« Le FLN, mirage et réalité », tel est le titre de mon nouvel article qui vient de paraître dans le 67ème numéro de ContreTemps. Revue de critique communiste.

« Le FLN, mirage et réalité », tel est le titre de mon nouvel article qui vient de paraître dans le 67ème numéro de ContreTemps. Revue de critique communiste.

Article paru dans La Petite République, 5 avril 1905

A l’hôtel des Sociétés savantes. – Une conférence-controverse. – Projets et contre-projets
La conférence-controverse sur la séparation des Eglises et de l’Etat, organisée par l’Association nationale des libres-penseurs, qui a eu lieu hier soir, à l’hôtel des Sociétés savantes, a été des plus intéressantes.
Communiqué paru dans Le Travailleur, 5 avril 1905 ; suivi de « A propos de la Séparation des Eglises et de l’Etat » paru dans Le Travailleur, 13 avril 1905

Ce que demandent les Libres-Penseurs :
Le Secrétariat du Congrès de Paris nous adresse la communication suivante :
Article d’Henri Ghesquière paru dans Le Travailleur, 2 février 1905

Le fanatisme anticlérical, qui entraîne parfois des socialistes à prendre fait et cause pour l’Etat contre l’Eglise, fait oublier à ces frères de la même cause d’émancipation sociale, que l’Etat est aussi, autant que l’Eglise pour ne pas dire davantage, un instrument de domination capitaliste que le prolétariat socialiste et révolutionnaire aura à conquérir pour détruire ensuite dès que la prochaine révolution sociale aura accompli sa tâche rénovatrice.
À l’occasion du 120ème anniversaire de la loi sur la séparation des Églises et de l’Etat, j’aurai l’honneur d’animer une conférence-débat sur le sujet, le samedi 6 décembre 2025 à 14h à l’EDMP : 8, impasse Crozatier 75012 Paris (métro Reuilly-Diderot).
Résolution du congrès du Parti socialiste de France tenu à Lille du 9 au 11 août 1904 suivie par la résolution du Congrès socialiste international tenu à Amsterdam du 14 au 20 août 1904, publiées et présentées dans Le Socialiste, 7-27 août 1904

Le citoyen Vaillant demande que le Parti insiste sur le devoir de tout militant et de tout élu socialiste de s’opposer par tous les moyens aux entreprises coloniales.
Résolution du congrès socialiste international de Paris parue dans La Fronde, 28 septembre 1900 ; Le Petit sou et La Petite République, 29 septembre 1900 ; Le Socialiste, 21 octobre 1900

Le congrès socialiste international tenu à Paris en 1900,
Considérant,
Que le développement du capitalisme mène fatalement à l’expansion coloniale, cette cause de conflits entre les gouvernements ;
Résolution du treizième congrès du Parti ouvrier français tenu à Romilly-sur-Seine et parue dans La Petite République, 12 septembre 1895

Sur la question coloniale, le citoyen Paul Lafargue, au nom du conseil national, fait un rapport très complet et très documenté, dans lequel il montre tous les dangers et tous les inconvénients de la politique coloniale.
Après une intéressante discussion à laquelle prennent part plusieurs délégués, le congrès adopte à l’unanimité la résolution suivante :
Etude de Paul Vigné d’Octon parue en quatre parties dans La Revue anarchiste, n° 10, octobre 1922 ; n° 11, novembre 1922 ; n° 12, décembre 1922 ; n° 13, du 20 janvier au 20 février 1923

LA LITTERATURE ARABE
I
A l’heure où plus que jamais sévit, non seulement au Maroc, mais dans toute notre Afrique du Nord, le régime du vol, du massacre et de la spoliation, à l’heure où se multiplient les bombardements des villages marocains par avions, et les hécatombes de ceux qui persistent à défendre leur pays contre l’envahisseur cupide et cruel, à l’heure enfin, où les Arabes d’Algérie et de Tunisie, bien qu’ayant laissé 80.000 des leurs dans les tranchées subissent, plus brutal que jamais le Code féroce et honteux de l’Indigénat, il me plaît de montrer ici que ces victimes de la Force ne sont pas les brutes et les sauvages, la race inférieure que le vainqueur ne cesse de nous présenter, sans doute pour atténuer son crime. Et pour cela, il me suffira de dire, ici, ce que furent à travers les siècles l’âme poétique et le génie littéraire des vaincus.
Thèse du Comité central du Parti communiste français parue dans les Cahiers du bolchévisme, n° spécial, 22 mai 1926

