Document consulté aux Archives nationales d’outre-mer [4 I 199].
ELECTIONS MUNICIPALES
COMMUNE D’EL-BIAR
DEUXIEME COLLEGE
Document consulté aux Archives nationales d’outre-mer [4 I 199].
ELECTIONS MUNICIPALES
COMMUNE D’EL-BIAR
DEUXIEME COLLEGE
Communiqué paru dans le quotidien Alger Républicain, le 31 mai 1949.
Budget communal – Les élus municipaux MTLD nous communiquent :
Communiqué paru dans le quotidien Alger Républicain, le 17 février 1949.
Les conseillers municipaux MTLD nous communiquent : les élus MTLD de Kouba communiquent à la population les raisons qui les ont amenés à voter contre le budget primitif de 1949, à la séance du conseil municipal du 5 février.
Article paru dans Alger Républicain, 27 juin 1951.
Signée par MM. Ferroukhi, Justrabo et Francis, délégués à l’Assemblée algérienne
MOTION COMMUNE MTLD-PCA-UDMA
POUR L’AMNISTIE A L’OCCASION DE L’AID-SEGHIR
Paru dans L’Algérie libre, n°41, 19 janvier 1952 ; poème publié dans le recueil Epreuves.
Lesquels sont les sauvages ?
Papillons bilingues du MTLD affichés sur les murs d’Algérie en avril 1952.
! أ يها الشعب التونسي
Document de la Commission centrale de presse et d’information (CCPI) du MTLD.
C.C.P.I.
QUELQUES MOTS A CONNAITRE
DANS LES DEUX LANGUES
Nos militants et responsables qui s’expriment en français éprouvent le besoin d’avoir un vocabulaire en arabe pour leur faciliter l’expression de leurs idées.
C’est dans ce but que nous publions cette feuille. Les militants lettrés en arabe en profiteront également puisqu’ils pourront – dans la mesure où ils savent lire le français – connaitre des mots français couramment employés dans le langage politique et dans la littérature du Parti.
Article paru dans L’Humanité, 9 octobre 1953.
Aujourd’hui à 14h, obsèques de Mme Messali Hadj à Pont-St-Vincent près de Nancy
Hier matin, le corps de Mme Messali Hadj est arrivé dans son petit village natal de Pont-Saint-Vincent, près de Nancy accompagné par ses enfants Ali et Djenina Messali.
Article paru dans La Vérité, n° 323, 23 octobre au 5 novembre 1953.
L’odieux d’un petit ministre dénommé Martinaud-Déplat a interdit à Messali Hadj d’assister aux derniers moments de son épouse. Les provocations se sont poursuivies pour tenter d’interdire à Messali de participer aux obsèques. Il a fallu cependant que le Gouvernement recule, car l’opinion publique ouvrière et démocrate a été soulevée d’indignation par la mesquinerie et l’indigence des mesures qu’aurait voulu prendre ce ministre.
Communiqué du MTLD paru dans L’Algérie libre, le 3 octobre 1953.
Mme MESSALI est décédée vendredi 2 octobre, à 11 heures à la clinique des Glycines. Dans le coma depuis le 24 septembre, et malgré les soins prodigués par les médecins, elle n’a pu reprendre connaissance. Elle a rendu le dernier soupir entre les bras de ses deux enfants.
Article paru dans Alger républicain, 3 octobre 1953
Mme MESSALI HADJ est morte hier dans la matinée. Elle s’est éteinte après une agonie qui a duré une dizaine de jours. Si son fils et sa fille l’ont constamment veillée, son mari, M. Messali Hadj, n’a pu venir l’assister, le gouvernement Laniel et le ministre de l’Intérieur lui ayant refusé l’autorisation de se rendre au chevet de son épouse.
Tract bilingue du MTLD, diffusé en décembre 1953.
QUE VIENT FAIRE LE MINISTRE de L’INTERIEUR CHEZ NOUS ?
ALGERIENS !
Le Ministre de l’Intérieur, MARTINAUD DEPLAT vient d’effectuer une tournée de dix jours en Algérie.
Tract bilingue du MTLD, diffusé à Blida en octobre 1954.
BLIDEENS !
Le Président du MTLD, Hadj MESSALI, vient d’être l’objet d’une nouvelle déportation arbitraire de la part du Gouvernement français.
Article paru dans le quotidien Alger Républicain, le 23 juin 1954.
BOUZAREA
A propos de la réunion municipale du 17 juin
Les conseillers municipaux (2eme collège) de Bouzaréa, communiquent :
Tract bilingue du MTLD diffusé à Alger en octobre 1954.
