Article de Colette Audry paru dans La nouvelle revue socialiste, n° 34, octobre 1978, p.39-42
Dans Le Matin de Paris du 31 juillet, on a pu lire quelques déclarations de Bernard-Henri Lévy, en réponse à des questions posées par Catherine Clément sur « L’identité juive », et notamment : « Je crois d’abord que s’interroger sur l’identité juive, c’est déjà l’avoir perdue… »
J’interviendrai ce samedi 2 octobre à 15h lors de la rencontre publique « De l’assassinat de Samuel Paty aux assignations identitaires. Retour sur un passé décomposé » organisée par le Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire.
Dossier paru dans Sans Frontière, n° 16, 24 juin 1980, p. 16
Photo : Am Brahim
Depuis plusieurs numéros, nous avons ouvert nos colonnes à l’information et au débat sur le mouvement de Tizi Ouzou. Les contributions publiées ont suscité ici et là, réactions et controverses. Il en ressort que le débat loin d’être épuisé, est tout juste amorcé, et nécessite un approfondissement. Nous proposons de le réaliser à la rentrée : en organisant une réflexion dont le thème sera la vie quotidienne dans nos pays, et d’une table ronde sur les mouvements populaires actuels.
Articles parus dans Sans Frontière, n° 15, 3 juin 1980, p. 11
Après les événements de Tizi Ouzou, qui ont largement secoué les assises du pouvoir, voilà que les positions se radicalisent et aboutissent à des situations conflictuelles, notamment au niveau des universités du grand Alger.
J’aile plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution d’une nouvelle recension de mon premier livre La Fabrique du Musulman (Libertalia, 2017)sur le blog jrdgn.
Article signé S. paru dans Courant alternatif, n° 40, juin 1994, p. 15-18
La société algérienne connaît depuis l’interdiction du FIS en 1992 une flambée de violence liée à la radicalisation des groupes islamistes armés. Il y a eu des analyses et des réflexions de toute sorte sur les causes et les raisons multiples de cette violence: la misère, l’autoritarisme du FLN pendant 30 ans de parti unique, on a même évoqué la démographie et le fait que les jeunes soient trop nombreux, la dette extérieure de l’Etat algérien, les accords avec le FMI et la dépendance économique de l’Algérie vis-à-vis de l’Occident…
Mon dernier article intitulé “Le cas EMF (Etudiants Musulmans de France)” vient de paraître dans La Révolution prolétarienne, n° 807 (décembre 2020), p. 8-9
Article d’Erdan Tan paru dans Inprecor,n° 393, juillet 1995, p. 12-13
L’année 1994 en Turquie a été incontestablement l’année du Refah Partisi (Parti de la prospérité, RP islamiste), en raison de sa victoire aux élections municipales du 27 mars 1994. Dès lors, la gestion des affaires par le RP et le spectre d’une prise de pouvoir par ce parti ont été au centre de tous les débats. Un an après, il convient de dresser un premier bilan.
Article de René Massignon paru dans Inprecor, n° 106, 20 juillet 1981, p. 32-35
A NOUVEAU, le mouvement berbère secoue l’Algérie. Un an après les explosions de Tizi Ouzou, contrairement aux espérances du FLN, il n’a pas été étouffé mais a continué de cheminer dans le cadre de la crise latente du régime. Ce mouvement pour les droits culturels des Berbères s’affirme aujourd’hui comme un point focal des mobilisations contre le régime présidé par Bendjedid Chadli.
Textes parus dans Inprecor, n° 80, 26 juin 1980, p. 23-24
L’INTERVENTION sauvage des forces de l’ordre à l’université et à l’hôpital de Tizi-Ouzou, la répression qui continue, la campagne de calomnie faisant de ceux qui se sont mobilisés des agents de l’impérialisme, le chauvinisme attisé par la presse, tout cela appelle une riposte.
« Le président Chadli à la clôture du séminaire régional sur la planification : Nous combattrons toute atteinte à l’unité nationale » (photo publiée dans El Djeich, n° 204, mai 1980, p. 4)
Le 10 Mars, les étudiants de l’université de Tizi-Ouzou invitent l’universitaire et romancier Mouloud Mammeri à tenir une conférence sur la poésie kabyle ancienne. La conférence est interdite par le wali de Kabylie sans que les motifs soient formulés, de la manière sournoise et hypocrite qui est la marque même de ce régime d’oppression, né du putsch du 19 Juin 1965 et qui se réclame du socialisme, des libertés, de la démocratie, du droit des peuples à l’autodétermination : coup de téléphone anonyme dans la nuit pour signifier à M. Mammeri d’annuler sa conférence, barrages de police à Drâa Ben Khedda puis refoulement sur Alger de l’écrivain qui avait persisté dans son entreprise.
Article paru dans La Banquise, n° 4, été 1986, p. 44-55
Pretoria
« Du point de vue du communisme, il importe de voir où et comment certaines communautés peuvent se défaire sous l’effet du travail moderne et de la lutte des classes, tout en donnant naissance à une activité et des relations sociales subversives. »
En 1922, une grève des mineurs européens du Rand se transforme en insurrection. Le premier ministre Smuts fait écraser la rébellion dans le sang : 230 morts.
En refusant de se laisser entraîner dans une initiative nationale marquant l’anniversaire des marches de 83, 84 et 85 et en posant le problème de la riposte contre les lois Pasqua-Pandraud, en d’autres termes que ce qui se fait habituellement, la fraction militante de l’immigration, toutes générations confondues, est peut-être en train de donner un contenu à sa revendication de mouvement autonome. Les premiers jalons ont été posé lors des 2 dernières rencontres nationales des associations de l’immigration et de solidarité dont la dernière s’est tenu à Lille les 1er et 2 Novembre.
Affiche éditée par Expressions maghrébines au féminin (Source : Odysseo)
L’OCL ne monopolise pas, c’est le moins que l’on puisse dire, les colonnes de la rubrique « Mouvement » de C.A.
Et pourtant, comme en témoignent nombre d’articles liés à l’actualité sociale et politique, certains d’entre nous, qu’ils soient formellement à l’OCL ou partie prenante de notre appréhension collective du politique, interviennent et prennent des initiatives.
Beaucoup de choses ont été écrites sur ce sujet. Que dire de plus ? Il est un fait certain : cette montée du racisme n’est pas due à une augmentation de la population immigrée. Depuis 74, date à laquelle l’immigration fut réglementée par Giscard, le pourcentage d’immigrés par rapport à la population vivant « sur le sol français » n’a guère changé, oscillant aux alentours de 6 à 7% chiffre d’ailleurs déjà atteint dans les années 30.
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