Les migrations contemporaines constituent un facteur social important, inhérent à l’ordre capitaliste.
« La révolte d’Eureka : De la ruée vers l’or à la justice sociale », tel est le titre de mon nouvel article paru dans le cinquième numéro de Brasero.

Article signé E. Sirius paru dans La Pensée libre, n° 66, 28 mai 1905

Les cléricaux battus en France vont essayer de remporter une victoire en Algérie. S’ils la perdent, ce ne sera pas la faute de Colin.
Article de Georges Adèce paru dans Les Semailles, n° 1, 20 juillet 1905

Encore que la teneur de certains articles la rende contestable, il apparaît éminent à l’opinion publique, qu’on peut appeler l’opinion aveugle, que la décision de la Chambre des députés est bien la Séparation des Eglises et de l’Etat.
Article de Léon Le Ménagé dit Albert Tanger paru dans Le Socialiste, 21e année, n° 130, 16-23 avril 1905

LE SOCIALISME A LA CHAMBRE
Lundi est venu en discussion le contre-projet du citoyen Allard, dont il a été parlé déjà dans le Socialiste, et que nos camarades connaissent. Cette discussion a permis à nos camarades Allard et Vaillant d’exposer à la tribune ce que les socialistes révolutionnaires entendent par séparation des Eglises et de l’Etat.
Article de Georges Paul paru dans Le Libertaire, du 9 au 16 avril 1905

L’agitation anticléricale qui se poursuit depuis l’affaire Dreyfus vient d’aboutir à sa conséquence logique : le cabinet Rouvier vient de déposer à la Chambre un projet de Séparation des Eglises et de l’Etat, qui ne peut manquer d’être adopté.
Article d’Alexandre-Marie Desrousseaux dit Bracke paru dans Le Socialiste, 21e année, n° 123, 26 février-5 mars 1905

Puisqu’on va, paraît-il, mettre en discussion un jour ou l’autre le fameux projet dit de « séparation des Eglises et de l’Etat », il va falloir plus que jamais en faire le thème des discussions dans la presse et dans les réunions du parti.
Article d’Alfred Amiguet paru dans Le Réveil communiste-anarchiste, année XIX, n° 501, 23 novembre 1918

La révolution vient-elle ? a demandé, il y a plus de vingt ans, le polémiste et écrivain français Urbain Gohier. Je ne sais comment, à l’époque, il a été répondu à la question.
Ma dernière contribution vient d’être mise en ligne sur À contretemps.

Le texte est librement accessible en cliquant sur ce lien.
Article d’André Rolland paru dans Germinal, organe de la Fédération des travailleurs socialistes algériens, n° 9, 25 juin 1905

La discussion de la loi de séparation se poursuit lentement. Que va-t-il en sortir ? Rien ou peu de chose. Le projet Briand, déjà si libéral, semble devoir se libéraliser de plus en plus.
Article de Robert Ghnassia paru dans Non !, organe central des Jeunesses socialistes d’Algérie, deuxième année, n° 5, mars 1933 et n° 6, avril 1933

C’est avec de gracieux euphémismes, de discrètes formules que la presse nous entretient, comme ça, de temps en temps, de quelque chose de louche, de quelque chose qui n’irait pas, là-bas, en Mandchourie. Opérations militaires. Expéditions punitives, qu’ils écrivent, les journaux. Que de précautions, que de pharisaïques expressions ! Ce qu’elle veut la Presse, cette vache, c’est chloroformer l’opinion, lui expliquer, comme ca, que ça n’est pas grave du tout … et puisqu’on doit s’en foute, nous, de ces histoires chinoises. C’est un règlement de compte. Histoire de faire pénétrer la Civilisation chez les barbares de la Chine. Avec ce que dégueulent les canons civilisés et les avions du progrès. Une histoire qui n’intéresse pas la France. A peine quelques Français …
Ma dernière contribution vient d’être mise en ligne sur Left Renewal Blog.