PEUPLE D’ALGER !
LE LEADER ALGERIEN HADJ MESSALI VIENT D’ETRE L’OBJET D’UNE NOUVELLE DEPORTATION ARBITRAIRE DE LA PART DU GOUVERNEMENT FRANCAIS.
Article paru dans La Voix du peuple, n° 10, 2 mai 1955.
Le 8 avril 1955, à l’âge de 28 ans, le frère Makhlouf Belaïdi, un grand militant du MNA, a trouvé une mort accidentelle à Rosselange où il menait une intense activité au service de la patrie.
Article paru dans La Voix du Peuple, n° 17, 3 janvier 1956.
Première patriote arrêtée pour son activité révolutionnaire, notre sœur Nassiba Kebal, sténodactylo au Gouvernement Général à Alger, a été scandaleusement maltraitée avant d’être mise sous mandat de dépôt le 12 décembre 1955.
Article paru dans La Voix du Peuple, n° 31.
Le militant infatigable, MOUCI ZAHAR, est né le 10 novembre 1911 à Aït Saad, Commune mixte d’Azazga. Issu d’une famille honorable et profondément attachée aux principes de l’Islam, il apprit très jeune le Coran à la Zaouia Sidi Abderrahmane. Il poursuivit ses études à la mosquée Sidi Lakhdar de Constantine que dirigeait avec dévouement le regretté Cheikh Abdelhamid BENBADIS.
Article paru dans La Voix du travailleur algérien, avril 1958.
Le jeudi 20 mars 1958, notre camarade Bédioune Amar, marié et père de deux enfants, secrétaire de la section USTA de Sedan (Ardennes), a été lâchement assassiné par le FLN-UGTA.
Article paru dans La Voix du peuple, juillet 1961.
DJERMANE Arezki, grande figure du nationalisme et du syndicalisme algériens vient de tomber sous les balles des tueurs du FLN.
Article paru dans La Voix du peuple, n° 37, juillet 1958 et dans le Bulletin d’information du MNA, n° 19/20, 20 juin 1958.
Lundi 2 juin, notre frère Mohand Larbi NAIT MAZI, âgé de 58 ans et père de quatorze enfants, a été assassiné au Bois de Vincennes par les pseudo-patriotes du FLN.
Article paru dans La Voix du travailleur algérien, mai 1960.
Encore un nouveau crime. Décidément, les tueurs à gage du FLN ne sont point décidés à rompre avec ces méthodes sanguinaires qui ne cessent de soulever l’indignation générale de notre peuple et continuant à provoquer des réactions défavorables à notre cause au sein de l’opinion française et internationale.
Malgré les appels réitérés de l’USTA à l’ensemble des ouvriers algériens en vue de cesser les attentats en vue de cesser les attentats fratricides, malgré nos ultimes efforts pour la réconciliation, les criminels, à la joie des colonialistes, se sont illustrés, une fois de plus, en commettant un nouveau forfait.
Article paru dans La Vérité, n° 425, 5 octobre 1956.
DEUX nouvelles condamnations à mort ont été prononcées le 18 septembre par le tribunal permanent des Forces Armées d’Alger.
Il s’agit de Boufaïd Méziane, 44 ans et de Hamid Saïd, 20 ans. Tous deux avaient été fait prisonniers au cours d’une opérations des forces de l’ordre menée le 3 juillet en Grande Kabylie, aux environs des Ouadhias. Ils avaient été déférés au Parquet le 5 septembre. Leurs avocats, du barreau de Paris, prévenus la veille du jugement, se trouvèrent dans l’impossibilité matérielle de les assister et un avocat d’office fut désigné au dernier moment, la remise à une date ultérieure ayant été refusée.
Article d’Yves Dechézelles paru dans La Commune, n°7, mars 1958
Quant à l’intégrité intellectuelle, il y a longtemps que M. Francis Jeanson ne fait plus illusion. Il a pris bruyamment parti dans le grave et douloureux conflit qui oppose le FLN et le MNA ; c’était et cela demeure son droit.
Mais pour un homme qui avait la prétention dans son livre « L’Algérie hors-la-loi » de faire l’historique de la Révolution Algérienne, la passion ne justifiait ni l’erreur, ni la déformation systématique des faits, encore moins leur falsification.
Article paru dans La Dépêche quotidienne d’Algérie, 1er février 1958.
Tribunal militaire d’Alger.
Un membre du M.N.A.
capturé dans la région de Médéa
condamné à mort
Meziane Slimane, 21 ans, cordonnier à Bouïra, membre d’un groupe M.N.A., qui avait été capturé le 27 mai 1957 au cours d’un accrochage dans la commune de Tirghane (Médéa) a été jugé, hier, pour association de malfaiteurs et tentatives d’assassinats.
