Article de Pierre Monatte paru dans La Révolution prolétarienne, n° 70 (371), mars 1953, p. 29-30
Un bon livre documenté et sérieux qui rend intelligible la série de drames qui se sont succédé en Pologne de la Libération à maintenant.
Article de Pierre Monatte paru dans La Révolution prolétarienne, n° 70 (371), mars 1953, p. 29-30
Un bon livre documenté et sérieux qui rend intelligible la série de drames qui se sont succédé en Pologne de la Libération à maintenant.
Article paru dans Socialisme ou Barbarie, Volume IV (8e année), juillet-septembre 1956, n° 19, p. 116-120
Les ouvriers polonais viennent de répondre à leur manière au XXe Congrès. Tandis que dans le monde entier les dirigeants communistes rusent pour contenir les formidables remous que propage la déstalinisation, à Poznan, métallos et cheminots ont formulé sans qu’on les y convie leur propre critique qui est celle des armes : les ouvriers de l’usine Staline ont débrayé le 28 au matin, tenu un meeting monstre, appelé à leur aide les travailleurs des autres entreprises, et, après avoir défilé en scandant « c’est notre révolution. Du Pain. Démocratie. Liberté. A bas les bonzes » ils ont attaqué la prison et les Bureaux des services de sécurité. Le très libéral Cyrankiewicz peut bien insinuer que les révoltés sont des ouvriers arriérés et le sinistre Courtade les traiter de chouans, l’explosion de Poznan est trop forte pour qu’on puisse en dissimuler le sens : les ouvriers ne s’accommodent pas de la déstalinisation ; il ne leur suffit pas que les dirigeants sacrifient un ou deux de leurs anciens collègues terroristes et qu’ils affichent une soudaine horreur de la dictature stalinienne, ils veulent du pain, la liberté, la démocratie — bref ce qu’ont toujours voulu les ouvriers dans tous les régimes d’exploitation dès qu’ils sont entrés en lutte.
Article paru dans Front libertaire des luttes de classes, n° 5, février 1971, p. 4
Une nouvelle fois l’apparence vient d’être renversée : le dernier bastion de la « stabilité » policière dite socialiste s’est écroulé, sous les coups de boutoir du prolétariat polonais.
Gomulka est allé rejoindre Khrouchtchev, Dubcek, Rakosi, Gero et consorts dans les geôles « socialistes » déguisées en maisons de repos.
Éditorial paru dans Quatrième Internationale, 29e année, n° 48, mars 1971, p. 1-5
Les événements de Pologne de décembre 1970, ceux de Gdansk et de Lódz en janvier et février de cette année, démontrent que nous nous trouvons en présence d’un mouvement de fond de la classe ouvrière polonaise à l’échelle nationale. Loin d’avoir été brisé dans l’œuf par les fusillades dans les premiers jours, il a pris une ampleur croissante et de ce fait a posé des problèmes extrêmement difficiles en premier lieu aux dirigeants polonais, et a porté en outre la crise du stalinisme international à un niveau plus élevé que jamais.
Article paru dans Informations Correspondance Ouvrières, n° 101-102, janvier-février 1971, p. 3-8
Comme dans les explosions passées de la lutte de classe dans les pays capitalistes d’État (branche orientale du capitalisme), les travailleurs polonais viennent de marquer les limites du pouvoir de la classe dominante (que ce soit l’ancienne classe du parti — dirigeants politiques — ou les nouvelles classes de technocrates — dirigeants de l’économie).
Article de Gaston Davoust dit Henry Chazé paru dans les Cahiers du Communisme de Conseils, n° 8, mai 1971, p. 3-14
« Toute révolution nouvelle commence non sur la base où débuta la précédente, mais en partant du point où la révolution antérieure a subi un enrayement mortel »
Ciliga – L’insurrection de Cronstadt – La Révolution Prolétarienne, sept. 1938
Article paru dans Le Prolétaire, n° 368, 11 décembre 1982 au 20 janvier 1983, p. 4
Avec le « mouvement du printemps » 80, le mouvement de masse étudiant redémarra avec un souffle nouveau, comme l’atteste la mise sur pied d’une coordination universitaire à Alger qui englobait non seulement des étudiants de plusieurs filières (Sciences éco, Droit, Médecine) mais qui surtout travaillait en liaison avec la coordination de Tizi-Ouzou.
Article de Pierre Naville paru dans Arguments, n° 4, juin-septembre 1957, p. 1-4.
Les jeunes camarades se sont intéressés à l’action des Conseils ouvriers dans les événements de Pologne et de Hongrie depuis octobre 1956, et depuis quelques années en Yougoslavie. Mais pourquoi s’imaginent-ils que l’apparition de tels Conseils est un fait absolument nouveau ? Et pourquoi font-ils souvent à leur sujet de la métaphysique au lieu d’étudier avec soin leur rôle, les transformations de leurs fonctions, les résultats de leur activité, etc… ?
Article paru dans Le Prolétaire, n° 398, octobre-novembre 1988, p. 1-2
Les émeutes qui ont enflammé durant une sanglante semaine une bonne partie du pays ne se réduisent pas à un « coup de fièvre de la jeunesse », mais sont l’expression d’un mouvement social aux origines indiscutablement prolétariennes (1).
Article paru dans Courant alternatif, mensuel édité par l’Organisation communiste libertaire, n° 37, juin 1984, p. 12-13.
A l’heure où il devient de bon ton de parler de la « montée de l’intégrisme musulman » – même C.A. s’y met – il convient d’être prudent dans l’analyse d’un phénomène qui nous est très étranger. Deux dangers : le premier, la généralisation : puisqu’il y a montée de l’intégrisme musulman, la montée serait le fait de tous les pays islamisants ; le second, le manque de rigueur dans la définition du mot « intégrisme ». L’intégrisme n’est pas la pratique ou la présence d’une religion ; il s’agit bien de fanatisme et de sectarisme. En ce sens, l’Algérie me parait une situation particulière dans le monde musulman ; situation intéressante à étudier, tout en restant prudent quant à l’analyse très fragile puisque sujette à remise en question permanente (l’Algérie n’est pas à l’abri d’une flambée d’intégrisme).
Article paru dans Le Communiste, organe central en français du Groupe communiste internationaliste, n° 14, juillet 1982, p. 36-37.
Article paru dans Révolution internationale, n° 1, décembre 1972, p. 12-16.
I
La formation de nouvelles nations n’est, et n’a jamais été une tâche historique du prolétariat. Tout au contraire. La nation est le cadre géo-économique spécifique au capitalisme, et la révolution prolétarienne entraînera l’élimination des nations.
J’ai choisi de partager cet appel daté de novembre-décembre 1956 et paru en mai 1957 dans la revue dirigée par Maurice Nadeau, Les Lettres nouvelles. Parmi ses initiateurs, on retrouve Jean Duvignaud et Edgard Morin. Le premier était membre du bureau du Comité pour la libération de Messali Hadj et des victimes de la répression. Le second s’est insurgé contre les calomnies visant les messalistes et a eu l’occasion de revenir sur son engagement dans de nombreuses publications. Je suis revenu sur certains enjeux de ce microcosme anticolonialiste dans mon article « Face à la guerre d’Algérie : transactions anticoloniales et reconfigurations dans la gauche française ».
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