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Gérard Nidraux : Au pays du socialisme « arabo-islamique » le deuxième congrès de l’U.G.T.A.

Article de Gérard Nidraux paru dans Voix ouvrière, n° 35, 6 avril 1965, p. 6-8

André Soulat en 1965, au congrès de l’UGTA (source : Maitron)

D’UN CONGRES A L’AUTRE.

Le deuxième congrès de l’Union générale des travailleurs algériens vient de se tenir à Alger.

L’U.G.T.A., créée en février 1956, en pleine guerre d’Algérie, est restée jusqu’à l’indépendance un appareil de militants extérieur au pays, coupé de la base. Le syndicalisme ne prit une existence réelle en Algérie qu’après l’indépendance. Cette évolution reçut un coup d’arrêt au premier congrès de l’U.G.T.A. en janvier 1963.

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Vive la révolution algérienne

Déclaration du Parti communiste internationaliste parue dans La Vérité des travailleurs, n° 124, mars 1962, p. 15-16

L’indépendance de l’Algérie est une victoire du prolétariat mondial

Les accords entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République Algérienne ont été signés. Ils impliquent, à échéance relativement proche, l’établissement de l’Algérie en République indépendante.

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La lutte des classes en Algérie

Article paru dans L’Éveil internationaliste, n° 1, mars 1979, p. 16


Une discussion avec un ouvrier algérien a permis à un camarade de faire connaître au lecteur que la lutte de classe n’a pas de frontière et que le détachement des ouvriers des centrales syndicales a commencé, même en Algérie.

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H. M. : Algérie. La mobilisation des femmes contre le projet de code de la famille

Article signé H. M. paru dans les Cahiers du féminisme, n° 25, juin-juillet 1983, p. 30-31

Les manifestations de femmes devant l’Assemblée nationale en novembre et décembre 1981 furent l’expression d’un moment fort dans la coordination et la centralisation de la mobilisation des femmes contre le projet de code de la famille que tentait d’imposer le régime algérien aux millions de femmes algériennes. Déjà en 1966 et en 1973, le pouvoir avait tenté de promulguer un code de la famille ; mais la mobilisation des femmes à l’époque avait incité le régime Boumedienne à reculer et à le retirer.

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L’armée massacre les ouvriers à Beni Mered

Article paru dans Alarme, n° 14, octobre-novembre-décembre 1980, p. 14


Les ouvriers de la Sonatrach, en Algérie, se sont mis en grève en Mai 81 pour revendications salariales et de conditions de travail. La direction avait cédé auparavant sur la remise en cause du système des équipes et des promotions.

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Correspondance d’un camarade d’Alger

Lettre parue dans Informations Correspondance Ouvrières, n° 39, mai 1965, p. 1113


Ces extraits d’une longue lettre d’un camarade d’Alger font suite aux lettres du même camarade déjà publiées dans ICO (Nos 25272936).

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Algérie : des grèves contre la « patrie socialiste »

Textes parus dans Informations Correspondance Ouvrières, n° 36, février 1965, p. 21-23


Pendant tout le mois de décembre des grèves ont éclaté dans les principaux centres algériens ; on en sait bien peu de choses.

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Larbi Hamdane : Algérie – An V

Article de Larbi Hamdane paru dans La Quatrième Internationale, n° 24, décembre 1967, p. 4


Bilan de son gouvernement, et surtout promesse pour l’avenir, c’est l’essentiel du discours de Boumedienne, le 1er novembre, anniversaire de l’insurrection. Le bilan étant très maigre, c’est sur l’avenir que le président algérien s’est surtout appesanti : planification, industrialisation, réforme agraire, réforme départementale, diminution de l’écart de développement entre les régions, résorption de l’analphabétisme, développement et démocratisation de l’éducation, renforcement de l’autogestion… plus la service militaire obligatoire, le tout « dans l’ordre et la discipline », telles sont les perspectives tracées par un discours qui ne fait pas appel aux masses pour réaliser ce programme, mais qui leur demande de faire confiance au gouvernement « avec esprit de sacrifice ».

