mohammed BOUDIA assassiné en 73 par les services secrets israéliens à Paris), au lendemain du coup d’Etat militaire de Boumediene du 19 Juin 65, a entraîné comme vous le savez sans doute, l’exil de la majeure partie de la direction du TNA, des animateurs et des comédiens.