« Orientalisme, impérialisme et sionisme » : mon nouvel article a été publié dans la première livraison de la revue À bas bruit.

Le texte est librement consultable via le lien suivant : Orientalisme, impérialisme et sionisme – À bas bruit
« Orientalisme, impérialisme et sionisme » : mon nouvel article a été publié dans la première livraison de la revue À bas bruit.

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Résolution du congrès du Parti socialiste de France tenu à Lille du 9 au 11 août 1904 suivie par la résolution du Congrès socialiste international tenu à Amsterdam du 14 au 20 août 1904, publiées et présentées dans Le Socialiste, 7-27 août 1904

Le citoyen Vaillant demande que le Parti insiste sur le devoir de tout militant et de tout élu socialiste de s’opposer par tous les moyens aux entreprises coloniales.
Article de Pierre Mualdès paru dans Le Libertaire, 5 septembre 1924

Aux portes des usines, à l’embauche des chantiers, ils sont là, innombrables, reconnaissables à leur teint basané, à leur accoutrement différent. Les ouvriers français de France y sont également, escomptant le boulot mal payé, certes, mais qui procurera à la maisonnée le pain attendu. Et dans le fonds d’eux-mêmes, inconsciemment, ils maugréent contre ces intrus, ces « sidis » qui leur font une concurrence qu’ils estiment déloyale et qui, souvent pour un salaire moindre, vont les empêcher de trouver le travail dont ils ont tant besoin. Il n’y a pas que les indigènes algériens, mais aussi des pauvres diables de toutes nationalités : Polonais, Tchèques, Hongrois, Allemands, Italiens, Espagnols, etc., qui, chassés de leurs pays pour des raisons diverses, viennent solliciter des exploiteurs français leur maigre gagne-pain.
Article de Magdeleine Paz paru dans Le Populaire, 22 juillet 1936

LA Commission coloniale, nommée par le 33e congrès du Parti, est chargée d’une besogne immense.
L’une de ses tâches – et non la moindre – consiste à informer les militants de la situation actuelle aux colonies, de les mettre en présence des revendications des peuples colonisés, de les appeler à les soutenir, de leur montrer, enfin, la gravité du problème colonial et l’impérieuse nécessité de le résoudre sans délai.
Article paru dans Et-Thaoura, n° 2, août 1981

« Les événements qui secouent depuis Samedi plusieurs villes marocaines dont ( … ) Casablanca ( … ) viennent confirmer la gravité de la situation que vivent les masses marocaines exploitées par le grand Capital et les multinationales et acculées à subir les conséquences désastreuses de la guerre d’agression que mène le régime de Rabat contre le peuple Sahraoui ».
Résolution adoptée au quatrième congrès de l’Internationale syndicale rouge, parue dans Thèses et résolutions du IVe congrès de l’I.S.R. (Moscou, 17 mars-3 avril 1928), Paris, Petite bibliothèque de l’I.S.R., 1928

1. – Le IIIe Congrès et la IVe Session du Conseil Central de l’I.S.R. ont indiqué les causes sociales, économiques et politiques des migrations ouvrières. Ces causes restent les mêmes pour l’avenir immédiat. Toutefois, depuis cette époque (1924), les facteurs contribuant à activer le passage des ouvriers d’un pays à l’autre, loin de diminuer, se sont accrus. Le chômage a certainement augmenté en étendue et en profondeur. D’autre part, le déplacement et la contraction du volume des marchés, la rationalisation précipitée, l’intensification du travail et le machinisme, ont mis hors du processus de production des centaines de milliers d’ouvriers industriels qui se sont trouvés versés dans la catégorie de la main-d’œuvre superflue.
Article signé Michel-Marcel paru dans Le Travailleur, Cinquième année, n° 466, 8 octobre 1905

On annonce de Brazzaville que Gaud et Toqué viennent d’être condamnés à cinq ans de réclusion. Mais peut-être – les événements se succèdent si rapidement – ne se souvient-on déjà plus des exploits de ces deux personnages. Les affaires Jaluzot, Cronier et Gallay sont bien plus passionnantes.
Déclaration parue dans La Lutte anticolonialiste, n° 1, janvier 1946

