Thèse du Comité central du Parti communiste français parue dans les Cahiers du bolchévisme, n° spécial, 22 mai 1926

Les migrations contemporaines constituent un facteur social important, inhérent à l’ordre capitaliste.
Thèse du Comité central du Parti communiste français parue dans les Cahiers du bolchévisme, n° spécial, 22 mai 1926

Les migrations contemporaines constituent un facteur social important, inhérent à l’ordre capitaliste.
Article signé E. Sirius paru dans La Pensée libre, n° 66, 28 mai 1905

Les cléricaux battus en France vont essayer de remporter une victoire en Algérie. S’ils la perdent, ce ne sera pas la faute de Colin.
Article de Georges Adèce paru dans Les Semailles, n° 1, 20 juillet 1905

Encore que la teneur de certains articles la rende contestable, il apparaît éminent à l’opinion publique, qu’on peut appeler l’opinion aveugle, que la décision de la Chambre des députés est bien la Séparation des Eglises et de l’Etat.
Article de Léon Le Ménagé dit Albert Tanger paru dans Le Socialiste, 21e année, n° 130, 16-23 avril 1905

LE SOCIALISME A LA CHAMBRE
Lundi est venu en discussion le contre-projet du citoyen Allard, dont il a été parlé déjà dans le Socialiste, et que nos camarades connaissent. Cette discussion a permis à nos camarades Allard et Vaillant d’exposer à la tribune ce que les socialistes révolutionnaires entendent par séparation des Eglises et de l’Etat.
Article de Georges Paul paru dans Le Libertaire, du 9 au 16 avril 1905

L’agitation anticléricale qui se poursuit depuis l’affaire Dreyfus vient d’aboutir à sa conséquence logique : le cabinet Rouvier vient de déposer à la Chambre un projet de Séparation des Eglises et de l’Etat, qui ne peut manquer d’être adopté.
Ma dernière contribution vient d’être mise en ligne sur À contretemps.

Le texte est librement accessible en cliquant sur ce lien.
Article de Robert Ghnassia paru dans Non !, organe central des Jeunesses socialistes d’Algérie, deuxième année, n° 5, mars 1933 et n° 6, avril 1933

C’est avec de gracieux euphémismes, de discrètes formules que la presse nous entretient, comme ça, de temps en temps, de quelque chose de louche, de quelque chose qui n’irait pas, là-bas, en Mandchourie. Opérations militaires. Expéditions punitives, qu’ils écrivent, les journaux. Que de précautions, que de pharisaïques expressions ! Ce qu’elle veut la Presse, cette vache, c’est chloroformer l’opinion, lui expliquer, comme ca, que ça n’est pas grave du tout … et puisqu’on doit s’en foute, nous, de ces histoires chinoises. C’est un règlement de compte. Histoire de faire pénétrer la Civilisation chez les barbares de la Chine. Avec ce que dégueulent les canons civilisés et les avions du progrès. Une histoire qui n’intéresse pas la France. A peine quelques Français …
Ma dernière contribution vient d’être mise en ligne sur Left Renewal Blog.

Le texte est librement accessible en cliquant sur ce lien.
Article paru dans Maghreb Etudiant, bulletin intérieur de l’Association des étudiants musulmans nord-africains, 1966-1967, 1er trimestre

Le numéro 241 de « Minute » restera dans les annales : nul, jusque-là, n’avait été aussi loin dans l’excitation à la haine raciale.
Pour protester contre ce brûlot et ses congénères, une soirée très positive a été organisée à l’issue de laquelle le communiqué de presse suivant a été diffusé et l’association, assistée de Mes Théo Bernard et Joë Nordmann intentera un procès au directeur de « Minute » :
Article paru dans Le Drapeau rouge, 1er mai 1930

Depuis le 1er janvier se déroulent, en Algérie, les fêtes du Centenaire de l’occupation de ce pays par les Français.
A cette occasion, les propriétaires, les patrons, les banquiers, le gouvernement français essayent, sur tous les tons, de persuader les ouvriers et les paysans de France qu’ils sont alles dans votre pays pour vous donner la civilisation, que c’est avec douceur qu’ils se sont installés chez vous, que tous les Algériens sont heureux de les avoir dans leur pays.
Lettre d’Albert Camus et René Char parue dans Combat, 14 mars 1949