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Changement de pouvoir en Algérie

Dossier paru dans L’Internationale, n° 35, juillet-août 1965, p. 4-5


Un pouvoir personnel sans liens avec les masses

DU 19 juin, jour du coup d’Etat d’Alger, il a fallu attendre jusqu’au 5 juillet, soit plus de quinze jours, pour que le dirigeant du coup d’Etat, Boumedienne, par le truchement de Radio-Alger, fasse connaître et la composition du « Conseil national de la révolution » qui aurait pris l’initiative de l’opération et le programme qu’il entend suivre comme chef du gouvernement.

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Algérie : L’Islam et la religion

Article signé B.C. paru dans L’Internationale, n° 34, juin 1965, p. 7


Alger, le 28-5-65.

UN phénomène curieux étonne le mi­litant qui vient visiter l’Algérie : la continuelle référence à l’Islam. A chaque pas, en ville, à la campagne, il sent l’emprise quotidienne de la religion sur la vie. Le décalage entre les textes prévoyant la liberté de pensée et la réalité est si grand que l’on doit, si l’on veut arriver à une connaissance exacte de l’état actuel de la Révolution algérienne, ne pas se contenter d’une exégèse des lois, textes et résolutions officielles, mais aussi, et surtout peut-être, réfléchir sur des exemples concrets.

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Karim : Algérie. Les enjeux de la crise

Article de Karim paru dans Courant alternatif, n° 43, novembre 1994, p. 11-15


1994 est l’année du 40e anniversaire du déclenchement de la guerre d’Algérie (le 1er novembre 1954).
Dans une conjoncture catastrophique, le gouvernement entend donner à cet événement une dimension importante.
Ainsi, 800 millions de Dinars seront destinés aux célébrations et commémorations qui rappelleront la période de la lutte pour l’indépendance.
Mais quarante années plus tard, quel bilan peut-on dresser ? Une question demeure, l’Algérie est-elle, depuis 1962, réellement un pays souverain, indépendant ? La nation algérienne tout entière n’est-elle pas engagée dans un processus qui la conduit à une domination et à une soumission par et pour les pays « riches » et leurs institutions internationales ?

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Les femmes, les militants de gauche, les travailleurs en danger ! L’armée algérienne en quête d’un accord avec les islamistes

Article paru dans Le Bolchévik, n° 130, septembre-octobre 1994, p. 16 et 13-15


25 septembre – Après deux ans et demi de guerre civile de plus en plus ouverte, le régime militaire algérien a engagé des négociations avec la direction du Front islamique du salut (FIS), l’objectif étant de former un gouvernement de coalition. Les intégristes islamiques se rapprochent rapidement de leur but : instaurer un Etat théocratique dans lequel les femmes devront porter le voile, dans lequel les militants de gauche seront dénoncés comme apostats et abattus sans merci et dans lequel un obscurantisme moyenâgeux régnera sans partage. Le Haut Comité d’Etat (HCE), soutenu par l’armée, avait cherché à éliminer les intégristes en annulant le second tour des élections législatives de janvier 1992 (où le FIS était sur le point de remporter une victoire écrasante) et en instaurant l’état d’urgence. Les dirigeants du FIS et plusieurs milliers de leurs partisans avaient alors été jetés en, prison et dans des camps de concentration installés en plein désert. Mais la terreur gouvernementale n’a fait que pousser des secteurs toujours plus larges de la population dans les bras des réactionnaires islamistes.

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La grève des dockers en juillet secoue Alger : L’Algérie en ébullition

Article paru dans Le Bolchévik, n° 125, novembre 1993, p. 12 et 10-11


13 octobre – Peu à peu, l’Algérie a basculé dans une guerre civile larvée entre les intégristes musulmans réactionnaires et le régime discrédité. Chaque jour, se produisent des attentats et des embuscades. Récemment, les intégristes se sont mis à mettre le feu aux usines, entre autres une entreprise d’équipement électronique, une fabrique de chaussures et une minoterie. Ils ont aussi pris pour cible particulière les militants de gauche, annonçant fin septembre qu’ils allaient assassiner un communiste tous les mardis. Quant à l’armée, elle impose son état d’urgence depuis qu’elle a pris ouvertement le contrôle en janvier 1992, chassant le régime discrédité du FLN qui était au pouvoir depuis l’indépendance, en 1962. Redha Malek, le dernier en date des premiers ministres de l’armée, est un ancien directeur de la Banque mondiale ; il a été mis en place en août dernier avec pour consigne d’accélérer la privatisation de l’industrie et de repayer la dette aux créanciers impérialistes.