De nationalité, de race et d’affiliation politique différentes, mais d’accord pour lutter pour l’indépendance immédiate et sans conditions des nations colonisées ou « protégées », nous avons pensé qu’il était nécessaire dans la situation présente de créer une revue antiimpérialiste intercoloniale de langue française.
Article de Messali Hadj paru dans Le Libérateur, 2e année, n° 40, 17 juillet 1955

Soucieux d’informer très exactement nos lecteurs sur les positions des grands partis populaires d’outre-mer, nous avions demandé à Messali Hadj d’écrire pour le Libérateur un article sur le problème algérien.
L’on sait que, depuis plus de trente ans, ce dernier n’a cessé de lutter pour l’émancipation du peuple algérien. Condamné, sous Vichy, à quinze ans de travaux forcés et à vingt ans d’interdiction de séjour, il fut libéré après le débarquement allié en Afrique du Nord. Mais il fut rapidement victime de nouvelles persécutions. L’on a osé, après la guerre, faire revivre la peine accessoire d’interdiction de séjour qui l’avait frappé en 1941. En violation de la légalité républicaine, Messali Hadj est actuellement en résidence forcée à Angoulême. Les persécutions n’ont pas, bien au contraire, diminué le prestige populaire du grand leader algérien. Nous sommes heureux de publier l’article qu’il a bien voulu nous adresser.
Message de Messali Hadj au meeting du 21 décembre 1954 à la salle Wagram (interdit), paru le 23 décembre 1954 dans Le Libertaire

Un message de Messali Hadj, parvenu à Daniel Guérin, devait être lu au meeting. Nous le publions ci-dessous. Nous apprenons que depuis ce message et les communications téléphoniques entre Messali Hadj et Daniel Guérin, les conditions de détention du leader algérien ont été renforcées et que la police lui a interdit de quitter sa chambre.
Article d’Abdelaziz Menouer alias El Djazaïri paru dans La Vie ouvrière, Septième année, n° 309, 24 avril 1925, p. 5

La presse bourgeoise mène une campagne violente contre la main-d’œuvre étrangère et englobe dans la même réprobation les ouvriers coloniaux.
Article de Michel Grunberg alias M. Grun paru dans Le Réveil des jeunes, organe de la jeunesse socialiste juive « Bund » en France, nouvelle série, n° 16, 15 septembre 1945, p. 4 et 6

La Conférence sioniste a terminé ses travaux et nous sommes en mesure d’en tirer quelques conclusions d’ordre général. Les résolutions concernant la Palestine sont très catégoriques. La Conférence s’est prononcée pour un Etat juif souverain, pour une émigration massive en Palestine. Ce qui est très étonnant, c’est que les résolutions prises ne tiennent pas du tout compte de la majorité arabe, hostile à la conception sioniste d’un Etat juif.
Article de Henri Minczeles alias Henri Montmartre paru dans Le Réveil des jeunes, organe de la jeunesse socialiste juive « Bund », nouvelle série, n° 3, février 1945

Principalement depuis le National-Socialisme, les idées racistes ont été remises à l’honneur. On a assisté et à un état d’esprit borné et intransigeant et malheureusement à des applications hideuses qui se sont traduites par les sinistres exploits des S.S. et de la Gestapo. Je vais ici m’attacher à montrer que tout Socialiste ne peut être ni raciste, ni antisémite.
Article paru dans Les Yeux ouverts, bulletin de l’association des femmes maghrébines immigrées, n° 0, février 1984, p. 5-6

– DEFENSE DE L’EMPLOI DES FEMMES IMMIGREES !
– EGALITE DES DROITS !
– UNITE DE TOUTES LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS CONTRE LE RACISME !
Dans la situation particulière de « crise ouverte » en France, au moment même de la restructuration industrielle, les « responsables » désignés par cette politique, seront les immigrés.
Dossier paru dans Rouge, n° 211, 27 juin 1973, suivi de « L’évasion de Zahouane et Harbi » par Edwy Plenel alias Joseph Krasny

Avant-hier les juifs, hier les arabes, aujourd’hui « l’immigration sauvage ». Les premiers, alliés aux marxistes, voulaient détruire l’occident. Les seconds s’attaquaient à la civilisation française. Aujourd’hui, les immigrés, base de masse des gauchistes, mettent en danger la République, l’industrie et la race française. Rien de moins.
Article paru dans Le Prolétaire, 11e année, n° 164, 7 au 27 janvier 1974, p. 1-2