Nous lisons dans Combat que deux tirailleurs algériens ont été condamnés à mort par le tribunal militaire d’Alger pour désertion à l’ennemi. Leur section tout entière se serait livrée à l’ennemi, il y a neuf ans, dans la Meuse, en pleine débâcle.
Article signé Andrée L. paru dans Le Marxiste-Léniniste, n° 46, novembre-décembre 1980

MEMOIRE
Nous publierons désormais sous cette nouvelle rubrique, MEMOIRE, des textes sur les évènements, dans l’histoire, dont le mois écoulé avant la sortie du ML marque l’anniversaire, qu’ils soient des témoignages, comme celui-ci, ou des éléments d’histoire, en repérant les origines et l’avenir.
Que notre mémoire soit ainsi un modeste hommage aux peuples révoltés depuis l’origine des temps de classe, et, à travers la reconnaissance de leur lent et difficile parcours vers le communisme, fonde aussi une tranquille certitude sur notre cause.
Article de Pierre Mualdès paru dans Le Libertaire, 5 septembre 1924

Aux portes des usines, à l’embauche des chantiers, ils sont là, innombrables, reconnaissables à leur teint basané, à leur accoutrement différent. Les ouvriers français de France y sont également, escomptant le boulot mal payé, certes, mais qui procurera à la maisonnée le pain attendu. Et dans le fonds d’eux-mêmes, inconsciemment, ils maugréent contre ces intrus, ces « sidis » qui leur font une concurrence qu’ils estiment déloyale et qui, souvent pour un salaire moindre, vont les empêcher de trouver le travail dont ils ont tant besoin. Il n’y a pas que les indigènes algériens, mais aussi des pauvres diables de toutes nationalités : Polonais, Tchèques, Hongrois, Allemands, Italiens, Espagnols, etc., qui, chassés de leurs pays pour des raisons diverses, viennent solliciter des exploiteurs français leur maigre gagne-pain.
Article d’Yvonne Suiram paru dans Le Libertaire, 28 septembre 1924

C’est à tous les camarades, hommes ou femmes que je veux m’adresser aujourd’hui, en leur parlant des indigènes algériens, si méprisés, si bafoués parmi le peuple français.
Oui, camarades, nous protestons contre les Américains, qui ne veulent pas admettre les noirs dans les lieux publics : transports en commun, théâtres, etc., et nous, habitants d’un pays qui a la réputation d’être hospitalier et accueillant à tous, nous maltraitons ceux que nous avons attirés chez nous en leur promettant le bien-être qu’ils ne peuvent plus trouver chez eux, depuis que nos généraux assassins sont allés porter la civilisation à coups de fusil et de canon.
Article de Magdeleine Paz paru dans Le Populaire, 22 juillet 1936

LA Commission coloniale, nommée par le 33e congrès du Parti, est chargée d’une besogne immense.
L’une de ses tâches – et non la moindre – consiste à informer les militants de la situation actuelle aux colonies, de les mettre en présence des revendications des peuples colonisés, de les appeler à les soutenir, de leur montrer, enfin, la gravité du problème colonial et l’impérieuse nécessité de le résoudre sans délai.
Article d’Elie Kamoun paru dans La Lutte ouvrière, n° 6, 31 juillet 1936 ; suivi de « Pour une assemblée constituante », n° 7, 8 août 1936

La population algérienne indigène comme européenne est des plus hétéroclites. La partie indigène se compose d’une multitude de races. Berbères, Kabyles, Mozabites, Turcs, etc. et cela est important. Car entre elles de vieilles haines existent, attisées aujourd’hui par l’impérialisme. Par ailleurs il y a l’élément juif.
Article de Mohamed Saïl paru dans Le Libertaire, quatrième série, trente-et-unième année, n° 4, 25 avril 1925

Notre cri d’alarme de septembre dernier n’a pas été entendu. Le fameux décret-loi est appliqué depuis cinq mois, et nos camarades indigènes algériens élevés au rang de grand prolétariat par le séquestre, les expropriations et la mercante, n’ont même plus la suprême ressource de procurer à leur marmaille famélique une maigre galette d’orge en louant leurs bras hors de la colonie, dans les usines de France, qu’ils ont contribué à sauver de la horde germanique (style patriotard.)
Article de Mohamed Saïl paru dans Le Libertaire, n° 401, 23 janvier 1925

