Je suis très heureux d’annoncer à mes amis, camarades et lecteurs, ma présence à la 30ème édition du Maghreb des livres, ce samedi 1er juin à l’Hôtel de ville de Paris (3, rue de Lobau, Paris 4e).
Étiquette : éducation
Les leurs, les miens, les nôtres
Mon dernier texte intitulé « Les leurs, les miens, les nôtres » a été mis en ligne hier sur le blog « Le Buisson » en soutien aux grévistes de l’éducation en Seine-Saint-Denis.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis, camarades et lecteurs la tenue d’une causerie populaire libertaire autour de mon dernier livre intitulé Le Remplaçant. Journal d’un prof (précaire) de banlieue.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis, camarades et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon dernier livre intitulé Le Remplaçant. Journal d’un prof (précaire) de banlieue.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis, camarades et lecteurs la tenue de deux rencontres autour de mes derniers livres.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis, camarades et lecteurs la tenue de deux nouvelles rencontres autour de mon dernier livre intitulé Le Remplaçant. Journal d’un prof (précaire) de banlieue.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis, camarades et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon dernier livre intitulé Le Remplaçant. Journal d’un prof (précaire) de banlieue.
Appel paru dans Le Populaire, 4e année (2e série), n° 383, 4 mai 1919, p. 3
Nos camarades des Jeunesses Socialistes ont tenu leur Congrès au moment où le Parti Socialiste tenait le sien. Celui-ci a fait passer celui-là au second plan et il faut le regretter car le travail qui y fut fait présente un réel intérêt. D’ailleurs, l’action des Jeunesses Socialistes grandit chaque jour, sous l’impulsion des événements et la jeunesse ouvrière de France ne peut pas ne pas comprendre qu’elle doit se donner tout de suite à l’action socialiste, si elle veut s’éviter pour l’avenir les massacres des guerres capitalistes.
Avant de clôturer leur Congrès, nos camarades des Jeunesses ont rédigé un appel à la Jeunesse ouvrière de France et à celle de tous les pays. Nous donnons ici les plus larges extraits de ce manifeste :
Article de Madeleine Pelletier paru dans Le Libertaire, nouvelle série, deuxième année, n° 63, 4 avril 1920, p. 3
Pessimiste de mon naturel, je ne vois pas la révolution immédiate en France. Notre prolétariat, très matériel dans sa majorité, n’a guère tendance à bouger lorsqu’il mange à sa faim. Malgré la vie chère, ses salaires lui donnent du pain et le cinéma ; cela suffit sinon aux ouvriers conscients, du moins aux autres.
Article d’Henry Siriez paru dans La Vie Socialiste, 6e année, n° 203, 20 septembre 1930, p. 8-11
Si les hommes de la Révolution poussent jusqu’au bout le principe révolutionnaire et si les chrétiens poussent jusqu’au bout le principe de l’Église, c’est dans une société unie en apparence, le plus prodigieux conflit qui se puisse imaginer.
(Jean Jaurès, J.O., janvier 1910)
Il est de bon ton dans le Parti, de médire des « bouffeurs de curés ». Les moins sévères leur accordent un regard de compassion et de miséricorde. Car le « bouffeur de curés » sent l’hérésie. L’anticléricalisme ? Fi ! Laissons cette chose grossière aux petits bourgeois cléricaux et libres penseurs : les exigences de la lutte de classe veulent que nous nous cantonnions strictement sur le plan économique. Et les querelles philosophiques de la bourgeoisie ne sont-elles point qu’amusettes faites pour détourner le prolétariat militant de l’action spécifiquement socialiste ?
Je suis très heureux d’annoncer à mes amis, camarades et lecteurs que la soirée de lancement de mon nouveau livre, intitulé Le Remplaçant. Journal d’un prof (précaire) de banlieue, aura lieu jeudi 7 septembre à 20h à la librairie Quilombo : 23, rue Voltaire 75011 Paris.
Révolte de la jeunesse ?
Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 52, juin 1963, p. 1-3
On constate avec inquiétude et malaise que les jeunes supportent de plus en plus mal toute forme concrète d’oppression : ils ne respectent ni leurs parents, ni leurs maîtres, ni les anciens « pleins d’expérience », ni les traditions. Les jeunes sont-ils en révolte contre cette société ? ou au contraire conformistes par rapport aux satisfactions qu’elle propose ? ou les deux en même temps ?
Article de Kateb Yacine paru en quatre parties dans Combat, 4 août 1948, p. 4 ; 17 août 1948, p. 4 ; 18 août 1948, p. 4 ; 24 août 1948, p. 4.
« Peuple français, le moins raciste du monde… »
DES qu’il est question de l’Algérie, on rencontre dans la métropole beaucoup de curiosité et de bonne volonté, mais aussi, il faut le dire, une ignorance inquiétante des problèmes de ce pays. Problèmes qui, à force d’incurie, sont devenus de véritables drames. La presse a-t-elle, ici, rempli son rôle ? A-t-elle informé les Français comme elle le devait, même si elle avait à leur apprendre des échecs ? Le pouvait-elle ?
La grève des enseignants
Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 26, février 1961, p. 11-12
« Actuellement la profession d’instituteur n’attire plus les jeunes : plus de cent classes n’ont pas de maîtres dans la Seine ; les maîtres malades ou appelés au Service Militaire ne souvent pas remplacés, les débutants ne peuvent recevoir aucune formation professionnelle sérieuse… C’est en fin de compte les enfants qui sont gravement lésés par la médiocrité des traitements des instituteurs et l’insuffisance du budget de l’EDUCATION NATIONALE ».
Le rendement à l’école primaire
Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 19, juin 1960, p. 11-12
Monsieur l’Inspecteur vient d’expliquer à un jeune instituteur comment il fallait travailler dans la classe.
L’emploi du temps des professeurs
Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 46, décembre 1962, p. 6-8
« Etre professeur c’est un métier agréable. Evidemment on ne gagne pas beaucoup, mais on a du temps. On sort du travail à l’heure du goûter, on a des vacances, des jeudis, des demi-journées chez soi, des récréations, des horaires hebdomadaires de 18 ou de 14 heures. »
Montserrat : Retour d’Algérie
Article de Montserrat paru dans Le Monde libertaire, n° 132, mai 1967, p. 8-9
En tant que libertaires, nous ne pouvons pas rester indifférents à la révolution algérienne. C’est pourquoi profitant de mes vacances, je me suis rendue en Algérie pour voir de près quelles en étaient les réalisations quatre ans après l’indépendance. Je ne prétends pas vous donner des connaissances économiques, sociologiques précises. Mais simplement un aperçu de ce que j’ai observé, vu, et entendu, au cours de cinq semaines de vacances. L’article est donc une simple énumération de ce que tout touriste peut apprendre au cours d’une promenade dans une casbah, au cours d’une conversation avec le chauffeur d’un car, ou avec un garçon de café, ou lors d’un séjour dans une auberge de jeunesse. J’ai seulement tenté de porter un jugement libertaire sur ces divers clichés. D’ailleurs ils traduisent mieux que toute étude, ce qu’est véritablement l’Algérie actuelle, quelles sont ses aspirations futures. Ces clichés nous amèneront à parler entre autres, du rôle considérable de la religion, qui détermine la condition des femmes algériennes, des efforts faits sur le plan de la scolarité, du malaise social et du chômage, enfin de la « fameuse autogestion algérienne ».
La journée d’action laïque
Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 14, janvier 1960, p. 10-12
Le 22 décembre a eu lieu la Journée Nationale d’action laïque. Cela consistait pour les instituteurs, à « célébrer dans leurs classes l’école laïque et l’idéal qu’elle incarne ». Toutes les précautions avaient été prises pour que notre action resta dans le « cadre des instructions officielles ». Le matériel nous avait été fourni : il fallait commenter un passage de la lettre de Jules Ferry aux instituteurs. Inquiète malgré la modération et le caractère général de cette lettre, la Direction de l’Enseignement nous faisait, le matin même, parvenir une note nous recommandant de respecter scrupuleusement la neutralité. Du coup, la lettre de Jules Ferry semblait déjà trop révolutionnaire à certains.