Le texte est librement accessible en cliquant sur ce lien.
Article paru dans Maghreb Etudiant, bulletin intérieur de l’Association des étudiants musulmans nord-africains, 1966-1967, 1er trimestre

Le numéro 241 de « Minute » restera dans les annales : nul, jusque-là, n’avait été aussi loin dans l’excitation à la haine raciale.
Pour protester contre ce brûlot et ses congénères, une soirée très positive a été organisée à l’issue de laquelle le communiqué de presse suivant a été diffusé et l’association, assistée de Mes Théo Bernard et Joë Nordmann intentera un procès au directeur de « Minute » :
Article paru dans Sous le drapeau du socialisme, revue de la Commission africaine de la Quatrième Internationale, n° 15, mars 1965 ; suivi de « Pourquoi ils ont tué Malcolm X », paru dans Sous le drapeau du socialisme, n° 16, avril 1965

Aux Etats-Unis, la plus grande « démocratie » du monde capitaliste, l’Etat est au service des monopoles qui exploitent le monde entier.
Déclaration parue dans Quatrième Internationale, 23e année, n° 24, mars 1965

La mort de Malcolm X, assassiné à un moment qui aurait pu être le début de l’œuvre de sa vraie vie, a été un coup cruel au mouvement d’émancipation aux Etats-Unis et à la cause des opprimés de tous les pays.
Article paru dans La Révolution prolétarienne, n° 9, septembre 1925

Les chefs de la Deuxième Internationale ont trahi le socialisme et les intérêts de la classe ouvrière. Depuis 1914, ils font, au sein du prolétariat, la besogne de la bourgeoisie. Ils ont perdu, dans l’abandon de leur doctrine de lutte de classe, toute retenue et toute pudeur. Ce sont là des vérités premières que des faits nouveaux confirment tous les jours et qu’il n’est pas mauvais de répéter sans se lasser.
Résolution du Comité exécutif de l’Internationale Ouvrière Socialiste, réuni les 9-10 mai 1925 à Paris, parue dans Le Populaire, 18 mai 1925

Le Comité Exécutif a examiné la situation en Bulgarie en se basant, d’une part, sur un mémoire du parti socialiste bulgare et, d’autre part, sur des documents et des rapports qui lui étaient parvenus de sources différentes. Le résultat de ces délibérations a été la résolution suivante qui a été votée à l’unanimité :
Article paru dans Le Libertaire, 4 juillet 1925

(Lettre d’un camarade bulgare).
Depuis longtemps je devais vous écrire – vous décrire les horreurs de la réaction qui sévit. Si je ne pus pas vous écrire jusqu’à présent, c’est à cause des circonstances créées par les derniers événements. Il nous est interdit toute possibilité de communication tant avec les camarades de province qu’avec l’étranger.
Article paru dans Le Libertaire, 25 avril 1925

Le 26 mars 1923, le gouvernement agrarien a porté un coup mortel au peuple bulgare, et préparé par cela même le coup d’Etat du 9 juin 1923 qui porta Tsankoff au pouvoir.
Article paru dans Le Drapeau rouge, 1er mai 1930

Depuis le 1er janvier se déroulent, en Algérie, les fêtes du Centenaire de l’occupation de ce pays par les Français.
A cette occasion, les propriétaires, les patrons, les banquiers, le gouvernement français essayent, sur tous les tons, de persuader les ouvriers et les paysans de France qu’ils sont alles dans votre pays pour vous donner la civilisation, que c’est avec douceur qu’ils se sont installés chez vous, que tous les Algériens sont heureux de les avoir dans leur pays.
Lettre d’Albert Camus et René Char parue dans Combat, 14 mars 1949