C’est l’appel de détresse, c’est le cri de douleur que lancent les parias de la terre algérienne à tous les êtres vraiment humains, à tous les honnêtes gens qui ont une âme sensible et un cœur juste. Comme tout être humain, nous sommes nés pour vivre librement ; de même constitution organique, de même composition de corps, notre chair souffre comme la leur, lorsqu’elle est meurtrie par la faim et notre esprit ressent la douleur atroce de l’oppression lorsqu’elle sévit.
Article de Mohamed Saïl paru dans Le Libertaire, n° 393, 15 janvier 1925

Raymond Denis, collaborateur du « Petit Parisien » journal de la pourriture capitaliste, vient de relater, dans une série d’articles, la vie des Kabyles en France et en Algérie.
Article paru dans Le Monde du Travail, n° 2, décembre 1925

L’arrogance fasciste est de plus en plus grande. Les chemises noires se sentent les maîtres incontestés de la péninsule. Leurs manifestations nationalistes outrancières deviennent permanentes.
Article d’André Chouraqui paru dans La Jeune Garde, n° 3, 29 août 1936

N.D.L.R.
La lutte contre le colonialisme est une des tâches des révolutionnaires dont le souci est d’affaiblir, pour le mieux écraser, leur propre impérialisme. Les questions coloniales seront donc régulièrement traitées dans la Jeune Garde. Dès maintenant notre camarade André Chouraqui délégué à la propagande de la fédération des J. S. d’Alger, nous écrit : « Nous collaborons régulièrement à votre journal, pour décrire dans tous les détails la situation du peuple d’Algérie : sa misère effroyable, le sort lamentable physique et moral de sa jeunesse, ses aspirations, ses volontés ».
Article d’Eugène Guérard paru dans La Voix du peuple, 1ère année, n° 3, du dimanche 16 au dimanche 23 décembre 1900

La Chambre a entendu lundi dernier un excellent discours du citoyen Vaillant dont le résultat a été l’adoption d’un amendement à la loi sur le régime des boissons ainsi conçu :
« Le gouvernement interdira par décrets la fabrication, la circulation et la vente de toute essence reconnue dangereuse et déclarée telle par l’Académie de médecine. »
Article signé Michel-Marcel paru dans Le Travailleur, Cinquième année, n° 466, 8 octobre 1905

On annonce de Brazzaville que Gaud et Toqué viennent d’être condamnés à cinq ans de réclusion. Mais peut-être – les événements se succèdent si rapidement – ne se souvient-on déjà plus des exploits de ces deux personnages. Les affaires Jaluzot, Cronier et Gallay sont bien plus passionnantes.
Résolution adoptée au troisième congrès de l’I.S.R. tenu à Moscou en juillet 1924, publiée par la Petite Bibliothèque de l’Internationale Syndicale Rouge ; suivie de « La question de l’émigration au IIIe congrès de l’I.S.R. » par Julien Racamond, paru dans La Vie ouvrière, 8 août 1924

1. L’émigration des travailleurs de leur pays d’origine leur est imposée par l’exploitation capitaliste. Les salaires de famine et les mauvaises conditions de travail, les persécutions politiques, sont autant de causes d’exode pour les prolétaires des différents pays.
Article signé L.G. paru dans La Vérité, n° 229, 5 janvier 1935

ARGUMENTS FASCISTES
Du Travail au Français ! ! ! Du travail aux français : phrase qui sonne et qui malheureusement porte sur l’esprit des masses non éclairées.
Article paru dans La Vérité, 4e année, n° 135, 22 décembre 1932

La Chambre française a voté au mois d’août 1932, la loi sur la « protection de la main-d’œuvre nationale ». Cette loi a fermé la frontière aux travailleurs étrangers, mais, en grande partie par suite de l’opposition des représentants de la bourgeoisie elle n’a pas voulu fixer les limites pour l’embauche des ouvriers étrangers. Elle en a jeté pourtant les bases, en fixant la procédure à travers laquelle le pourcentage des ouvriers étrangers pourra être déterminée dans chaque branche d’industrie.
Article de Mikhalis Raptis dit Michel Pablo, paru dans Sous le drapeau du socialisme, n° 66, octobre 1975

