Article de Pierre Boussel alias Pierre Lambert paru dans La Vérité, n° 398, 16 mars 1956, p. 1
PAR dizaines de milliers, sur un mot d’ordre du Mouvement National Algérien, les travailleurs algériens ont débrayé massivement. La surprise a été totale, tant chez les colonialistes et leurs agents que du côté de ceux qui d’un air entendu clamaient à la ronde : « Messali Hadj est dépassé ».
Pour les Communistes les enseignements de l’histoire du Front Populaire sont des plus simples : l’unité syndicale et l’unité politique de la gauche ont alors assuré la défaite de la réaction et le succès des revendications ouvrières. Aujourd’hui comme il y a 30 ans, « l’unité sans exclusive » des organisations syndicales et des « vrais républicains » produirait les mêmes heureux effets et même permettrait d’amorcer la transition pacifique vers le socialisme. Le dernier mot du « marxisme » des communistes est de proposer aux travailleurs la simple répétition d’une politique vieille de trois décennies, qui fut mise en œuvre dans des conditions entièrement différentes et qui de surcroit démontra la faillite retentissante du réformisme.
Le livre de Danos et Gibelin sur Juin 36 (1) est une importante et sérieuse étude d’une période décisive et pour l’évolution du mouvement ouvrier et pour celle de la politique bourgeoise et des partis de masse. Ne serait-ce que pour mesurer le chemin parcouru depuis vingt ans, la réflexion sur les événement de 36 est féconde. Aujourd’hui le patronat commence à tirer profit de l’expérience d’avant guerre et n’hésite pas dans des secteurs clés à devancer la revendication ouvrière, comme l’illustrent les contrats de Renault et de la métallurgie. Poussé par les impératifs de la production en grande série, il cherche à intégrer toujours plus étroitement les ouvriers à l’entreprise et commence à comprendre, à l’instar du patronat américain, que certaines améliorations (concernant la retraite, les congés) peuvent seules lui assurer une stabilité provisoire. Aujourd’hui, les partis qui se réclament de la classe ouvrière se sont définitivement intégrés à l’appareil d’exploitation du capital, l’un en se subordonnant absolument à une bureaucratie qui, dans l’intervalle, s’est étendue de l’U.R.S.S. à une grande partie de l’Europe et de l’Asie, et en prenant conscience de ses fins (un nouveau rôle de gestionnaire grâce à l’étatisation de la production), l’autre en participant directement au régime d’exploitation bourgeois.
… « Je ne crois pas un coup d’état fasciste, pas plus à une prise de pouvoir en France par les gens de l’OAS. Pourtant il me semble utile et urgent de militer dans une organisation ayant conscience qu’il faut avant toute chose sauvegarder le reste (s’il en reste) de libertés démocratiques. Il faut que le régime personnel (regonflé par le oui absurde, mais prévisible des « coco ») prenne fin. Car c’est lui qui a rendu possible la montée fasciste. Il faut faire de toute urgence quelque chose de constructif dans le sens de sauvegarder et de promouvoir la véritable démocratie des Travailleurs. Il faut pour que renaisse un idéal dans la classe ouvrière faire prendre conscience aux masses et non pas les diriger comme l’ont fait jusqu’à présent les syndicats. Pour cela, il n’y a qu’un seul moyen : sortir du syndicat, s’il y a lieu, et lutter avec et à côté de la masse.
Une discussion avec un ouvrier algérien a permis à un camarade de faire connaître au lecteur que la lutte de classe n’a pas de frontière et que le détachement des ouvriers des centrales syndicales a commencé, même en Algérie.
Article paru dans Alarme, n° 14, octobre-novembre-décembre 1980, p. 14
Les ouvriers de la Sonatrach, en Algérie, se sont mis en grève en Mai 81 pour revendications salariales et de conditions de travail. La direction avait cédé auparavant sur la remise en cause du système des équipes et des promotions.
Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 26,février 1961, p. 11-12
« Actuellement la profession d’instituteur n’attire plus les jeunes : plus de cent classes n’ont pas de maîtres dans la Seine ; les maîtres malades ou appelés au Service Militaire ne souvent pas remplacés, les débutants ne peuvent recevoir aucune formation professionnelle sérieuse… C’est en fin de compte les enfants qui sont gravement lésés par la médiocrité des traitements des instituteurs et l’insuffisance du budget de l’EDUCATION NATIONALE ».
Article d’Abdou El Hadi paru dans Le Libertaire, n° 481, 31 mai 1956
De notre correspondant à Alger.
LE fait à remarquer cette semaine en Algérie est l’ordre de grève lancé par l’U.G.E.M.A. (Union Générale des Etudiants musulmans d’Algérie) et l’U.J.D.A. (Union de la Jeunesse Démocratique Algérienne). Ces deux organismes, le premier uniquement d’étudiants musulmans, et le second de toute la jeunesse algérienne, incitent les étudiants, les lycéens, les collégiens et les élèves de cours complémentaires à faire grève illimitée des cours et des examens.
Article paru dans Le Bolchévik, n° 125, novembre 1993, p. 12 et 10-11
13 octobre – Peu à peu, l’Algérie a basculé dans une guerre civile larvée entre les intégristes musulmans réactionnaires et le régime discrédité. Chaque jour, se produisent des attentats et des embuscades. Récemment, les intégristes se sont mis à mettre le feu aux usines, entre autres une entreprise d’équipement électronique, une fabrique de chaussures et une minoterie. Ils ont aussi pris pour cible particulière les militants de gauche, annonçant fin septembre qu’ils allaient assassiner un communiste tous les mardis. Quant à l’armée, elle impose son état d’urgence depuis qu’elle a pris ouvertement le contrôle en janvier 1992, chassant le régime discrédité du FLN qui était au pouvoir depuis l’indépendance, en 1962. Redha Malek, le dernier en date des premiers ministres de l’armée, est un ancien directeur de la Banque mondiale ; il a été mis en place en août dernier avec pour consigne d’accélérer la privatisation de l’industrie et de repayer la dette aux créanciers impérialistes.
Article paru dans Le Bolchévik, n° 112, juillet-août 1991, p. 12 et 11
Depuis le 5 juin à 0 heure, l’armée algérienne (ANP) exerce ouvertement la réalité du pouvoir en Algérie. Le gouvernement Hamrouche, nommé après la répression sanglante des « enfants d’octobre » 1988, est remplacé par un cabinet Ghozali qui cache son extrême faiblesse derrière l’état de siège. Un couvre-feu a été imposé sur une grande partie des villes. Les élections législatives, qui devaient « approfondir » la « démocratie », ont été reportées à une date indéterminée à la fin de l’année.
Article paru dans Le Prolétaire,n° 224, du 10 au 23 juillet 1976, p. 4
Après la période des « cent fleurs » version Boumediène, le pays a été appelé le 27 juin à plébisciter la « charte nationale » qui fixe la « stratégie» du « socialisme algérien ».
Article paru dans Le Prolétaire, n° 18, février 1965, p. 1-2
La dialectique marxiste étant aujourd’hui, la chose du monde la moins bien partagée, nous fûmes peu nombreux à l’appliquer au vaste mouvement anti-colonialiste qui a déferlé sur l’Asie et l’Afrique, et quasiment les seuls à prévoir, avant même que l’indépendance algérienne devienne une réalité, qu’elle n’apporterait pas au Maghreb l’harmonie sociale dont rêvent les philistins de tous les pays, mais la lutte de classe moderne, celle qui oppose le prolétariat à la bourgeoisie capitaliste.
Articles parus dans Le Prolétaire, n° 423, octobre-novembre 1993, p. 7et 10
Le 21 août les autorités militaires algériennes qui sont aux commandes du pays derrière le voile du Haut Comité d’Etat, nommaient Redha Malek premier ministre en remplacement de Belaïd Abdesselam. Le même jour un autre ancien premier ministre, Kasdi Merbah était assassiné par un groupe d’hommes « en civil ». Merbah avait été pendant 17 ans le chef de la sinistre Sécurité Militaire avant d’être appelé au gouvernement en 1979. Ces dernières années il était passé dans une « opposition » modérée aux autorités qu’il appelait au « dialogue » et à la « réconciliation » avec les islamistes, et il s’imaginait sans doute revenir sur cette ligne au gouvernement.