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L’opposition algérienne ou l’impasse du « socialisme national »

Article paru dans Le Prolétaire, n° 53, avril 1968, p. 2, suivi d’une note rectificative.


Cent trente-deux ans de sujétion coloniale, 30.000 morts à Sétif, en 1945, sept ans et demi d’une guerre civile qui a fait un million et demi de morts, les ratonnades, les ghettos de la métropole, la faim, l’analphabétisme, les ravages de la tuberculose ; voilà ce que les masses algériennes ont subi. Elles se sont battues avec l’acharnement, l’héroïsme que l’on sait, contre un impérialisme particulièrement féroce et habile. Aujourd’hui les Algériens ont le sentiment d’avoir été trahis. Ils se battaient pour un peu plus de pain, un minimum de bien-être. Ils parlaient même de construire une société d’un type nouveau que, naïvement, ils appelaient « socialisme ». En fait, ils ont instauré un régime qui sue par tous les pores la corruption et le terrorisme policier; ils ont porté au pouvoir des Ben Bella et des Boumedienne qui étalent largement leur morgue de nouveaux riches. Les masses algériennes sont retombées dans une sorte d’hébétitude. Les factions bourgeoises s’entre-déchirent et la vie politique reste marquée par la violence. Le prolétariat et la paysannerie pauvres n’attendent plus rien de la politique en général. L’émigration vers l’Europe se poursuit et augmente même. La misère est aussi grande sinon plus qu’aux beaux jours de l’ère française.

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La grève d’Alger

Article paru dans Le Prolétaire, n° 18, février 1965, p. 1-2


La dialectique marxiste étant aujourd’hui, la chose du monde la moins bien partagée, nous fûmes peu nombreux à l’appliquer au vaste mouvement anti-colonialiste qui a déferlé sur l’Asie et l’Afrique, et quasiment les seuls à prévoir, avant même que l’indépendance algérienne devienne une réalité, qu’elle n’apporterait pas au Maghreb l’harmonie sociale dont rêvent les philistins de tous les pays, mais la lutte de classe moderne, celle qui oppose le prolétariat à la bourgeoisie capitaliste.

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Algérie. Le rideau de fumée électoral n’a pu camoufler longtemps le dilemme : lutte ouvrière ou misère capitaliste

Article paru dans Le Prolétaire, n° 435, février-mars-avril 1996, p. 1-8-9


Les élections présidentielles de novembre ont été sans conteste une grande victoire pour les autorités algériennes. Le FLN et le FFS, signataires des accords de Rome (accords signés aussi par le FIS et qui appelaient le pouvoir à la négociation avec les islamistes), avaient décidé de boycotter ces élections, ce qui risquait de les vider de leur sens : ces deux partis étaient en effet, avec le FIS dissous, les formations politiques qui avaient obtenu le plus de suffrages lors des élections de 91 annulées par le coup d’Etat militaire. Les islamistes appelaient également au boycott, avec menaces de représailles pour ceux qui participeraient au vote.

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L’Algérie entre crise économique, répression et explosion sociale

Articles parus dans Le Prolétaire, n° 423, octobre-novembre 1993, p. 7 et 10


Le 21 août les autorités militaires algériennes qui sont aux commandes du pays derrière le voile du Haut Comité d’Etat, nommaient Redha Malek premier ministre en remplacement de Belaïd Abdesselam. Le même jour un autre ancien premier ministre, Kasdi Merbah était assassiné par un groupe d’hommes « en civil ». Merbah avait été pendant 17 ans le chef de la sinistre Sécurité Militaire avant d’être appelé au gouvernement en 1979. Ces dernières années il était passé dans une « opposition » modérée aux autorités qu’il appelait au « dialogue » et à la « réconciliation » avec les islamistes, et il s’imaginait sans doute revenir sur cette ligne au gouvernement.