Nous lisons dans Combat que deux tirailleurs algériens ont été condamnés à mort par le tribunal militaire d’Alger pour désertion à l’ennemi. Leur section tout entière se serait livrée à l’ennemi, il y a neuf ans, dans la Meuse, en pleine débâcle.
Article signé Andrée L. paru dans Le Marxiste-Léniniste, n° 46, novembre-décembre 1980

MEMOIRE
Nous publierons désormais sous cette nouvelle rubrique, MEMOIRE, des textes sur les évènements, dans l’histoire, dont le mois écoulé avant la sortie du ML marque l’anniversaire, qu’ils soient des témoignages, comme celui-ci, ou des éléments d’histoire, en repérant les origines et l’avenir.
Que notre mémoire soit ainsi un modeste hommage aux peuples révoltés depuis l’origine des temps de classe, et, à travers la reconnaissance de leur lent et difficile parcours vers le communisme, fonde aussi une tranquille certitude sur notre cause.
Article signé G. V. paru dans Sous le drapeau du socialisme, n° 108-109, novembre-décembre 1988

Après huit années de guerre de libération contre la France, après les énormes sacrifices consentis à la cause de son indépendance (un million de morts), tous les révolutionnaires de la planète espéraient que, malgré toutes les difficultés qui s’accumuleraient sur son chemin, le peuple algérien, en 1962, parviendrait à reconstruire son pays sur la base du socialisme. C’est-à-dire à travers une démarche politique consciente, de transition du capitalisme au socialisme, prenant en compte correctement l’état de la situation économique pour s’engager dans le développement de ses forces productives par l’autogestion sociale généralisée, la démocratie politique de masse.
Article de Pierre Mualdès paru dans Le Libertaire, 5 septembre 1924

Aux portes des usines, à l’embauche des chantiers, ils sont là, innombrables, reconnaissables à leur teint basané, à leur accoutrement différent. Les ouvriers français de France y sont également, escomptant le boulot mal payé, certes, mais qui procurera à la maisonnée le pain attendu. Et dans le fonds d’eux-mêmes, inconsciemment, ils maugréent contre ces intrus, ces « sidis » qui leur font une concurrence qu’ils estiment déloyale et qui, souvent pour un salaire moindre, vont les empêcher de trouver le travail dont ils ont tant besoin. Il n’y a pas que les indigènes algériens, mais aussi des pauvres diables de toutes nationalités : Polonais, Tchèques, Hongrois, Allemands, Italiens, Espagnols, etc., qui, chassés de leurs pays pour des raisons diverses, viennent solliciter des exploiteurs français leur maigre gagne-pain.
Article d’Yvonne Suiram paru dans Le Libertaire, 28 septembre 1924

C’est à tous les camarades, hommes ou femmes que je veux m’adresser aujourd’hui, en leur parlant des indigènes algériens, si méprisés, si bafoués parmi le peuple français.
Oui, camarades, nous protestons contre les Américains, qui ne veulent pas admettre les noirs dans les lieux publics : transports en commun, théâtres, etc., et nous, habitants d’un pays qui a la réputation d’être hospitalier et accueillant à tous, nous maltraitons ceux que nous avons attirés chez nous en leur promettant le bien-être qu’ils ne peuvent plus trouver chez eux, depuis que nos généraux assassins sont allés porter la civilisation à coups de fusil et de canon.
Article de Magdeleine Paz paru dans Le Populaire, 22 juillet 1936

LA Commission coloniale, nommée par le 33e congrès du Parti, est chargée d’une besogne immense.
L’une de ses tâches – et non la moindre – consiste à informer les militants de la situation actuelle aux colonies, de les mettre en présence des revendications des peuples colonisés, de les appeler à les soutenir, de leur montrer, enfin, la gravité du problème colonial et l’impérieuse nécessité de le résoudre sans délai.
Article d’Elie Kamoun paru dans La Lutte ouvrière, n° 6, 31 juillet 1936 ; suivi de « Pour une assemblée constituante », n° 7, 8 août 1936