Article paru dans La Dépêche quotidienne d’Algérie, le 25 août 1955.
Responsable d’autres attentats
Le tueur, Azzouzi Kaddour
après avoir lancé une grenade
accueillit, une arme dans chaque main
ceux qui venaient l’arrêter
Trois complices appréhendés
dont un revêtu d’un
uniforme américain neuf
Un important dépôt d’armes saisi
Extrait d’un article d’Eugène Mannoni paru dans Le Monde diplomatique, février 1958.
La diversité des solutions suggérées pour l’Algérie attesterait, à elle seule, la complexité d’un problème politique brutalement posé le 1er novembre 1954.
Esquisser toutes les solutions ? Nous ne prétendons pas le faire. On trouvera simplement, en page 3, un résumé des principales d’entre elles.
La loi-cadre, dans laquelle le gouvernement français circonscrit les données du problème algérien, et la reconnaissance de l’indépendance algérienne, réclamée par les nationalistes, ne constituent – bien qu’elles doivent plus particulièrement retenir l’attention – que deux des très nombreuses solutions…
Article paru dans La Dépêche quotidienne d’Algérie, 3 mai 1958
Devant le Tribunal permanent des forces armées d’Alger s’est ouvert hier un important procès groupant seize individus accusés de faire partie de cellules terroristes d’obédience MNA, l’une localisée dans la région de Baraki, l’autre au Gué-de-Constantine.
Article d’André Louis paru dans La Cité, 9 juin 1961.
PRESSENTI PAR M. LOUIS JOXE
Le M.N.A. refuse de négocier
« L’offre tardive de la France est une manœuvre »
Selon des informations recueillies auprès de personnalités bien informées proches du Mouvement National Algérien, des membres du Cabinet de M. Louis Joxe, ministre délégué aux Affaires algériennes, ont pris contact avec le MNA à la fin du mois de mai, en vue d’engager des négociations sur le cessez-le-feu et les conditions de l’autodétermination. Nous apprenons qu’une réponse négative a été réservée à cette offre le 6 juin par le MNA compte tenu des circonstances dans lesquelles elle a été faite.
Article paru dans le quotidien La Dépêche de Constantine, les 24-25 novembre 1957
Abdallah Fillali, secrétaire général adjoint des syndicats algériens USTA, victime d’un attentat FLN le 7 octobre dernier, est décédé cet après-midi à l’hôpital Lariboisière, à Paris.
Il avait reçu quatre projectiles et dut subir cinq interventions chirurgicales.
Article paru dans le quotidien La Dépêche de Constantine, le 10 octobre 1957
Le secrétaire général adjoint de l’Union syndicale des travailleurs algériens (USTA),Filali Abdallah, a été victime d’un attentat rue d’Enghien. Atteint de quatre balles dans le dos, le syndicaliste algérien a été transporté dans un hôpital parisien. Son état est critique.
Article paru dans le quotidien Le Monde, le 3 mai 1955
Lille, 2 mai. – Le 1er mal a été marqué dans le Nord par des bagarres entre la police et des Algériens, notamment à Lille, à Douai et à Maubeuge.
C’est à Lille que les incidents ont été les plus graves. Deux meetings avaient été autorisés : l’un, organisé par Force ouvrière, à la Bourse du travail, l’autre, par la C.G.T., devant l’hôtel de ville. Au moment où Ils étaient presque terminés, vers 11 heures, des bandes d’Algériens débouchant de toutes les rues aboutissant à la place de la République, proche de la préfecture et de la Bourse du travail, vinrent se réunir, au nombre d’environ mille cinq cents, pour former un cortège et un défilé, portant le drapeau à croissant noir sur fond rouge du M.T.L.D., et des banderoles reproduisant les slogans de ce mouvement : » l’Algérie aux Algériens « , » Libérez Messali Hadj « , etc. Des papillons représentant le portrait de Messali Hadj étaient jetés à profusion.
Article paru dans le quotidien Le Monde, le 3 mai 1956
En fin de journée, hier, la préfecture de police indiquait dans un communiqué que deux mille cinq cents Algériens qui avaient répondu aux consignes des organisations clandestines et tentaient de se grouper place de Rennes, à Barbes et en d’autres points de la capitale, avaient été interpellés par le service d’ordre et soumis à des vérifications d’identité. La plupart d’entre eux – mille cinq cents – avaient été interpellés dans le secteur République-Bastille, à la sortie des stations de métro et aux points d’arrêt des autobus. Enfin quelque vingt-cinq jeunes gens qui scandaient des slogans contre » la guerre en Algérie « , sur le boulevard de Sébastopol, ont été conduits au commissariat de police, où ils ont été interrogés.