Grève, manifestations, délégations élues, en moins d’une semaine, les lycéens infligent une défaite au régime de la dictature.
La grève générale de tous les lycéens d’Alger, des dizaines ce milliers, déclenchée spontanément, a fait reculer le pouvoir, a obligé le Ministre de l’Education nationale à démentir officiellement sa réforme du baccalauréat, à maintenir cet examen tel qu’il était les années passées.
Dans la lutte que mène la classe ouvrière pour ses revendications urgentes et contre le régime militaro-policier de Chadli, la grève générale des postiers en juillet 1979, marque un moment important.
Alors que le Gouvernement laborieusement et nouvellement mis en place s’apprête à frapper, à mettre au pas la classe ouvrière, la jeunesse et la paysannerie pauvre, s’apprête à appliquer ses plans meurtriers dictés par l’impérialisme et le FMI, la classe ouvrière algérienne par la voix des travailleurs des ports et docks se mobilise par la grève pour arracher ses revendications pour s’organiser de façon indépendante.
Article paru dans Tribune algérienne, supplément au n° 11, septembre 1977, p. 10-20
La grève des dockers de Mai 1977 est la première bataille d’envergure engagée par la classe ouvrière contre le régime de Boumediene, après le replâtrage des institutions visant à légitimer la dictature militaro-policière issue du putsch du 19 Juin 1965.
Le 8 Septembre, les travailleurs de l’usine de textile MITEX-FITEX de Birtouta envoient une délégation à la direction pour demander la reconnaissance de la section syndicale dans l’entreprise, comme l’exige la législation du travail.
Le débat caporalisé que voulait imposer Boumedienne autour de son projet de Charte a été saisi par les étudiants d’Algérie comme l’occasion de dresser leurs revendications dans un affrontement politique contre le régime de Boumedienne. Dans la situation de crise politique qui règne aujourd’hui à Alger, la grève des étudiants est un signe avant-coureur de la plus grande importance.
Articles parus dans Tribune algérienne,n° 2, février 1975,p. 11-12 et 15-20
La grève qui s’est déroulée à l’Institut de Technologie de l’Education de Bouzaréah jette un vif éclairage sur la prétendue « révolution culturelle » comme sur le caractère démocratique du régime actuel. Qu’on en juge !
Lors du conflit Talbot-Poissy a resurgi une idée déjà développée sous l’ancien gouvernement de droite par L. Stoléru, en 1977 : celle du retour au pays pour les travailleurs immigrés. Il est d’ailleurs à noter que ce principe de retour au pays avait, à l’époque, provoqué l’indignation des partis de gauche et des organisations syndicales (« lois Stoléru = lois scélérates ») alors qu’il recueille aujourd’hui l’adhésion de ces mêmes partis et organisations.
Les étudiants du comité de la cité de l’université de Tizi-Ouzou projettent d’inviter l’écrivain Mouloud Mammeri à faire une conférence concernant son ouvrage « Poèmes kabyles anciens ». Les autorités universitaires ne se sont pas prononcées contre le principe d’une conférence, mais elles étaient pour son report.
Malgré les perturbations climatiques exceptionnelles pour la saison, on a eu un été chaud en Algérie. Ce n’est pas du soleil qu’il s’agit, mais d’une série de grèves importantes, qui ont montré comment les travailleurs apprécient le prétendu socialisme de Boumediène.
Les dockers du port d’Alger viennent de faire une grève d’une semaine du 8 mai 1977 au 14 mai. Leur détermination est d’autant plus grande qu’on connaît quel déchaînement répressif entraîne une grève en Algérie !
