Article de Raymond Guilloré paru dans La Révolution prolétarienne, n° 190, février 1964, p. 20.

Le 27 janvier Mohammed Boudiaf a parlé à Paris devant un auditoire composé en majorité d’étudiants français. La réunion était organisée par le C.I.D.R.A. (Comité International de Défense des Révolutionnaires Algériens). Car dans cette Algérie en pleine révolution, les révolutionnaires ont déjà besoin d’être défendus. Boudiaf en est une des figures les plus représentatives. Ancien compagnon de captivité de Ben Bella, il n’est plus d’accord avec son frère de combat et de geôle. Animateur du Parti de la Révolution Socialiste, il l’attaque, pourrait-on dire, sur la gauche. Ben Bella l’a fait emprisonner, puis expulser de son pays.












































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