Il s’agit d’une importante contribution à l’histoire réelle du mouvement national algérien destinée à faciliter la compréhension de la révolution algérienne depuis son commencement.
Article de Robert Bonnaud paru dans La Quinzaine littéraire, n° 216, 1er septembre 1975

L’historiographie de la révolution algérienne entre dans une ère nouvelle. Le livre de Mohammed Harbi (Aux origines du FLN : le populisme révolutionnaire en Algérie, Bourgois, 1975), venant après celui de Vatin (L’Algérie politique : histoire et société, Colin) et les témoignages importants de Lebjaoui (Vérités sur la révolution algérienne et Bataille d’Alger ou bataille d’Algérie ? Gallimard), en est le signe éclatant.
Editorial de Marcel Fourrier paru dans Clarté, 4e année, n° 77, 15 octobre 1925

Le 3 octobre, le jour même où les dépêches d’agence annonçaient que les espagnols entrés sans combat dans Ajdir, l’avaient razziée et incendiée, M. Painlevé prononçait à Nîmes un grand discours dans lequel il donnait enfin connaissance des propositions de paix faites trois mois auparavant de façon assez vague par les espagnols et les français à Abd-el-Krim.
Manifeste paru dans La Voix du Peuple, 4e année, n° 175, 21 au 28 février 1904 ; suivi de « Les deux impérialismes » par Paul Lévy alias Paul Louis, paru dans Le Socialiste, 20e année, n° 73, 6-13 mars 1904

Aux Travailleurs !
A l’Opinion publique !
Depuis quelques jours, en Extrême-Orient, deux peuples sont en lutte.
Pour assurer la suprématie des intérêts des possédants Russes ou Japonais, les travailleurs de Russie et du Japon vont s’entrégorger, sans profit aucun pour eux-mêmes.
Article de Mikhalis Raptis dit Michel Pablo, paru dans Quatrième Internationale, juillet-août 1949 ; suivi de « Epuration de l’intelligentzia soviétique » par Ernest Mandel alias E. Germain, paru dans Quatrième Internationale, octobre-novembre 1949

I
Le passage d’une partie toujours plus importante d’intellectuels aux côtés du prolétariat révolutionnaire et du socialisme est un phénomène caractéristique de la décomposition avancée du régime capitaliste et de la dégradation des « valeurs » idéologiques et morales qui animaient autrefois l’intelligentzia à son service.
Article paru dans Guerre de classes, n° 9, mai 1974

« Ratonnades » du samedi soir, attentats individuels contre les travailleurs immigrés (dans la seule nuit du 6 mars, à Draguignan, 3 attentats par explosif contre les travailleurs nord-africains !), mais aussi, discriminations raciale à l’embauche, pour la location d’appartements, dans les transports collectifs … LE RACISME EXISTE. Il n’épargne pas la classe ouvrière, comme en témoigne un cas particulièrement grave de discrimination raciale aux élections des délégués du personnel à Renault-Flins : sur 65 candidats immigrés à se présenter, seuls 2 furent élus, 300 électeurs ayant systématiquement rayé sur les listes les noms à consonnance étrangère ! le racisme se développe ; il bénéficie de moyens de propagande importants : presse bourgeoise, présentant « les pays arabes » comme seuls responsables de la crise actuelle du capitalisme, bienveillance de l’état bourgeois et de sa justice à l’égard des provocations à la haine raciste perpétuées par les organisations d’extrême droite et par leurs journaux, violences policières à l’égard des immigrés, etc.
Article signé Pollet paru dans Le Combat syndicaliste, 11e année, n° 229, 8 octobre 1937 ; suivi de Constant Couanault, « La répression contre les travailleurs immigrés », Le Combat Syndicaliste, n° 230, 15 octobre 1937

C’est ce que ne cessaient de répéter les orateurs de divers syndicats de la C.G.T., qui se succédèrent à la tribune du meeting organisé le 30 septembre à Japy, sous l’égide de l’Union des Syndicats de la région parisienne.
Article de Fernand Cathala paru dans La Voix libertaire, septième année, n° 296, 30 mars 1935