Au moment où la crainte de la récession agite de nouveau le monde bourgeois, une série de faits récents – le blocage de l’immigration en Allemagne et au Danemark, le succès renaissant en Grande-Bretagne de mouvements chauvins type Enoch Powell, le renvoi des travailleurs yougoslaves de Peugeot, les déclarations du ministre Gorse et des syndicats en France sur la probable réduction de l’immigration, et enfin l’attentat contre le consulat algérien de Marseille venant après une quarantaine d’attentats recensés depuis le mois d’août – mettent en lumière les rendements matériels du racisme contre les travailleurs immigrés et le caractère réactionnaire de tous les remèdes réformistes « nationaux » aux contradictions bourgeoises.
Article de Raymond Guilloré paru dans La Révolution prolétarienne, n° 598, novembre 1973, p. 22-23

Voici un gros ouvrage qui, de 1930 à 1960, retrace l’agonie du colonialisme français. Pendant toutes ces années, l’auteur a été un militant de l’action de solidarité et de soutien qui, partant de la métropole, appuyait les divers mouvements qui devaient aboutir à la libération des colonisés. Une libération en tant que colonisés seulement, la libération en tant que travailleur et en tant qu’homme restant à accomplir, dans les pays nouvellement indépendants, comme dans les pays anciennement colonisateurs. L’auteur ne se fait pas d’illusions sur ce point.
Article paru dans La Tribune du travailleur algérien, mensuel de la C.G.T. pour les travailleurs algériens, 7e année, n° 53, janvier 1974, p. 2

A TRAVERS L’ASSASSINAT DES TRAVAILLEURS ALGÉRIENS, DES BUTS POLITIQUES SONT POURSUIVIS
Le lâche attentat fasciste et raciste contre le consulat d’Algérie à Marseille a provoqué l’indignation de tous les travailleurs français et immigrés.
Editorial paru dans Lutte ouvrière, n° 277, semaine du 18 au 24 décembre 1979, p. 3

QUATRE morts, seize blessés, dont plusieurs seront définitivement mutilés : tel est le sombre bilan de l’attentat contre le consulat d’Algérie à Marseille.
Quels que soient les calculs politiques de ses auteurs et de ses inspirateurs, cet attentat, des plus ignobles et des plus lâches, parce qu’aveugle, parce que destiné à frapper des Algériens, n’importe lesquels, simplement parce qu’Algériens, est l’œuvre directe du racisme. Qui peut en douter, à part les pouvoirs publics français, dont la scandaleuse passivité devant chaque crime raciste – la police n’a pas trouvé un seul des assassins d’une douzaine d’Algériens tués durant l’été dernier – est elle-même le premier encouragement à tous les tueurs racistes ?
Article paru dans Rouge, n° 234, 21 décembre 1973, p. 12

« Plastiquez les mosquées, les bistrots, les commerces arabes … Prenons Boumédienne au mot en créant l’insécurité des Nord-Africains en France ». « Ne nous obligez pas à vous faire ce que vous avez fait aux nôtres. La valise ou le cercueil, vous connaissez ? »
Cette prose répugnante, ces transparents appels au meurtre ont parus dans un torchon nommé le « Combat européen ».
Article d’Ulric Schulze paru dans Le Monde libertaire, n° 194, octobre 1973, p. 5

Le climat et les actes engendrés au cours de ces dernières années par les campagnes de racisme en France n’ont été contrebalancés que par quelques réactions sporadiques tantôt indignées, tantôt opportunistes, tantôt humanitaires de bon ton. Un petit mea culpa, beaucoup de grandeur et de générosité de la France éternelle ont été mises en avant.
Dossier paru dans Rouge, n° 218, 31 août 1973

MARSEILLE : contre la haine raciale
Ils soufflent le froid après avoir soufflé le chaud. Pendant deux jours, radios et journaux ont puissamment contribué à créer un état de psychose : « Marseille a peur ». La belle aubaine, la diversion inespérée, que l’émotion créée à Marseille par le meurtre d’un chauffeur d’autobus et qui pouvait détourner l’attention de la lutte des travailleurs de Lip, du climat social de la rentrée !
Editorial paru dans Lutte ouvrière, n° 262, semaine du 4 au 10 septembre 1973, p. 3

