Maxime Rodinson, professeur à l’Ecole des Langues Orientales, linguiste et sociologue réputé, vient de publier une biographie de Mahomet aux éditions du Club français du Livre. Cette histoire est d’autant plus intéressante que l’auteur, de formation marxiste, a appliqué à cette étude la méthode du matérialisme dialectique. Pour rendre compte de cet important ouvrage, Robert Barrat a préféré, à la critique traditionnelle, rapporter un entretien avec l’auteur.
Nous avons interviewé un camarade palestinien en vivant et militant en Israël. Etudiant, il vient d’un village en plein centre d’Israël dont au moins la moitié des terres ont été réquisitionnées par Israël en 48.
Etant venu 15 jours en Europe au moment de la guerre, il a pu nous livrer ses premières réflexions.
Je suis très heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs que je serai l’invité de l’émission « En sol majeur », diffusée ce samedi 11 mars à 15h10 sur RFI (89,0 MHz FM à Paris).
Entretien avec André Breton réalisé par Francis Dumont paru dans Combat, le 16 mai 1950, p. 1 et 4
Cette enquête tend à définir la position des intellectuels français devant le communisme : mais, pour reprendre une expression de Richard Crossman, « il ne s’agit pas de grossir le flot de la propagande anticommuniste, ni de frayer la voie à des plaidoyers pro domo« .
NOUS : Qu’attendiez-vous exactement du communisme vers 1925, époque à laquelle vous vous en êtes rapproché — à l’occasion de la guerre du Maroc ?
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution d’un nouvel entretienautour de mon ouvrage Histoire algérienne de la France qui vient de paraître aux PUF.
Retrouvez aujourd’hui sur le site du magazine Mariannemon entretien avec Kévin Boucaud-Victoire autour de mon ouvrage Histoire algérienne de la France qui vient de paraître aux PUF.
Retrouvez aujourd’hui dans Reporters la troisième et dernière partie de mon entretien avec Faris Lounis autour de mon ouvrage Histoire algérienne de la France qui vient de paraître aux PUF.
Le journal Reporters a publié aujourd’hui la deuxième partie de mon entretien avec Faris Lounis autour de mon dernier ouvrage Histoire algérienne de la France qui vient de paraître aux Puf.
Le journal Reportersa publié dans son édition du 1er novembre 2022 la recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) ainsi que la première partie de mon entretien avec Faris Lounis autour de cet ouvrage.
Je suis très heureux de pouvoir annoncer la mise en ligne, ce matin, de mon entretien avec la journaliste Leïla Beratto pour son podcast L’Horizon au sujet de mon Histoire algérienne de la France (Puf).
L’enregistrement est accessible sur la plateforme ARTE Radio en cliquant sur ce lien.
— Comment s’est posée la question de la participation des femmes au début de l’insurrection ?
— Je crois qu’il faut d’abord situer la position de la société féminine à la veille de l’insurrection. La question de la femme était débattue dans des cercles très restreints et portait surtout sur le voile. A part le parti communiste, personne ne posait réellement la question. Un certain nombre de gens dans le mouvement nationaliste avaient conscience de la nécessité de la participation des femmes, mais cette conscience, par exemple dans le M.T.L.D., se heurtait au traditionalisme de la base du mouvement. A Skikda, en 1951, le M.T.L.D. a fait une expérience avec une jeune fille en classe de Maths Elem. Elle a été chargée de contacter des femmes de militants dans les faubourgs de la ville et de discuter avec elles des questions politiques. Petit à petit elles en sont arrivées à lui parler de leurs problèmes familiaux, de leurs relations au sein de la famille, avec leurs frères aînés, leurs maris, etc. A l’époque, personne n’était en mesure ou ne voulait répondre aux questions posées. Au début de l’insurrection, la participation des femmes a été résolue au coup par coup d’une manière spontanée. Dans les villes, ce sont essentiellement des filles, mal à l’aise dans leur famille, en général des lycéennes, qui ont essayé de rejoindre le maquis. Cela n’a pas été toujours facile parce que les maquis eux-mêmes n’acceptaient pas les femmes. Je connais le cas d’une jeune fille qui a voulu rejoindre le maquis le la région de Guelma ; elle a été renvoyée : on lui a dit que les maquis n’étaient pas pour elle, qu’elle était une jeune fille de famille et qu’il n’était pas question de l’accepter. Elle a fait deux ou trois tentatives avant d’être gardée quelque temps dans le maquis ; elle a d’ailleurs été très vite arrêtée. Le responsable de cette région à l’époque était l’actuel responsable de la région militaire de Constantine, le colonel Hadjerès. Il n’acceptait pas de bon gré les femmes au maquis.
Article signé J. F. paru dans La Gauche, journal du Rassemblement Démocratique Révolutionnaire, n° 7, octobre 1948, p. 4
AYANT appris l’arrivée du grand leader algérien Messali Hadj en Seine-et-Marne, nous avons été passer une heure avec lui. Lorsque nous lui parions du Congrès des Peuples, du R.D.R.. de Jean Rous, en bref de nombreux amis, il est particulièrement heureux de nous accueillir et de constater que s’il a des ennemis, à en juger par la nuée d’inspecteurs des Renseignements généraux à ses trousses, il retrouve quand même des camarades qui, en France, luttent pour l’émancipation et la liberté des peuples coloniaux.