Des grèves à l’université d’Alger, on n’en avait pas vues depuis longtemps ; vers la fin du mois de décembre, un mouvement de contestation s’y est développé.
Dossier paru dans le Bulletin de liaison, n° 6, février 1966
APPEL AUX ETUDIANTS
Le 29 janvier, un mouvement de protestation déclenché par les étudiants d’Alger à l’occasion de l’ « affaire Ben Barka » s’est rapidement transformé en une manifestation d’hostilité à l’égard du pouvoir de Boumedienne. Les 4.000 manifestants se sont heurtés à une répression policière d’une extrême violence. De nombreux étudiants ont été blessés, tandis que d’autres étaient arrêtés. Aussitôt, le secrétariat exécutif du pseudo-F.L.N. a décidé la dissolution de la section d’Alger du syndicat des étudiants (qui groupe 8.000 étudiants environ). Au cours de la nuit, plusieurs dirigeants de l’UNEA étaient enlevés en pleine Cité Universitaire.
Article paru dans El Jarida, n° 8, 21 février 1970
Les 1 300 élèves du lycée arabisant de BATNA (« Abbès Laghrour ») se sont mis en grève pour protester contre leurs conditions de vie déplorables : éternisation des locaux « provisoires » dans une caserne désaffectée, absence totale de chauffage, EAU rationnée à un verre par repas et un litre tous les 2 jours pour se laver !
Textes parus dans le Bulletin de liaison, n° 12, 1er mai 1967, p. 8
APPEL AUX LYCEENS ET LYCEENNES DU GRAND’ALGER
« De graves événements se sont produits ces derniers jours au lycée EL IDRISSI. Une grève englobant tous les élèves du lycée EL IDRISSI a été déclenchée lundi soir et se poursuit à l’heure actuelle, pour protester contre la tentative de saisie de leur organe d’expression « TRAIT-D’UNION » par la direction de lycée et l’exclusion arbitraire du rédacteur en chef de ce journal.
Article paru dans le Bulletin de liaison, n° 11, février 1967, p. 9
Il y a un an, le 29 janvier 1966, les étudiants d’Algérie avaient réussi à tenir tête au pouvoir d’Alger, par leurs manifestations et leur grève de trois jours.
C’est sans doute au sujet du travail que se manifestent les plus sots préjugés dont soit imbue la conscience moderne, au sens collectif du mot. Ainsi les ouvriers, excédés à bon droit du sort inférieur qui leur est fait, se fondent généralement pour affirmer leur droit de vivre sur le principe même de leur esclavage. Au nom du sacrifice individuel qu ils consentent, qu’ils luttent de ci de là pour obtenir une légère atténuation de leur peine, selon moi c’est trop peu, en vérité. A leurs grands maux, bien sûr ils n appliquent pas assez les grands remèdes des révolutions. Mais la convention sociale dont ils sont de naissance les prisonniers les plus surveillés leur a fait une âme de misère. Ils se recommandent trop volontiers de leur capacité de travail, par un de ces détours élémentaires qui, dans sa réflexion sur lui-même, conduit l’homme à s’exagérer la valeur de ce qu’on méconnaît en lui. Si paradoxal que cela puisse paraître, ils cultivent de façon quasi-religieuse l’idée du travail. C’est à croire que par là, comme tous les autres, ils éprouvent le besoin de donner la mesure de leur désintéressement. Il n’est pas jusqu’à la dureté du travail qui ne confère à ceux qu’il courbe le plus le maximum d’autorité. Dans les confédérations les voix qui l’emportent ne sont-elles pas aujourd’hui celles du Bâtiment, de la Terrasse, des Métaux ? Toutes proclament le caractère sacré du travail et tendent à l’exalter d’autant plus que ce travail est plus matériel.
Article paru dans Jeune Taupe,n° 16, juillet-septembre 1977, p. 8-11.