L’ASSASSINAT par un déséquilibré d’un traminot marseillais a fait surgir au grand jour le racisme latent qui existe aujourd’hui dans une partie de la population française, racisme qui s’est exprimé par la phrase, les écrits et les balles de revolver, des discours imbéciles sur les « étrangers qui ne sont pas comme nous » aux articles hystériques sur la « pègre algérienne » et aux assassinats aveugles de travailleurs nord-africains.
Article paru dans Rouge, n° 293, 28 mars 1975, p. 4

Mohammed Laïd Moussa est mort. Abattu chez des amis par un tueur professionnel dans la nuit du 18 au 19 mars à Marseille, le jeune algérien n’a pas repris conscience. Un nom de plus sur la liste des victimes des ratonnades en France, « terre de liberté ». Mohammed Laïd « exécuté à l’OAS », froidement, contre un mur. A ajouter au palmarès de tous les Dupont lajoies, de tous ceux qui ne peuvent entrevoir une peau brune ou des cheveux longs sans loucher vers un fusil de chasse.
Dossier paru dans Lutte ouvrière, n° 343, 29 mars 1975, p. 20

LE lâche assassinat du jeune Laïd Moussa n’est malheureusement pas le seul crime à mettre au compte de la canaille raciste.
Ainsi, rien que depuis le début de l’année, plusieurs attentats ont eu lieu dans la banlieue parisienne contre des travailleurs immigrés.
Article paru dans Technique rouge, n° 5, septembre 1973

* Les travailleurs immigrés en grève
Le 7 septembre à l’appel du Mouvement des Travailleurs Arabes, un mouvement de grève de 24 h a rassemblé plus de 30 000 travailleurs immigrés, dans tout le sud, à Aix, à Marseille, à Toulon, et à La Ciotat.
Article signé C. R. paru dans La Voie communiste, n° 42, mars 1964, p. 14

Les Français sont bien peu conscients, dans leur ensemble, de ce que représente la lutte des noirs aux Etats-Unis. Pour nombre d’entre eux, même pour les mieux intentionnés, il s’agit d’une lamentable affaire de racisme qui finira pas se résoudre, tôt ou tard, au niveau de la conscience des blancs. Pour « la gauche », même, les choses restent soit extrêmement nébuleuses, soit, paradoxalement, beaucoup trop claires. L’on se déclare incapable de comprendre comment le mouvement ouvrier peut encore être pénétré du préjugé racial – en oubliant bien vite l’attitude française pendant la guerre d’Algérie. L’on s’impatiente de la lenteur des progrès de « l’intégration ». Ou bien l’on crie au scandale devant les aspirations « séparationnistes » en prenant vite la mouche devant tout ce qui peut être interprété comme une manifestation de « racisme à rebours ». En fait, devant un problème dont la solution n’apparaît pas clairement, et qui rentre difficilement dans des schémas superficiels préétablis, l’on se contente en général de se heurter la tête contre un mur en disant : aucune solution n’est possible tant que les différentes couches exploitées des Etats-Unis n’agiront pas ensemble.
Editorial paru dans Lutter !, lettre hebdomadaire, n° 90, 14 octobre 1988 ; suivi de « Solidarité avec le peuple algérien ! », paru dans Lutter !, n° 91, 21 octobre 1988, p. 4

Un massacre.
L’horreur, quand l’armée « tire dans le tas », faisant au bas mot 500 victimes, probablement beaucoup plus – et selon certaines sources de l’opposition démocratique algérienne, peut-être même … 2 500 morts.
Article de Pierre Morain paru dans Le Combat syndicaliste, 27e année, Nouvelle série, n° 124, 10 septembre 1954, p. 2

Les exploiteurs du monde entier peuvent avoir à l’heure actuelle un rictus de satisfaction : en Amérique Latine, les trusts des United Fruit renforcent leur puissance, en Indochine les capitaux français sont préservés, en Tunisie la peur des colons s’amoindrit.
Article de Michel Donnet alias Michel Malla paru dans Le Libertaire, n° 397, 9 septembre 1954, p. 1

« Sauver les privilèges ! », voici le mot d’ordre de la bourgeoisie colonialiste. Toutefois, la lutte des peuples colonisés force cette bourgeoisie à employer des méthodes que la presse s’accorde pour qualifier de « nouvelles ».
Intervention de Léon Feix au XIIIe congrès du PCF parue dans Les Cahiers du communisme, 30e année, n° 6-7, juin-juillet 1954, p. 818-833