Article paru dans le quotidien Le Monde, le 5 septembre 1957
Comme les couches de charbon qu’ils arrachent au sous-sol, on rencontre les musulmans de part et d’autre de la frontière.
C’est dans ce paysage au crayon noir, sous ce ciel que strient de toutes parts, dans un hallucinant graphisme, les câbles des treuils, les lignes à haute tension et les filins d’acier, qu’est venu se déverser le trop-plein de la misère méridionale.
Résumé de ma thèse paru dans la revue Présence d’Albert Camus, n°6, 2014, pp. 93-94
Consacrée aux dirigeants messalistes, ma thèse propose une sociologie de l’engagement révolutionnaire et, plus singulièrement, des trajectoires révolutionnaires en « situation coloniale » – en référence aux travaux de Georges Balandier – et des trajectoires coloniales en « situation révolutionnaire » – pour reprendre l’expression de Charles Tilly. Son objectif a été de comprendre comment des Algériens colonisés deviennent révolutionnaires, comment ils font la révolution et comment ils cherchent à lui rester fidèles à l’indépendance de l’Algérie.
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) – Ecole doctorale de science politique
Monsieur Nedjib SIDI MOUSSA
soutiendra sa thèse intitulée :
DEVENIRS MESSALISTES (1925-2013)
Sociologie historique d’une aristocratie révolutionnaire
J’invite les lecteurs de ce blog à signer la pétition suivante qui alerte sur la situation des Roms accueillis à la Bourse du travail de Lille : « Les reniements ça suffit ! Les élus, le Gouvernement, doivent agir sans délai ! » à l’initiative de l’UD CGT 59, FSU 59/62 et SOLIDAIRES 59/62 : http://www.solidariteromsfives.org/
J’ai choisi de partager dans ce billet deux textes publiés à la suite de l’attribution du Prix Nobel de littérature à Albert Camus. Après un premier billet dans lequel je revenais sur trois documents datés de 1955 à 1958, il m’apparaissait important de revenir sur la célèbre citation par laquelle les commentateurs (souvent hostiles) réduisent la pensée et l’action d’Albert Camus au moment de la révolution algérienne : « Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice. »
J’ai signé la pétition initiée par le Collectif Retraite 2013. J’invite les visiteurs de ce blog à relayer l’appel qui suit :
Lors de la Conférence sociale du 20 juin, François Hollande a annoncé que, dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, l’allongement de la durée de cotisation sera « la mesure la plus juste » face à « cette chance formidable qu’est l’allongement de l’espérance de la vie ». Cette voie n’est pas acceptable. Les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010 ont déjà réduit les droits à pensions de plus de 30 %, en aggravant les inégalités déjà fortes entre les pensions des femmes et celles des hommes. Elles doivent donc être remises en cause.
J’ai participé les 10 et 11 juillet 2013 à la section thématique (ST 53) organisée par Amin Allal et Olivier Grojean dans le cadre du 12ème congrès de l’Association française de science politique (AFSP). Ces journées avaient pour thème : « L’option violente. Combattants et insurgés dans les soulèvements populaires« .
J’y ai présenté une communication intitulée « Le capital militaire : acquisition, transmission et valorisation. Le cas des indépendantistes algériens » dont suivent les résumés en français et en anglais. J’ai eu l’honneur d’être discuté par le professeur Gilles Dorronsoro.
A la suite de la publication de mon article intitulé « Les spectres algériens de Guy Debord » sur le site du journal Article 11, j’ai choisi de proposer aux visiteurs de ce blog les « Notes pour un appel à l’Orient » rédigées par Mohamed Dahou en juillet 1954. On pourra y trouver un point de vue rarement mis en valeur dans l’étude des mouvements d’avant-garde ou dans l’histoire de la décolonisation. D’aucuns tenteront sans doute de mettre en perspective les bouleversements en cours dans le monde arabe. Toujours est-il que la radicalité des lettristes demeure encore inégalée dans la critique des oppressions.