Guy Martin : Avenir algérien
Article de Guy Martin paru dans Le Libertaire, n° 262, 30 mars 1951
AUCUN élément marquant en Algérie. Rien de nouveau outre-mer, si ce n’est le retour au calme après la fièvre électorale. Là encore, nos prévisions — la prophétie était sans risque — se sont réalisées : truquages et violence d’une part, d’autre part, abstentions considérables (30 à 40 %, selon les centres) et enfin infime représentation de « gauche ». Autre événement : la démission du proconsul Naegelen Marcel-Edmond. En bref, rien qui vaille la peine qu’on en parle. Cela me permet de reprendre ce projet que j’avais fait, de reparler du problème nationaliste Dans le « Lib » du 16 février 1951, notre camarade Saïl Mohamed, au long d’un excellent article (La mentalité Kabyle), mettait en relief la duperie nationaliste et le farouche fonds d’individualisme tempéré de fédéralisme du peuple kabyle.
Article de Fernand Doukhan paru dans Le Libertaire, n° 246, 8 décembre 1950, p. 2
EN 1945, l’administration algérienne élabora un plan de scolarisation échelonné sur 20 ans, qui devait scolariser 1.250.000 enfants.
Par un rapport présenté par M. Bertrand, rapporteur général de la Commission de l’Education Nationale auprès de l’Assemblée Algérienne, au moment de la discussion du budget de 49, on pouvait apprendre que : les crédits proposés s’élevaient à 3 milliards 231 millions, au lieu de 12 milliards 206 millions, qu’il fallait compter au 1er novembre un reliquat de 3.869 classes et 2.100 logements, que le retard du plan de coordination pour les années 45 jusqu’à 49 s’élevait à 1.200 classes, que sur les 1.800 classes nouvelles, 1.072 fonctionnaient à mi-temps.
Le comité de scolarisation réunissant les délégués du syndicat des instituteurs, des partis politiques (sauf le P.C.A. et les partis nationalistes, ces derniers s’étant retirés en raison de leur désaccord sur la laïcité), le M.P.F., la Libre Pensée, le M.F.A., etc., où les délégués du S.N.I. sont « persona grata », fait remarquer dans une lettre envoyée au président de l’Assemblée Algérienne qu’il fallait reprocher, en plus de ce fameux plan, d’avoir oublié de compter avec un excédent de naissances annuelles de 150.000 unités et que « faute de crédits, la reconduction, d’année en année, risque de devenir continuelle, que la situation de la scolarité à temps réduit ne fera qu’empirer et que tous les enfants d’âge scolaire ne pourront pas être scolarisés ».
Algérie : L’Islam et la religion
Article signé B.C. paru dans L’Internationale, n° 34, juin 1965, p. 7
Alger, le 28-5-65.
UN phénomène curieux étonne le militant qui vient visiter l’Algérie : la continuelle référence à l’Islam. A chaque pas, en ville, à la campagne, il sent l’emprise quotidienne de la religion sur la vie. Le décalage entre les textes prévoyant la liberté de pensée et la réalité est si grand que l’on doit, si l’on veut arriver à une connaissance exacte de l’état actuel de la Révolution algérienne, ne pas se contenter d’une exégèse des lois, textes et résolutions officielles, mais aussi, et surtout peut-être, réfléchir sur des exemples concrets.
Article paru dans El Jarida, n° 8, 21 février 1970
Les 1 300 élèves du lycée arabisant de BATNA (« Abbès Laghrour ») se sont mis en grève pour protester contre leurs conditions de vie déplorables : éternisation des locaux « provisoires » dans une caserne désaffectée, absence totale de chauffage, EAU rationnée à un verre par repas et un litre tous les 2 jours pour se laver !
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