Camarades,
DANS la partie de son rapport relative au point 13 du projet de thèse, le camarade Jacques Duclos fait ressortir la volonté des gouvernants français d’envoyer de nouvelles troupes en Indochine, conformément à l’exigence des impérialistes américains.
Article d’Henri Bouyé paru dans Le Combat syndicaliste, 27e année, Nouvelle série, n° 123, 6 août 1954, p. 1-4

Le cessez-le-feu en Indochine a été décide à Genève. Nous laisserons à d’autres le soin de développer les marchandages auxquels il a pu donner lieu entre les deux blocs qui se disputent la domination du monde. La diplomatie, symbole de l’hypocrisie la plus raffinée, mise au service des causes les plus discutables, a joué à plein dans cette affaire. Quant à M. Mendès-France, devenu au bon moment chef du gouvernement français, il recueille modestement les lauriers réservés aux pèlerins de la paix. Reste à savoir si, même sans la venue de ce pacifiste rassurant pour les détenteurs de comptes en banque, la guerre d’Indochine ne se serait pas bientôt arrêtée faute, pour l’économie française, de pouvoir en supporter les frais.
Réponse de René Frémont à l’article du groupe Los Sin Pan, parus dans Le Libertaire, trente-huitième année, n° 400, 16 juin 1933, p. 1 et 2

L’article de nos camarades espagnols que nous publions en 2e page critique l’idée du front unique, qui fut posé dans le « Libertaire » à différentes reprises par notre camarade Lashortes. Nous aurions voulu trouver dans cet article des arguments démontrant l’inutilité d’un front unique du prolétariat.
Article de Pierre Morain paru dans Le Combat syndicaliste, 27e année, Nouvelle série, n° 120, 1er mai 1954, p. 3

1er Mai, jour de fête. En France, mascarades de défilés avec parfois torchons tricolores ; à Moscou, défilé militaire.
Ainsi depuis la politisation syndicale. Mais les cris et regards de détresse des damnés de la terre, les victimes du capitalisme, doivent être un immense levain de haine pour que ces 1er Mai deviennent une formidable journée de lutte révolutionnaire.
Article de Jean Rous paru dans Le Libérateur, 1ère année, n° 10, 23 mai 1954, p. 1 et 3.

1° Tout d’abord une remarque générale : nous sommes depuis quelque temps entrés dans une étape nouvelle du regroupement de la Gauche en France dont il faut prendre conscience sous peine de « louper le coche ». Nous avons d’abord connu l’hémorragie et les scissions de 1947-48 à 1951-2, ainsi que des manifestations plus récentes, mais qui participent du même phénomène (exclusion d’André Denis par le M.R.P.). Cette étape a été caractérisée par le départ de la S.F.I.O. de 200.000 militants environ sur 320.000, par l’hémorragie correspondante du M.R.P., et aussi par le fait que la masse des démissionnaires n’a pu être rassemblée. Cependant se sont constitués des groupes qui ont eu une valeur de réaction et de témoignage : tentative du Rassemblement démocratique révolutionnaire, puis du Centre d’Action des Gauches indépendantes, Groupe progressiste, Cercles divers dans toute la France, et enfin renouveau intéressant de la Jeune République.
Article d’Yves Dechézelles paru dans Le Libérateur, 1ère année, n° 6, 28 mars 1954

Le désastre auquel ont abouti huit années de guerre en Indochine va-t-il enfin réveiller l’opinion publique française ? C’est à elle et à elle seule qu’il appartient de mettre un terme à l’expérience catastrophique que les gouvernements successifs de la IVe République poursuivent avec une obstination insensée dans les territoires d’outre-mer.
Lettre de Messali Hadj parue dans Le Libertaire, n° 450, 27 octobre 1955, p. 2 ; suivie d’un communiqué du Comité Pierre Morain

Angoulême, le 15 octobre 1955.
Au Bureau National de la F.C.L.
Cher Camarade,
J’ai le plaisir de vous écrire pour saluer tous les camarades de votre Bureau et tous vos militants. Quoique éloigné de la lutte active que poursuit le Mouvement National Algérien et la classe ouvrière française dans ses différentes organisations, je suis malgré tout avec un vif intérêt toutes leurs activités.
Article signé L. Bala paru dans Le Libertaire, n° 446, 29 septembre 1955, p. 1