Depuis la grande vague électorale de 1976-1977, nous assistons à la recrudescence du mouvement de mécontentement social. C’est donc tout le contraire des espérances que la bourgeoisie algérienne portait dans les élections qui se produit. Rappelons nous qu’en l’espace d’une année la population algérienne s’est rendue quatre fois aux urnes (référendum sur la charte le 27 juin 1976, vote de la nouvelle constitution, élections du président de la république et de la nouvelle assemblée populaire algérienne). Pour une nation qui n’avait pas connu ce genre de manifestation depuis plus de 12 ans, c’était un déferlement. Pour comprendre ce phénomène aussi rapide que soudain, il faut analyser le contexte dans lequel il s’inscrit, sans oublier l’état général de crise économique particulièrement grave au niveau de la consommation (cherté inouïe de la vie) et de l’emploi des jeunes (60 % d’inactifs). Ces élections s’inscrivaient dans un triple contexte et nous pouvons affirmer qu’aucun des objectifs visés par ces élections n’a été rempli.
Faites l’essai. Demandez à un vieux camarade de travail ce qu’est un Conseil Ouvrier. Au mieux, s’il a milité, il se souviendra et fera le rapprochement avec les Soviets russes de 1917, il parlera des conseils de marins et d’ouvriers qui furent à l ‘origine de la Révolution Allemande de 1918-1919, des Comités espagnols de 1936, et il terminera sans doute ce rappel historique par les Conseils ouvriers de l’insurrection hongroise de 1956. Mais demandez à un copain de moins de trente ans. De l’écrasement de l’insurrection hongroise, il n’a le souvenir que d’une histoire semblable à celle que vient de connaitre la Tchécoslovaquie. Oui, bien sûr, il y eut des Conseils Ouvriers qui organisèrent une résistance opiniâtre. Ce n’était donc pas un simple mouvement d’indépendance nationale, mais que sait-on au juste sur ce que furent la lutte des ouvriers et le rôle de ces fameux Conseils ?
Après s’être déclenché à Alger, un mouvement de grève des étudiants arabisants s’est généralisé aux principales universités du pays. Les étudiants revendiquaient des débouchés pour les diplômés arabophones, l’arabisation totale de l’enseignement et de l’administration. Au début, le gouvernement a eu une attitude conciliante ; le ministre de l’éducation déclarait : « Nous comprenons vos problèmes, vous ne trouvez pas de débouchés après vos études, vous manquez d’enseignants… Mais il faut du temps pour résoudre des questions aussi graves, etc. ».
Article de Claude Devilliers paru dans Inprecor, n° 138, 6 décembre 1982, p. 27-31
Museler le mouvement de masse et avancer prudemment vers une « libéralisation économique » sont les deux piliers de la politique de Chadli Benjedid
IL y a vingt-huit ans, le 1er novembre 1954, les premières actions du Front de libération nationale (FLN) marquaient le début du soulèvement armé algérien contre le colonialisme français. Au terme d’une longue guerre de libération, le 3 juillet 1962, l’Algérie arrachait son Indépendance. Le peuple algérien avait payé cette victoire au prix fort : un million de morts, 400 000 détenus, 300 000 réfugiés, et plus de 3 millions de personnes déplacées. Toute la population algérienne avait été touchée et brassée par la tourmente.
Déclaration de la Fédération anarchiste parue dans Le Libertaire, n° 369, 30 juillet 1953.
LE 14 JUILLET 1953 a été l’occasion, à Paris, d’un coup de force de la police, sur l’ordre de l’impérialisme français, contre les travailleurs nord-africains.
Le caractère prémédité de la fusillade qui a fait SEPT MORTS ne fait aucun doute. L’impérialisme français ne peut plus tolérer que des travailleurs venus des pays coloniaux affichent, au coude à coude avec les travailleurs français, leur volonté de se libérer, de conquérir leur dignité et leur indépendance.
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, mensuel de l’Organisation communiste révolutionnaire internationaliste d’Algérie, n° 45, novembre 1980, p. 5-7.
Nous avons établi dans notre précédent numéro la collusion existant entre la Fraternité Musulmane et la monarchie ; il nous faut aussi évoquer ses liens avec les représentants du colonialisme britannique.