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En Algérie, le syndicat instrument de l’Etat

Article signé F. C. paru dans Quatrième Internationale, n° 38, juillet 1969, p. 28-30

Photos publiées dans El Djeich, juin 1969, p. 36-37


Le 3e Congrès de l’Union Générale des Travailleurs Algériens (U.G.T.A.) a eu lieu au mois de mai à Alger au Palais des Conférences Internationales du Club des Pins. Il s’est déroulé en présence de toutes les personnalités du régime. La presse algérienne en a largement parlé. Pourtant, le Congrès eut pratiquement lieu à huis clos. Pour la première fois, aucune délégation étrangère n’avait été invitée au Congrès.

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Larbi Hamdane : La crise en Algérie (signification et perspectives)

Article de Larbi Hamdane paru dans Quatrième Internationale, n° 33, avril 1968, p. 22-26


Dans la nuit du 14 au 15 décembre, quelques unités de chars font route vers Alger, avec à leur tête Tahar Zbiri, chef d’état-major de l’A.N.P., et plusieurs officiers. Elles sont stoppées à El-Affroun, après intervention de l’aviation ; le chef de la première région militaire Saïd Abid se suicide dans des conditions pour le moins obscures (certains prétendent même qu’il aurait été fusillé tout à fait réglementairement). Voilà pour les faits les plus spectaculaires et les plus connus qui ont marqué la crise. Simple épisode d’une bataille pour le pouvoir au sein de la même famille, celle qui avait éliminé Ben Bella le 19 juin 1965, ou bien crise plus profonde ? Nous considérons, pour notre part, qu’il n’y a pas de lutte pour le pouvoir, même au sein d’un appareil très bureaucratisé, qui se situe en dehors de la dynamique des forces sociales, de leurs luttes, et du rapport des forces à un moment déterminé. Aussi, nous analyserons la signification de cette crise à la lumière de l’évolution de l’Algérie depuis 1962, et plus spécialement de l’évolution des rapports entre les classes depuis la crise du Moyen-Orient.

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Réda Mohamed : Algérie. Le dialogue reprend, la crise continue

Article de Réda Mohamed paru dans Inprecor, n° 402, mai 1996, p. 21-22


Depuis le 6 avril 1996, le président Zeroual a entamé une série de contacts avec des personnalités et des partis pour discuter des futures échéances politiques, presque 6 mois après sa triomphale élection aux présidentielles. Cette fois-ci, il s’agit de discuter des législatives et des conditions de relance d’une nouvelle période qui consacrerait le retour à une vie politique « normalisée ».

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Samira Fellah : Algérie. L’armée, la crise et les partis

Article de Samira Fellah paru dans Inprecor, n° 399, février 1996, p. 6-7


ON SE SOUVIENDRA QUE L’ARMÉE a pris tout son temps pour désigner son dauphin aux élections présidentielles alors que le général Zeroual, placé par ses pairs à la tête du pays en 1994, semblait tout désigné. A un mois des élections fixées au 16 novembre 1995, les candidats n’étaient pas encore connus. Puis, la situation s’accélère : les élections données pour intenables, sont menées tambour battant, le paysage électoral ayant été épuré par le conseil constitutionnel et les conditions réunies au prix d’une extraordinaire mobilisation militaire et médiatique. Et Zeroual est élu, dès le premier tour, à la majorité.

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Chawki Salhi : La tragédie algérienne

Article de Chawki Salhi paru dans Inprecor, n° 380, mai 1994, p. 5-6


De l’aggravation de la guerre civile à l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI), de la détérioration de la situation économique au changement de gouvernement, de tous les événements de ces derniers mois, ce qui émerge est sûrement le fragile espoir que fait naître en chacun le retour aux manifestations de masses.

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Algérie : Avec ou sans le FIS ?

Interview de Chawki Salhi réalisée par Cecilia Garmendia et parue dans Inprecor, n° 342, du 6 au 19 décembre 1991, p. 11-13


Les élections législatives qui devaient se tenir en juin 1991, avaient été suspendues suite à l’instauration de l’état de siège par le gouvernement du Front de libération nationale (FLN), incapable de contrecarrer les manifestations intégristes par d’autres moyens (voir Inprecor n° 334 du 5 juillet 1991). Le nouveau Premier ministre algérien, Sid Ahmed Chozali, a fixé le scrutin au 26 décembre 1991.