La population algérienne indigène comme européenne est des plus hétéroclites. La partie indigène se compose d’une multitude de races. Berbères, Kabyles, Mozabites, Turcs, etc. et cela est important. Car entre elles de vieilles haines existent, attisées aujourd’hui par l’impérialisme. Par ailleurs il y a l’élément juif.
Article de Mohamed Saïl paru dans Le Libertaire, quatrième série, trente-et-unième année, n° 4, 25 avril 1925

Notre cri d’alarme de septembre dernier n’a pas été entendu. Le fameux décret-loi est appliqué depuis cinq mois, et nos camarades indigènes algériens élevés au rang de grand prolétariat par le séquestre, les expropriations et la mercante, n’ont même plus la suprême ressource de procurer à leur marmaille famélique une maigre galette d’orge en louant leurs bras hors de la colonie, dans les usines de France, qu’ils ont contribué à sauver de la horde germanique (style patriotard.)
Article paru dans Et-Thaoura, n° 2, août 1981

« Les événements qui secouent depuis Samedi plusieurs villes marocaines dont ( … ) Casablanca ( … ) viennent confirmer la gravité de la situation que vivent les masses marocaines exploitées par le grand Capital et les multinationales et acculées à subir les conséquences désastreuses de la guerre d’agression que mène le régime de Rabat contre le peuple Sahraoui ».
Article de Mustapha Khayati publié anonymement dans Sou’al, n° 1, décembre 1981

XXX
Lettre de Casablanca
Chers amis,
Votre prospectus de présentation de Sou’al m’est parvenu par l’intermédiaire d’amis Français. J’espère que votre revue se fera la voix de tous ceux qui, dans nos pays, sont obligés de se taire ou d’aller en prison.
Personne n’a pris ni ne prendra la défense des émeutiers de Casablanca, même si pas mal de monde dénonce la répression qui s’abat sur eux ; car ils font peur à tout le monde politique, comme ils sont la terreur des bourgeois. Dans ce qui suit, je veux non seulement donner raison aux insurgés Casablancais, mais encore leur rendre hommage en cherchant théoriquement la vérité que leur action pratique voulait exprimer.
Article paru dans El-Oumami, n° 17, spécial Maroc, juillet-août 1981

LA HAUSSE DRACONIENNE DES PRIX DES PRODUITS ALIMENTAIRES DE BASE DICTÉE PAR LE FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL (FMI) A ÉTÉ LE DÉTONATEUR DE L’EXPLOSION DES MASSES PROLÉTARISÉES ET EXPLOITÉES MAROCAINES. LA COLÈRE OUVRIÈRE ET POPULAIRE QUI GRONDE DEPUIS QUELQUES ANNEES DÉJA, ET QUE LA « MARCHE VERTE » A RÉUSSI À DÉVIER MOMENTANÉMENT, RENVOIE À LA SITUATION SOCIALE DRAMATIQUE DANS LAQUELLE SONT PLONGÉES LES MASSES EXPLOITÉES.
Discours prononcé par Ahmed Ben Bella, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, 17e session, 1147e séance plénière, 9 octobre 1962

M. BEN BELLA (Premier Ministre de la République algérienne démocratique et populaire) : Au nom du peuple algérien et de son gouvernement, il m’est agréable d’exprimer à votre assemblée nos vifs remerciements pour le vote unanime qui vient de consacrer notre admission dans la grande famille des Nations Unies.
Article de Mohamed Saïl paru dans Le Libertaire, n° 401, 23 janvier 1925

C’est l’appel de détresse, c’est le cri de douleur que lancent les parias de la terre algérienne à tous les êtres vraiment humains, à tous les honnêtes gens qui ont une âme sensible et un cœur juste. Comme tout être humain, nous sommes nés pour vivre librement ; de même constitution organique, de même composition de corps, notre chair souffre comme la leur, lorsqu’elle est meurtrie par la faim et notre esprit ressent la douleur atroce de l’oppression lorsqu’elle sévit.
Article de Mohamed Saïl paru dans Le Libertaire, n° 393, 15 janvier 1925

