J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution d’une nouvelle recension de mon livre Algérie, une autre histoire de l’indépendance (PUF, 2019) dans la revue Actuel Marx (n° 68, 2020/2, p. 205-207).
Étiquette : indépendance
Article paru dans le bulletin Riposte à la répression en Algérie, n° 8, mars 1982, p. 9-11
La mobilisation des femmes à Alger contre l’interdiction qui leur était faite de sortir librement du territoire, la manifestation devant l’assemblée contre la farce du « code de la famille » ou « code du statut personnel » et plus récemment la manifestation du 23 décembre au cours de laquelle on a vu les femmes descendre courageusement dans la rue pour revendiquer leurs droits, ont permis dans une certaine mesure de lever le voile sur l’oppression particulière qui pèse terriblement sur les femmes en Algérie.
Fadéla M’Rabet : La femme algérienne
Extrait du livre de Fadéla M’Rabet, La femme algérienne suivi de Les Algériennes, Paris, François Maspero, 1969, p. 9-22
On sourira peut-être, ou l’on s’irritera, de mon projet : tant de problèmes se posent à l’Algérie (« décollage » économique, création d’un vrai parti d’avant-garde, épuration, refonte des structures administratives…) que le moment est mal venu, dira-t-on, d’en soulever un autre : celui de la libération de la femme (de la jeune fille).
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que j’animerai une conférence-débat sur le thème « D’un novembre à l’autre. Indépendance, liberté et révolution », ce samedi 16 novembre à Aokas.
Abu Chenaf : L’Algérie est-elle libre ?
Article d’Abu Chenaf paru dans La Révolution prolétarienne, n° 200, janvier 1965, p. 20-23.
Le Monde, qui fait souvent assaut de complaisance à l’égard du régime de B.B., avec l’Humanité et aussi avec certains milieux catholiques algériens (je ne dis pas avec La Croix qui est au contraire un des rares journaux à donner de temps en temps quelques informations intéressantes sur l’opposition benbelliste) a tout de même signalé dans son numéro du 29-30 novembre 1964 que d’après Révolution et Travail, la situation sociale serait mauvaise dans le Sud algérien. Il ne m’a pas été possible de me procurer le numéro de l’organe de l’U.G.T.A. où a paru cette nouvelle (qui est d’ailleurs valable pour toutes les régions de l’Algérie).
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que je présenterai mon dernier livre Algérie, une autre histoire de l’indépendance, ce vendredi 28 juin à partir de 19h à Sète.
Mon dernier article intitulé « Aux origines d’un parti hégémonique – FLN dégage ! » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentation sociales CQFD, n° 175 (avril 2019).
Je suis très heureux d’annoncer la parution prochaine aux Presses universitaires de France de mon second livre intitulé Algérie, une autre histoire de l’indépendance. Trajectoires révolutionnaires des partisans de Messali Hadj. Cet ouvrage de 336 pages sera disponible en librairie le 6 mars.
Voici la quatrième de couverture de cet ouvrage qui synthétise une dizaine d’années de recherches :
Article paru dans Pouvoir Ouvrier, n° 2, janvier 1959, p. 1-3.
Tous les gouvernements qui se sont succédé depuis la libération et tous les partis ont adopté comme programme la grandeur, la puissance et l’indépendance de la France. Ils ont échoué. De Gaulle va peut-être réussir si les ouvriers le laissent faire.
Réponse à « Femmes algériennes en lutte »
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 31, 15 avril – 15 mai 1979, p. 10-12
A la suite de nos différentes prises de position dans de précédents numéros de TIL sur la question de l’oppression des femmes, il semble qu’un certain nombre de points ont été mal compris par ceux qui nous lisent. C’est à différents arguments les plus fréquemment entendus, notamment dans la brochure des « Femmes Algériennes en Lutte » et dans la réponse qu’elles nous font, que nous voudrions répondre ici : la question du travail à l’extérieur comme moyen de libération des femmes, et celle des droits élémentaires à conquérir. Par ailleurs, nous aborderons dans un prochain numéro le problème de l’organisation des femmes et de son autonomie.
Algérie : L’après-Boumédiène
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 29, 15 février-15 mars 1979, p. 5-7.
L’ère de l’après-Boumédiène sera à bien des égards différente de celle du vivant du dictateur. Sur le plan politique, le régime ne peut pas continuer à fonctionner comme auparavant. Boumédiène avait façonné le pouvoir en fonction de sa stature politique. Il régnait sans partage, cumulant les fonctions les plus importantes, président de la république, chef de l’armée, du parti, etc.
Mon dernier texte intitulé « De la Kanaky à l’Algérie en passant par Louise Michel » vient d’être mis en ligne sur le site de Middle East Eye. Lien
En voici les premières lignes :
« Trente ans après les vingt et un mort des « événements » d’Ouvéa et les accords de Matignon-Oudinot, destinés à garantir une « paix durable fondée sur la coexistence et le dialogue », les électeurs de Kanaky (Nouvelle-Calédonie) se sont prononcés, avec 56,7 % des voix exprimées et plus de 80 % de participation, contre la question suivante : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? ».
Article de Claude Devilliers paru dans Inprecor, n° 138, 6 décembre 1982, p. 27-31
Museler le mouvement de masse et avancer prudemment vers une « libéralisation économique » sont les deux piliers de la politique de Chadli Benjedid
IL y a vingt-huit ans, le 1er novembre 1954, les premières actions du Front de libération nationale (FLN) marquaient le début du soulèvement armé algérien contre le colonialisme français. Au terme d’une longue guerre de libération, le 3 juillet 1962, l’Algérie arrachait son Indépendance. Le peuple algérien avait payé cette victoire au prix fort : un million de morts, 400 000 détenus, 300 000 réfugiés, et plus de 3 millions de personnes déplacées. Toute la population algérienne avait été touchée et brassée par la tourmente.