Un seul des dirigeants du Front islamique du salut (FIS) incarcérés en juin dernier, Mohammed Saïd, a été libéré ; mais, malgré des menaces de boycott et des louvoiements, la direction intégriste actuelle semble s’apprêter à participer au processus électoral.

Inprecor a interviewé Chawki Salhi, porte-parole du Parti socialiste des travailleurs (PST).

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Algérie : Grève générale / Solidarité avec les femmes algériennes

Articles parus dans Inprecor, n° 327, du 29 mars au 11 avril 1991, p. 28


Grève générale

C’est à l’appel du principal syndicat algérien, lié au pouvoir, l’Union générale des travailleurs algérien (UGTA), qu’a eu lieu la grève générale des 13 et 14 mars 1991, provoquée par une hausse importante des prix. Ce mouvement a été largement suivi dans l’ensemble du pays et a mis en difficulté le syndicat islamiste, qui n’appelait pas à la grève. Dans certaines entreprises où celui-ci avait réussi — devant les faiblesses de l’UGTA, mal organisée à la base — à gagner du terrain, beaucoup de travailleurs ont quand même cessé le travail, et comme chez les cheminots, certains dirigeants favorables à la grève ont été mis à la porte du syndicat islamiste. Le succès de cette grève, qui a largement dépassé la base de l’UGTA — de nombreuses initiatives, organisation d’assemblées générales, vote du mouvement, ont été prises en charge à la base —, a redonné une certaine confiance aux travailleurs et a marqué un recul du Front islamique du salut (FIS), à quelques mois des élections générales.

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Saïd Akli : Algérie. Le président Chadli veut un pouvoir fort pour briser le mouvement de masse

Article de Saïd Akli paru dans Inprecor, n° 110, 12 octobre 1981, p. 28-32


LA crise économique internationale a exacerbé les contradictions sociales développées par le projet économique de Boumediene et accéléré l’apparition de ses premiers signes d’essoufflement. Déjà, en 1975, le Fonds monétaire international (FMI) préconisait comme moyens de sortir de la crise une rentabilisation de l’industrie étatique, une révision de la politique agricole, une baisse des salaires réels et un retour à la « vérité des prix« .

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Après les postiers, les étudiants, les lycéens montrent la voie

Dossier paru dans Tribune algérienne, n° 23, janvier 1980, p. 1-16

« L’université à la croisée de deux chemins » (dessin publié dans El Djeich, n° 199, décembre 1979, p. 20)

Grève, manifestations, délégations élues, en moins d’une semaine, les lycéens infligent une défaite au régime de la dictature.

La grève générale de tous les lycéens d’Alger, des dizaines ce milliers, déclenchée spontanément, a fait reculer le pouvoir, a obligé le Ministre de l’Education nationale à démentir officiellement sa réforme du baccalauréat, à maintenir cet examen tel qu’il était les années passées.

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Grève générale des postiers

Textes parus dans Tribune algérienne, n° 21, septembre 1979, p. 8-13


Dans la lutte que mène la classe ouvrière pour ses revendications urgentes et contre le régime militaro-policier de Chadli, la grève générale des postiers en juillet 1979, marque un moment important.

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Le combat de la classe ouvrière

Articles parus dans Tribune algérienne, n° 20, juin 1979, p. 9-16

« Mobilisation des travailleurs et défense des acquis de la Révolution Socialiste » (photo publiée dans El Djeich, n° 192, mai 1979, p. 11)

On ne peut comprendre l’importance des grèves en Algérie, comme on ne peut apprécier à sa juste valeur la combativité des travailleurs algériens, si on ne les oppose pas aux déclarations de Chadli et de ses ministres.