LE 29 juillet dernier, 24 travailleurs algériens et un ouvrier français, P. Morain, étaient condamnés par la Chambre correctionnelle de Lille pour « reconstitution directe ou indirecte de ligue dissoute, M.T.L.D. ».
Article paru dans La Révolution prolétarienne, 22e année, n° 374, nouvelle série n° 73, juin 1953, p. 31-32

BULLETIN DE ZIMMERWALD
LA REUNION DU DIMANCHE 17 MAI
Le Cercle décide tout d’abord d’adresser à la presse une protestation contre l’arrestation de Masmoudi et son transfert en Tunisie. En voici le texte :
Sur mandat d’un tribunal militaire de Tunis, Masmoudi, président de la Fédération du Néo-Destour en France, est arrêté et aussitôt extradé. Aucun motif valable n’est donné pour justifier cette procédure expéditive.
Article de Daniel Guérin paru dans Correspondance Socialiste Internationale, 10e année, n° 93, mars 1959, p. 2

Vers 1930, à l’époque, hélas déjà lointaine où certains d’entre nous faisaient leurs premiers pas dans l’action militante, la tâche essentielle était de faire connaître ce qu’est la colonisation, car bien peu de gens dans notre pays s’y intéressaient, et plus rares encore étaient ceux qui l’avaient sérieusement étudiée.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis, camarades et lecteurs la parution, dans le 59ème numéro de ContreTemps. Revue de critique communiste (octobre 2023), de la troisième et dernière partie de mon article intitulé : « Notes sur la « crise » de la gauche ».
Article d’Yves Rochefort paru dans Le Monde libertaire, n° 296, 11 janvier 1979, p. 5 et 8

ECRIRE un article sur Israël est un exercice périlleux, surtout si l’on veut évoquer l’avenir du Moyen-Orient. Du coup d’éclat de Anouar el Sadate à la Knesset aux espoirs déçus de Camp David, les rebondissements de l’actualité peuvent rendre caduques les prévisions les plus raisonnables. L’état de belligérance ne durera pas éternellement et un jour la paix sera signée entre les différents Etats et une vie différente commencera pour tous les habitants du Levant. Mais quelle paix ?
Face au problème de la guerre et de la misère dans cette partie du monde, les libertaires doivent avoir une position claire. Comme l’indiquait Maurice Joyeux dans une brochure consacrée au problème de la Palestine, seul compte pour nous le destin des individus, et nous éprouvons un intérêt médiocre pour les combinaisons des gouvernements et des puissances économiques. Mais il faut balayer les idées fausses et les a priori mortels. Il faut aussi rappeler quelques faits historiques incontestables et quelques vérités premières (1).
Article d’I. Lauden suivi d’un commentaire de Joël Gochot parus dans Le Monde libertaire, n° 190, mai 1973, p. 8-9

Diffamation sur le prétendu terrorisme anarchiste
Ces derniers temps, il a déferlé un ouragan de crimes politiques sur notre monde tumultueux ; terreur individuelle et piraterie aérienne qui ont pris un caractère dangereux. Une vague de terreur et de criminalité, exportée du Japon, de la Turquie et de l’Amérique latine, qui n’évite pas notre pays. Les terroristes qui se déguisent avec des plumes idéologiques se comportent de plus en plus en bandits et en bourreaux inhumains. Mais ces bandits idéologiques sont pires que les simples criminels : ils se dissimulent derrière des idées et une phraséologie et ignorent le regret ou le remords.
Article de Maurice Joyeux paru dans Le Monde libertaire, n° 164, septembre-octobre 1970, p. 16