Algérie, nation indépendante
Article paru dans Alarme, organe du Ferment ouvrier révolutionnaire, n° 40, avril à décembre 1988, p. 14-15.
« Les Ferhat Abbas et Ho Chi Minh, tout à fait comparables aux Massu métropolitains et aux colons, ne peuvent agir que par le recul de la révolution, et par les innombrables manigances inter-impérialistes du marchandage entre les deux blocs. »
« La fin de l’éternité ». G. Munis, 1959.
La vague de grèves, aboutissant aux journées d’émeutes d’octobre 88, souligne nettement la nature de quelques conceptions sur l’Algérie et les « nations indépendantes ».
Jean-François Lyotard : L’Algérie évacuée
Extrait de Jean-François Lyotard, « L’Algérie évacuée », Socialisme ou Barbarie, n° 34, mars-mai 1963, p. 1-7
Les lignes qui suivent n’ont pas pour objet de définir une politique révolutionnaire en Algérie. La question du sort de ce pays ne se pose plus et ne se pose pas encore de cette manière. Plus, parce que l’élan qui animait les masses au cours de la lutte nationale est maintenant brisé : il n’y a pas eu de révolution. Pas encore, parce que les problèmes qui assaillent les travailleurs et que la politique de la direction actuelle est incapable de résoudre, finiront par amener à maturité les conditions d’une nouvelle intervention des masses : la révolution reste à faire.
Texte paru dans la revue Sou’al, n°7, septembre 1987, p. 151-152
Nous voulons simplement, à l’occasion du procès de Klaus Barbie, mettre au clair certaines vérités historiques et rappeler quelques principes pour nous, Algériens, qui avons lutté pour l’indépendance de notre pays. Me Jacques Vergès cherche, aujourd’hui, à associer des « crimes contre l’humanité » commis par Klaus Barbie aux « crimes de guerre » perpétrés par l’ex-puissance coloniale en Algérie et cet amalgame trouve parfois, malheureusement, crédit dans notre pays.
Mon dernier article intitulé « Une société sous tension. L’illusion de la stabilité algérienne dans une région troublée », a été publié dans la revue Questions internationales, n°81, septembre-octobre 2016, dans un dossier consacré à l’Algérie.
En voici le résumé :
La situation algérienne
Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 2, janvier 1959, p. 7-9.
1° En Algérie, l’ objectif des grands capitalistes est de liquider la forme arriérée d’exploitation qu’est la colonisation. Actuellement l’exploitation des Algériens se fait de deux manières et profite à deux catégories de la bourgeoisie : en tant que travailleurs, les Algériens subissent l’exploitation directe ou indirecte des grands propriétaires terriens (« colons ») ; en tant que consommateurs, ils éprouvent celle des Compagnies commerciales qui monopolisent le marché algérien. Cette forme d’exploitation na permet pas aux gros banquiers et industriels métropolitains d’investir leurs capitaux en Algérie de façon profitable.
De l’indépendance à la démocratie
Éditorial publié dans La Nation socialiste, n°57, juillet-août 1962.
Quand nos lecteurs recevront ce numéro, l’indépendance de l’Algérie sera chose acquise, légalement, « démocratiquement » et vraisemblablement à une énorme majorité des suffrages exprimés. Nous autres, à la Nation Socialiste, qui avons toujours préconisé cette solution du bon sens et de la nécessité et qui, depuis sept ans, réclamons cette prise en mains par le peuple d’Algérie de son propre destin, nous ne pouvons que nous réjouir. Mais pourquoi, à l’heure où tout semble prêt pour les grandes fêtes de la liberté et les vastes entreprises d’un État jeune, ne pouvons-nous nous empêcher d’une certaine amertume et de beaucoup d’inquiétude?
Le respect de la personnalité humaine
Article paru dans le Bulletin d’informations du PPA, n° 1, juillet 1962
Certes, le 19 mars 1962 a marqué le cessez-le-feu, mais en vérité, on a continué à assassiner et à étrangler dans la plus grande impunité les militants du P.P.A. L’horreur ne s’est pas limitée à de tels forfaits. Hélas ! les militants P.P.A. qui avaient été libérés des camps et des prisons ont connu le lavage de cerveau, la torture et la mort.
Éditorial paru dans le Bulletin d’informations du PPA, n° 1, juillet 1962
Editorial
Il a fallu cent trente années au peuple algérien pour réaliser son indépendance…
Sans risque de verser dans un verbiage révolutionnaire, ou dans un gauchisme stupide, que d’aucuns font leur aujourd’hui pour des raisons évidentes, il suffit de lire les accords d’Evian pour affirmer que cette indépendance reste à parfaire.
Peuple tunisien ! Peuple algérien !
Papillons bilingues du MTLD affichés sur les murs d’Algérie en avril 1952.
! أ يها الشعب التونسي
J’ai participé au colloque « 1962, un monde » qui s’est tenu du 14 au 16 octobre 2012 à Oran. Ma communication s’intitulait « Les messalistes à l’épreuve de l’indépendance : du MNA au PPA ». J’ai présenté, en quinze minutes, un aspect de mon article « La ‘reconversion’ du MNA » paru dans l’ouvrage dirigé par Amar Mohand-Amer et Belkacem Benzenine. L’édition du 17 octobre 2012 du quotidien El Khabar a publié un compte-rendu partiel et partial de mon exposé. J’ai rédigé une mise au point, aussitôt envoyée à la rédaction du journal mais sans réponse à ce jour.
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