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Les dockers d’Alger : « nous voulons un vote secret, des candidatures libres et un dépouillement public »

Articles parus dans Tribune algérienne, n° 19, mars 1979, p. 6-8

« Pour l’extension de la GSE à tous les secteurs d’activité » (photo publiée dans El Djeich, n° 192, mai 1979, p. 15)

Alors que le Gouvernement laborieusement et nouvellement mis en place s’apprête à frapper, à mettre au pas la classe ouvrière, la jeunesse et la paysannerie pauvre, s’apprête à appliquer ses plans meurtriers dictés par l’impérialisme et le FMI, la classe ouvrière algérienne par la voix des travailleurs des ports et docks se mobilise par la grève pour arracher ses revendications pour s’organiser de façon indépendante.

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La grève des dockers

Article paru dans Tribune algérienne, supplément au n° 11, septembre 1977, p. 10-20

« Un programme : la Charte nationale » (photo publiée dans El Djeich, n° 169, juin 1977, p. 38)

La grève des dockers de Mai 1977 est la première bataille d’envergure engagée par la classe ouvrière contre le régime de Boumediene, après le replâtrage des institutions visant à légitimer la dictature militaro-policière issue du putsch du 19 Juin 1965.

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Grève à la MITEX-FITEX de Birtouta

Articles parus dans Tribune algérienne, n° 8, novembre 1976, p. 28-30

« Une des conséquences multiples de la bureaucratie. Des heures d’attente et souvent pour rien » (photo publiée dans El Djeich, n° 161, octobre 1976, p. 11)

Le 8 Septembre, les travailleurs de l’usine de textile MITEX-FITEX de Birtouta envoient une délégation à la direction pour demander la reconnaissance de la section syndicale dans l’entreprise, comme l’exige la législation du travail.

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Comme à Aïn-Beida : Émeutes à Aïn-M’lila

Articles parus dans PRS Info, n° 7, 19 décembre 1977, p. 1 et 17-20

« La S.N.T.F. : une profonde mutation » (photo publiée dans El Djeich, n° 176, janvier 1978, p. 21)

Des affrontements violents ont opposé durant une semaine, début novembre, la population de Aïn M’lila aux forces de répression.

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Il y a un an, les étudiants manifestaient à Alger

Article paru dans le Bulletin de liaison, n° 11, février 1967, p. 9

Il y a un an, le 29 janvier 1966, les étudiants d’Algérie avaient réussi à tenir tête au pouvoir d’Alger, par leurs manifestations et leur grève de trois jours.

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La marmite bout, l’eau risque de déborder

Articles parus dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 2, juillet-août 1976, p. 1-4


La Charte a été « votée », « adoptée ». Est-ce-que l’Algérie de la Charte est différente de celle d’avant ? Est-ce que la nature de l’Etat bourgeois a changé ?

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La journée du 8 mars à Alger

Textes parus dans El-Oumami, n° 24, avril 1982, p. 6 et 11-12

المرأة ويومها العالمي (photo publiée dans El Djeich, n° 216, mars 1982, p. 5)

A l’appel du comité d’action, rassemblement du 8 mars (Maison du Peuple — UGTA). Une cinquantaine de femmes. Refus de nous laisser entrer dans la salle où se tenait un gala organisé par les femmes travailleuses de la Santé. Menaces des flics. Des « syndicalistes » viennent nous demander de nous disperser. L’hôpital Mustapha étant investi par les flics (grève des agents), la fac étant surveillée, la cité-U trop loin, nous décidons de nous rendre à la Fédération Algérienne des ciné-clubs où se tient une rencontre des femmes.

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Statut personnel : Le gouvernement recule !

Article paru dans El-Oumami, n° 22, février 1982, p. 4-5


LE GOUVERNEMENT vient de décider le 24/1/82 d’ajourner l’examen par l’APN du projet de statut personnel. Il est ainsi prouvé que l’Etat bourgeois peut reculer sous la pression de la mobilisation. Seule la lutte paye. Malgré le nombre limité de femmes ayant participé aux rassemblements d’Alger, il est clair que ces rassemblements n’ont pas été vains. Honte à celles qui ont tourné le dos à ces initiatives sous prétexte qu’il faut d’abord faire des conférences-débats et rédiger un manifeste sur les droits de la femme !

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presse tracts

Extrait d’une feuille diffusée par nos camarades en Algérie : Non aux mots d’ordre du chauvinisme !