La crise économique suit inlassablement son chemin angoissant. Le chômage étend ses ailes hideuses chaque jour davantage. D’innombrables sans-travail attendent anxieusement le retour à la « prospérité ». Tout ce qu’a tenté le gouvernement pour remédier à la situation actuelle a lamentablement échoué. Tous les plans, tous les systèmes mis en vigueur n’ont nullement enrayé le chômage.
Article paru dans La Lutte ouvrière, n° 8, 15 août 1936

Les ouvriers immigrés sont en France plusieurs centaines de mille …
Les travailleurs immigrés, chassés de leur pays par la misère, venus chercher du travail en France, peuvent constituer aussi bien un facteur révolutionnaire, qu’une arme dans les mains du fascisme. Ces travailleurs sont dans toutes les questions de salaires, d’allocations de chômage, etc., traités d’une façon bien pire que les travailleurs français. Leur occupation est beaucoup moins sûre ; les patrons ne pourraient pas – selon la loi – les occuper dans une mesure de plus de 10 % sur l’ensemble de la main-d’œuvre employée, et s’ils les embauchent dans une proportion plus élevée – comme ils le font souvent -, ils en profitent pour leur imposer des conditions de travail et de rémunération inhumains.
Article paru dans La Vérité, 27 juillet 1934 ; suivi de « Les travailleurs étrangers », La Vérité, 1er décembre 1934 ; « Chômeurs, immigrés, jeunes et la C.G.T. unique », La Vérité, 8 novembre 1935

Dans la lutte contre la guerre, il faut entraîner l’ensemble des exploités.
N’oublions pas ces plus de deux millions d’ouvriers immigrés que le patronat rapace, veut opposer aux prolétaires français, afin d’empêcher l’union des forces ouvrières !
Article paru dans L’Avant-garde syndicale. Organe d’action syndicale révolutionnaire, 1ère année, n° 1, novembre 1935 ; suivi de « Il faut défendre les travailleurs immigrés », L’Avant-garde syndicale, 2e année, n° 3, janvier 1936

Les prolétaires étrangers ont suivi avec beaucoup d’intérêt et un grand espoir la marche à l’unité syndicale.
Affiche reproduite dans Al Kadihoun, Revue des travailleurs arabes en Europe, 1ère année, n° 1, 5 juin 1972

L’IMMIGRATION de la main-d’œuvre des pays néo-colonisés dans les pays néo-colonisateurs est un des graves phénomènes de notre temps.
Cette immigration ne fera qu’augmenter et se compliquer dans les années à venir. Et ce, pour les raisons principales que voici :
Article de Christian Picquet paru dans Rouge, n° 1139, 14 au 20 décembre 1984

« La guerre commence en Algérie » de Mohammed Harbi, Editions Complexe.
De même qu’on peut parler d’un syndrome vietnamien aux Etats-Unis, il existe un véritable traumatisme algérien en France. Les événements actuels de la Nouvelle-Calédonie l’illustrent parfaitement.
Article de Jean-Marc Raynaud paru dans Le Monde libertaire, n° 558, 17 janvier 1985

IL y a trente ans, le 1er novembre 1954, la nuit algérienne s’étoilait brutalement d’une trentaine d’actions armées, et rares furent ceux qui comprirent qu’il s’agissait là de la suite et du début d’une longue histoire : celle de la guerre d’Algérie et celle de la révolution algérienne.
Texte de la conférence de Jean-Louis Hurtz donnée à Alger et paru dans Sous le drapeau du socialisme, n° 108/109, novembre-décembre 1988

Il y a un paradoxe. L’œuvre de Fanon a été plus lue, au moment de sa parution, en Occident que dans le tiers-monde. Ce n’est pas seulement parce que les librairies des éditions du Seuil ou Maspero se trouvaient au Quartier Latin. C’est aussi parce que le message de Fanon – je pense surtout aux « Damnés de la Terre » – répondait chez les jeunes Français de mon âge, à la fin de la guerre d’Algérie, à une formidable demande.
Article de René Gallissot paru dans La Quinzaine littéraire, n° 335, du 1er au 15 novembre 1980

René Gallissot parle ici surtout de deux livres qui viennent de paraître à propos de l’insurrection algérienne (en attendant celui de Ferhat Abbas) : l’Histoire de la guerre d’Algérie par Alistair Horne, traduit de l’anglais, et celui de l’Algérien Mohammed Harbi : le FLN, mirage et réalité, qui, pour la première fois, analyse de l’intérieur les raisons d’être du FLN, de la lutte armée et de la mise en place du nouveau régime.
Article de Maxime Rodinson paru dans Le Nouvel Observateur, du 3 au 9 novembre 1980

