La Nation algérienne, organe clandestin de la libération nationale, n° 1, 1946, 2 pages

Ô Croyants, dit Dieu le Tout Puissant, attachez-vous à la Vérité et à la Justice, même si elles concourent contre vos parents car Dieu est plus près de vous que toutes les créatures.
Peuple Algérien !
Depuis les tragiques évènements de mai 1945 où des milliers de tes enfants tombèrent sous les balles de la soldatesque française et où des milliers d’autres furent arrêtés, horriblement torturés et condamnés avec une sévérité bestiale, tu ne disposes plus d’un organe de combat qui exprime tes aspirations nationales et affirme tes droits de peuple opprimé. Par contre, tu as subi, pendant un an, les flots littéraires d’une presse pourrie plus ou moins inféodée au colonialisme rétrograde et sanguinaire.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.