« Ecoutez, nous commencerons par provoquer des troubles, dit Verkhovensky… Je vous l’ai dit, nous pénétrons au plus profond du Peuple. Savez-vous que nous sommes déjà maintenant terriblement forts. Non seulement ceux qui égorgent et incendient travaillent pour nous, ceux qui manient le revolver à la manière classique ou bien les enragés qui se mettent à mordre… Je n’admets rien sans discipline. Je suis un gredin et non un socialiste, moi ! ha ! ha ! »
Dostoïevski – Les Possédés.
On a rarement vu une telle bestialité ! C’est par grappes que la mitraille fauche les êtres affolés qui fuient éperdus. Les obus lourds tracent des sillons sanglants dans la foule, les maisons s’écroulent ensevelissant sous les gravats hommes, femmes et enfants, blessés ou morts, réunis ainsi dans une apocalypse qui dépasse ce qu’avaient pu imaginer les prophéties de cerveaux dérangés qui depuis trois mille ans ont fait arrosé ce sol aride du sang de dizaines de générations.
Article de Maurice Laisant paru dans Le Monde libertaire, n° 135, septembre-octobre 1967, p. 8-9

Rien de plus complexe que les problèmes du Moyen-Orient en général et celui du problème israélien en particulier, non seulement en raison des oppositions et des errements inhérents à toute expérience humaine, mais aussi et surtout par l’intrusion de la finance et de la politique s’efforçant à brouiller les cartes, à diviser et à opposer les collectivités et les races, à multiplier les incidents et à nourrir les rancœurs et les haines.
Cela n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui, en ce qui concerne le problème palestinien.
Entretien paru dans Front libertaire des luttes de classes, n° 30, 1er décembre 1973, p. 15-16 et 10

Nous avons interviewé un camarade palestinien en vivant et militant en Israël. Etudiant, il vient d’un village en plein centre d’Israël dont au moins la moitié des terres ont été réquisitionnées par Israël en 48.
Etant venu 15 jours en Europe au moment de la guerre, il a pu nous livrer ses premières réflexions.
Articles parus dans Front libertaire des luttes de classes, n° 20, 1er novembre 1972, p. 4-5 et n° 21, 15 novembre 1972, p. 4-5

Quelques semaines après l’attentat de Munich, et les réactions passionnées qu’il a provoquées, il nous paraît important de dépasser la simple polémique autour du fait en lui-même pour mener une analyse politique profonde des problèmes soulevés au Moyen-Orient. Analyse, qu’il faut bien le dire, a souvent été délaissée (et ceci même dans la presse révolutionnaire) au profit de phrases-slogans assez vides de sens politique dans l’urgence où nous nous trouvions de répondre à l’hystérie hypocrite et démagogique de la presse dans son ensemble.
Article paru dans Front libertaire des luttes de classes, n° 1, octobre 1970, p. 8
Depuis plusieurs semaines le conflit israélo-arabe retient l’attention du monde entier. Ce fut d’abord les actions spectaculaires des commandos du F.P.L.P. qui grâce aux détournements d’avions, réussirent à mobiliser l’intérêt de la presse mondiale. Mais ces actions qui avaient pour but de sensibiliser l’opinion publique au problème palestinien, et en même temps de permettre l’échange de prisonniers palestiniens contre les passagers des avions détournés retenus par les palestiniens comme otages, eurent en fin de compte un effet inverse de celui qu’attendait le F.P.L.P.
Article paru dans Le Libertaire, 76e année, nouvelle série, n° 6, janvier 1971, p. 3

Deux guerres dont il est beaucoup parlé – deux conflits « localisés » diront les stratèges – continuent de désoler deux régions, de décimer des populations : celles du Vietnam et du Moyen-Orient.
Dans les deux cas des « pourparlers de paix » se poursuivent nous dit-on : la conférence de Paris pour le Vietnam, les conversations de la mission Jarring pour le Moyen-Orient. Dans le premier cas les pourparlers n’ont jamais abouti à un cessez-le-feu, ni même positivement à un ralentissement des hostilités. Dans le deuxième cas les dirigeants jouent l’hypocrisie d’une « trêve » qu’aucun des belligérants n’entend prendre au sérieux, toute accalmie n’étant pour eux qu’un moyen de reprendre du souffle, de renforcer son dispositif de guerre pour pouvoir à la première occasion frapper plus fort.
Texte de la Commission Proche-Orient de l’Organisation Révolutionnaire Anarchiste paru dans Front libertaire des luttes de classes, n° 37, 26 décembre 1974, p. 6-7

Il y a à peine un peu plus d’un an qu’éclatait la quatrième guerre israélo-arabe, que circulent déjà des rumeurs d’une éventuelle reprise des hostilités.
Ces rumeurs, fondées ou non, nous poussent à analyser la situation qui semble s’aggraver depuis un certain temps.
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