Il est déplaisant de regarder la vérité en face. De plus, certains n’y ont pas intérêt. Et il est vrai, hélas, que cela peut avoir des inconvénients. Nulle action mobilisatrice ne se fait sans mythes, c’est aussi une vérité que toute l’histoire atteste et devant laquelle, encore et encore, on recule. Pourtant agir est indispensable. Donc les mythes aussi. Mais la vérité aussi a ses droits. Il y a là un nœud de contradictions indépassables.
Article de Jean Teilhac paru dans La Révolution prolétarienne, n° 663, janvier 1981

C’est le titre d’un ouvrage qui vient de paraître aux Editions Jeune Afrique. L’auteur en est Mohammed Harbi, qui a été un haut apparatchik du F.L.N., conseiller de Ben Bella, opposant à Boumediene, exilé en France depuis 1973.
Article de Jacques Sylvère paru en deux parties dans La Presse Nouvelle Hebdomadaire, n° 83, 24 février – 2 mars 1967 et n° 84, 3 – 9 mars 1967

MAURICE EISENBETH, qui fut grand rabbin d’Alger, a retracé avec beaucoup d’érudition l’histoire fort complexe des Juifs algériens, car il est très difficile de faire revivre certaines périodes sur lesquelles on possède peu ou pas de documents.
Article de Paul Solal paru en deux parties dans La Presse Nouvelle Hebdomadaire, n° 35, 18-24 février 1966 et n° 38, 11-17 mars 1966

SOUVENIRS D’UNE FIN DE SIECLE EN ALGERIE
Si vous rencontrez, parmi les juifs originaires d’Algérie, un Algérois qui approche des soixante-quinze ans, demandez-lui s’il se souvient de Max Régis. Inévitablement lui reviendront des souvenirs de magasins pillés, de synagogues saccagées, d’hommes, de femmes et d’enfants battus, parfois à mort, dans les rues, de foules déchainées parcourant les grandes artères d’Alger en hurlant : « A BAS LES JUIFS ! »
Article d’André Serfati paru dans Partisans, n° 3, février 1962, p. 68-77 ; suivi de Roger Benaben « N’est-il pas déjà trop tard », Partisans, n° 4, avril-mai 1962, p. 185-187

Ne à Oran (Algérie), je suis Algérien. Le reste est accessoire ; ma qualité de juif, par exemple, fournira certains éléments pour la compréhension de ma prise de conscience, mais pas davantage.
Appel de Messali Hadj du 1er septembre 1957 diffusé sous forme de tract ; paru dans La Vérité, n° 467, 5 septembre 1957 ; Interafrique Presse, n° 126, 6 septembre 1957 ; Algeria Libera, n° 1, 21 Settembre 1957 ; repris dans Combat et Le Monde, 4 septembre 1957 ; Nouvelle Gauche, n° 32, du 14 au 27 septembre 1957 ; La Commune, n° 5, novembre 1957

Nous avons reçu, avec prière d’insérer, le texte qu’on va lire. Son importance extrême, dans les circonstances actuelles, sautera immédiatement aux yeux du lecteur même non averti. C’est pourquoi nous avons estimé de notre devoir de journal libre de le publier intégralement.
La rédaction de « La Vérité ».
Appel de Messali Hadj paru dans La Commune, n° 4, juillet 1957 ; Demain, n° 82, 4 juillet 1957 ; La Voix du Peuple, n° 33, juillet 1957

Nous publions ci-après l’appel lancé par Messali Hadj aux démocrates français.
Cet appel a été envoyé à notre confrère Demain.
Nous remercions cet hebdomadaire et son directeur le Docteur Robin d’avoir bien voulu nous permettre de reproduire ce document dont l’importance nous paraît incontestable.
Message de Messali Hadj lu le 30 juin 1957 à Paris, publié dans La Voix du travailleur algérien, n° 5, juillet 1957 ; des extraits ont paru dans Le Monde, 2 juillet 1957

Chers Frères,
Nous publions ci-après le texte intégral du message que Messali Hadj a adressé à notre congrès.
La lecture de ce document a été hachée par des tonnerres d’applaudissements.
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