Article paru dans Le Prolétaire, n° 254, 19 novembre au 2 décembre 1977


La vie politique en Algérie est marquée actuellement par des campagnes d’excitation chauvine orchestrées par le parti FLN avec « manifestations populaires spontanées » comme celle du 7 novembre à Alger à l’occasion des menaces françaises d’intervention au Sahara occidental.

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Des strapontins pour le PAGS à la direction de l’UGTA

Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 21, mai 1978, p. 7-8


Le Congrès de l’UGTA vient de se dérouler. Et, comme il était facile de le prévoir, (voir T.I.L n° 20), la direction de l’UGTA a été largement remaniée. C’est ainsi que sur les quinze membres de la direction sortante, trois seulement ont pu conserver leur poste.

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Interview d’un ancien militant du M.N.A.

« Interview d’un ancien militant du M.N.A., qui fut l’un des créateurs de l’Union syndicale des travailleurs algériens (USTA), la première organisation syndicale algérienne », parue dans Tribune algérienne, n° 7, juillet 1976, p. 3-5


T.A. : Que penses-tu de la situation politique actuelle, de la discussion sur la Charte ouverte par le pouvoir ?

R. : La situation politique en Algérie est arrivée à un tournant décisif.
Pour la première fois depuis le coup d’état militaire du 19 juin 1965, Boumedienne qui a fait de l’Algérie sa propriété personnelle, et de la lutte du peuple algérien depuis l’Etoile Nord Africaine une simple introduction à son régime d’arbitraire, a été contraint, parce que son régime n’avait aucune assise dans la classe ouvrière, la paysannerie, a été contraint, de tenter de mystifier une fois de plus le peuple algérien avec sa campagne sur la Charte.

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Algérie : La lutte de libération nationale (suite)

Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 33, juillet-août 1979, p. 8-11.

Dans le numéro précédent de « TIL », nous avions donné une rapide appréciation de la lutte de libération nationale en Algérie, et de son principal instigateur, le FLN (Front de Libération Nationale). D’autres mouvements ont cependant participé à cette lutte. Le Parti Communiste nous intéresse ici, car il est important de tirer le bilan de son attitude, et de donner l’appréciation des révolutionnaires sur une politique nationaliste, qui n’avait de communiste que le nom. Il est nécessaire aussi de montrer comment cette politique bourgeoise du Parti Communiste en Algérie amena ses militants, après bien des revirements, à un suivisme total vis-à-vis du FLN. Suivisme qui préfigure d’ailleurs le soutien « critique » du PCA (maintenant le PAGS), au gouvernement bourgeois issu de la guerre d’Algérie,

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Algérie : une situation de blocage grosse d’avenir

Article paru dans Jeune Taupe, n° 20, avril-mai 1978, p. 17-18.

 

 

Contrairement aux autres pays arabes, l’Algérie apparait comme le seul Etat où il ne se « passerait rien ». Une véritable conspiration du silence sur la situation sociale de l’Algérie s’est installée, scellée par l’alliance de tous les organes d’information, de la droite à l’extrême gauche (cf. par exemple « Libération »). Pour ce qui est du journal « Le Monde », il faut savoir lire entre les lignes pour se rendre compte de l’existence de « malaises ». On s’épanche d’autant plus facilement sur le conflit du Sahara Occidental (où l’Algérie joue un rôle de premier plan (1) ) que l’on tait la situation interne de l’Algérie.

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« La révolution algérienne est glacée, pour longtemps peut-être. »

« Renseignements situationnistes », texte paru dans la revue Internationale situationniste, n° 8, janvier 1963, p. 65-66.

 

 

Après les interdictions et arrestations qui lui ont paru nécessaires, Ben Bella, parlant au début de janvier au correspondant de l’agence Italia, a tiré argument d’un vote unanime de l’Assemblée Constituante algérienne, dont il a désigné lui-même tous les membres, pour conclure : « Il n’y a pas d’opposition en Algérie, ou pour le moins il n’y en a plus ». Comme personne quand même n’est assez idéologue pour croire que l’Algérie indépendante a réalisé par décrets-lois l’abolition des classes, l’abondance, l’autonomie des masses et la transparence des rapports humains, on est obligé de conclure que la révolution algérienne est glacée, pour longtemps peut-être.