J’ai signé le 24 juin 2013 la pétition contre la suppression de la qualification par le CNU dont voici le lien http://www.petitions24.net/cpcnu et le texte :
Les signataires sont scandalisés par le vote au Sénat d’un amendement visant à supprimer la qualification par le CNU aux fonctions de Maître de Conférences et de Professeur des Universités. Outrés par la faiblesse des arguments avancés, que la CP-CNU a déjà réfutés pendant les Assises de l’ESR, et par l’absence de débats, ils tiennent à affirmer leur attachement à cette procédure, unique étape nationale préalable au concours de recrutement sur des postes de la fonction publique d’Etat, garants des libertés académiques au sein du Service Public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Les signataires appellent les parlementaires de la Commission Mixte Paritaire à supprimer cet amendement.
Le journal Article 11 a publié le 20 juin 2013 mon article intitulé « Les spectres algériens de Guy Debord ». Voici la présentation de l’éditeur :
Debord à la BNF. Debord sur la couverture des magazines. Debord à la télé. Bref, Debord partout. Peu importe que l’homme eut détesté finir ainsi, en tête de gondole. Peu importent – aussi – les inexactitudes, les silences, les omissions. À l’image de cette impasse sur les liens de l’auteur de La société du spectacle et des situationnistes avec l’Algérie.
Pour lire la suite, cliquez sur le lien suivant : http://www.article11.info/?Les-spectres-algeriens-de-Guy#pagination_page
J’ai publié le 21 mai 2013 un texte sur le carnet de recherche Textures du temps, édité par l’historienne Malika Rahal. J’y évoque le parcours de Mustapha Ben Mohamed, dirigeant du Mouvement national algérien (MNA) puis du Parti des travailleurs (PT). Ci-dessous le premier paragraphe de l’article :
J’annonce la parution de l’ouvrage Au cœur des révoltes arabes. Devenir révolutionnaires, coordonné par Amin Allal et Thomas Pierret. On peut y trouver mon modeste encadré intitulé « Émeutes de la jeunesse et « nouvelles » oppositions à référentiel historique« . Mon texte est adossé à l’article de Layla Baamara : « Quand les protestataires s’autolimitent. Le cas des mobilisations étudiantes de 2011 en Algérie« .
J’ai eu l’occasion de signer dernièrement une pétition à l’appel d’organisations syndicales et soutenue par divers collectifs de précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche. J’invite les visiteurs de ce site à faire circuler ce lien : http://www.loiesrtoujoursinacceptable.org/
Ma recension de l’essai de Hocine Belalloufi, La Démocratie en Algérie, Réforme ou révolution ? (2012), mise en ligne le 18 avril 2013 sur Jadaliyya.
En voici le premier paragraphe :
On the shelves of bookstores in Algiers, a book appeared a few months ago whose cover immediately stood out. Under the image of a large classic-looking compass, in large and bold letters, is the question that Hocine Belalloufi tries to answer in roughly five hundred pages: Democracy in Algeria, Reform or Revolution? Since 2008, this former editor-in-chief of Alger Républicain and regular contributor to La Nation has issued a « plea for a new Arab revolution. » He undoubtedly draws on the political openings using the Tunisian revolution as a model. His new work asks us to « think about the Algerian crisis » fifty years after the liberation from colonialism and the imposition of an authoritarian regime.
Le site Rue89 a publié le 19 avril 2013 ma tribune que je présente ici sous sa forme initiale et intégrale.
Que les déclinistes soucieux du rayonnement intellectuel français se rassurent. Sa production s’exporte toujours, y compris dans ses anciennes colonies. Certains représentants de la French Theory en sont d’ailleurs originaires comme Jacques Derrida à qui un colloque fut consacré à la Bibliothèque nationale d’Algérie en 2006.
De nombreuses initiatives, liées à la commémoration de l’indépendance algérienne, ont permis de constater la vitalité des échanges, débats et malentendus autour de figures – tel Albert Camus – ou problématiques – comme la libération. On sait avec Pierre Bourdieu que les textes circulent sans leur contexte, ce qui peut donner lieu à un décalage structural, sans parler du nationalisme des intellectuels [2] .
J’ai eu l’occasion de signer deux pétitions posant le problème de la liberté d’expression ainsi que de l’autonomie universitaire. La première est en soutien à Bruno Deffains, professeur à l’Université Paris II. La seconde exprime sa solidarité avec Jawad Botmeh, Steve Jefferys et Max Watson membres du Working Lives Research Institute. J’invite les lecteurs de ce blog à relayer l’information, en défense des libertés académiques.
J’ai choisi de partager trois documents rédigés par Albert Camus entre 1955 et 1958. Connus des spécialistes, ils demeurent rarement cités par ceux qui, de part et d’autre de la Méditerranée, instruisent des procès à charge ou à décharge, sans chercher à restituer l’ambiguïté, la complexité ou la tension inhérentes à chaque trajectoire individuelle.