Raymond Denis, collaborateur du « Petit Parisien » journal de la pourriture capitaliste, vient de relater, dans une série d’articles, la vie des Kabyles en France et en Algérie.
Article paru dans Le Monde du Travail, n° 2, décembre 1925

L’arrogance fasciste est de plus en plus grande. Les chemises noires se sentent les maîtres incontestés de la péninsule. Leurs manifestations nationalistes outrancières deviennent permanentes.
Article d’André Chouraqui paru dans La Jeune Garde, n° 3, 29 août 1936

N.D.L.R.
La lutte contre le colonialisme est une des tâches des révolutionnaires dont le souci est d’affaiblir, pour le mieux écraser, leur propre impérialisme. Les questions coloniales seront donc régulièrement traitées dans la Jeune Garde. Dès maintenant notre camarade André Chouraqui délégué à la propagande de la fédération des J. S. d’Alger, nous écrit : « Nous collaborons régulièrement à votre journal, pour décrire dans tous les détails la situation du peuple d’Algérie : sa misère effroyable, le sort lamentable physique et moral de sa jeunesse, ses aspirations, ses volontés ».
Article d’Eugène Guérard paru dans La Voix du peuple, 1ère année, n° 3, du dimanche 16 au dimanche 23 décembre 1900

La Chambre a entendu lundi dernier un excellent discours du citoyen Vaillant dont le résultat a été l’adoption d’un amendement à la loi sur le régime des boissons ainsi conçu :
« Le gouvernement interdira par décrets la fabrication, la circulation et la vente de toute essence reconnue dangereuse et déclarée telle par l’Académie de médecine. »
Résolution adoptée au quatrième congrès de l’Internationale syndicale rouge, parue dans Thèses et résolutions du IVe congrès de l’I.S.R. (Moscou, 17 mars-3 avril 1928), Paris, Petite bibliothèque de l’I.S.R., 1928

1. – Le IIIe Congrès et la IVe Session du Conseil Central de l’I.S.R. ont indiqué les causes sociales, économiques et politiques des migrations ouvrières. Ces causes restent les mêmes pour l’avenir immédiat. Toutefois, depuis cette époque (1924), les facteurs contribuant à activer le passage des ouvriers d’un pays à l’autre, loin de diminuer, se sont accrus. Le chômage a certainement augmenté en étendue et en profondeur. D’autre part, le déplacement et la contraction du volume des marchés, la rationalisation précipitée, l’intensification du travail et le machinisme, ont mis hors du processus de production des centaines de milliers d’ouvriers industriels qui se sont trouvés versés dans la catégorie de la main-d’œuvre superflue.
Article signé Michel-Marcel paru dans Le Travailleur, Cinquième année, n° 466, 8 octobre 1905

On annonce de Brazzaville que Gaud et Toqué viennent d’être condamnés à cinq ans de réclusion. Mais peut-être – les événements se succèdent si rapidement – ne se souvient-on déjà plus des exploits de ces deux personnages. Les affaires Jaluzot, Cronier et Gallay sont bien plus passionnantes.
Résolution adoptée au troisième congrès de l’I.S.R. tenu à Moscou en juillet 1924, publiée par la Petite Bibliothèque de l’Internationale Syndicale Rouge ; suivie de « La question de l’émigration au IIIe congrès de l’I.S.R. » par Julien Racamond, paru dans La Vie ouvrière, 8 août 1924

1. L’émigration des travailleurs de leur pays d’origine leur est imposée par l’exploitation capitaliste. Les salaires de famine et les mauvaises conditions de travail, les persécutions politiques, sont autant de causes d’exode pour les prolétaires des différents pays.
Article signé L.G. paru dans La Vérité, n° 229, 5 janvier 1935

ARGUMENTS FASCISTES
Du Travail au Français ! ! ! Du travail aux français : phrase qui sonne et qui malheureusement porte sur l’esprit des masses non éclairées.
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