Entretien avec Daniel Guérin paru dans Révolution africaine, n° 46, 14 décembre 1963, p. 8-9
Daniel Guérin vient de publier aux Editions de Minuit, un nouveau livre, Décolonisation du Noir américain. Ce livre vient à son heure, à l’heure où l’assassinat du président Kennedy et l’enquête qui se mène à Dallas prouvent que le racisme reste puissant aux Etats-Unis.
Daniel Guérin a publie de nombreux ouvrages sur les problèmes de la révolution Depuis Fascisme et grand capital, paru avant-guerre, jusqu’à Front populaire, révolution manquée, son avant-dernier livre, en passant par Au service des colonisés, il n’a cessé de tenter un approfondissement systématique des méthodes et de la stratégie révolutionnaire.
Article paru dans La Voix du peuple, numéro spécial, mars 1962, p. 4
M. André LOUIS est éditorialiste au journal belge « La Cité ». Il vient de rendre visite au Président du M.N.A. MESSALI HADJ à Chantilly. Dans un article paru le 2 mars 1962 dans le journal bruxellois, l’éminent journaliste donne ses impressions et les réponses de Messali. Il nous a paru utile, étant donné les circonstances, de reproduire cet intéressant article à l’attention de nos lecteurs.
Sans jamais rien céder à la tentation de la commémoration, j’ai regroupé sur cette page mes interventions liées au hirak en Algérie pour la période 2020-2021, après celles relatives à la séquence 2019-2020.
Entretien avec Ahmed Ben Bella paru dans Sans Frontière, semaine du 26 mars au 1er avril 1982, p. 3-5
Il était aussi curieux que nous. Il ne cessait de poser des questions. « Comment avez-vous fait cette radio ? » – « Sans Frontière est né quand ? » Nous étions aussi intrigués d’avoir en face de nous Ahmed Ben Bella, aussi jeune que sur les photos que nous avions en mémoire du premier président de l’Algérie indépendante, et surtout l’un des hommes du premier novembre, alors qu’il a passé les 2/3 de sa vie en prison. L’interview a été réalisée dans le studio de Radio Soleil Ménilmontant.
« Le papier du mois », paru dans Gai Pied, n° 38, mai 1982, p. 7
• James Baldwin, un mot qu’utilisent les homosexuels et que connaissent bien les noirs, c’est celui de ghetto. Le ghetto est-il une mesure de survie ou une fuite ?
Textes parus dans Homophonies, n° 21-22, juillet-août 1982, p. 10-11 et n° 24, octobre 1982, p. 13
Rencontre avec« Sans Frontière »
Nous sommes depuis quelques mois en discussion avec le journal « Sans Frontière », journal de l’immigration pour commencer un dialogue entre la communauté homosexuelle et la communauté immigrée. Nous souhaitons pouvoir organiser prochainement un débat sur la rencontre entre deux oppressions : l’oppression raciste anti-immigrés, et l’oppression homophobe. Nous souhaitons d’ailleurs recueillir tous les témoignages de ces rencontres au quotidien (lecteurs, lectrices, à vos plumes). En attendant, nous avons voulu vous présenter ce journal car les combats contre toutes les oppressions doivent se rejoindre. Nous avons rencontré une collaboratrice de ce journal, Fatima.
Nous publions ici une interview d’un militant trotskyste algérien auquel s’est joint un Kabyle proche du Front des Forces socialistes (FFS)
C.A. : Quelles sont les conséquences de 30 ans de dictature du FLN ?
Karim 1 : La prise du pouvoir par le FLN en 1962 et la répression qu’il a mené contre toutes les autres formations politiques ont privé le peuple algérien d’un véritable débat idéologique et politique sur leur avenir (débat que 130 ans de colonisation française avaient déjà occulté). Ces trente ans de dictature ont instauré un vide politique total dont le FIS a profité à partir des années 1985-86.
Entretien paru dans les Cahiers du féminisme, n° 71-72, Hiver 1994/Printemps 1995, p. 39-44
Les intégristes l’avaient annoncé, le mois du ramadan serait, cette année encore, marqué par leurs actions. Ainsi, un nouveau palier dans la violence a été franchi. Du côté des intégristes comme du côté du pouvoir et de l’armée, aucune trêve ne semble envisagée. Les chiffres les plus couramment cités parlent maintenant d’une trentaine de morts par jour. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons avec une douleur particulière l’assassinat de Nabila Djahnine, présidente de l’association Thighri N’Tmtout (« Cri de femmes »), à Tizi-Ouzou (cf. p. 44). A travers elle, c’est toute la révolte des femmes qui est visée.
IL fut un temps où on ne pouvait mettre en doute, ni même s’interroger sur le régime soviétique, sans être soupçonné, de soutenir le camp impérialiste yankee, ou d’être un « laquais des réactionnaires ». Cette période semble définitivement close. S’interroger sur la nature sociale de l’URSS est aujourd’hui très à la mode. A gauche, surtout, les analyses foisonnent. Castoriadis ne fait pas partie de cette « tardive compagnie ». Dès les premières années de l’après-guerre, il commence à s’intéresser à l’URSS, en fondant à Paris, avec Claude Lefort, la fameuse revue « Socialisme ou Barbarie« .
Entretien paru dans les Cahiers du féminisme, n° 59-60, hiver 1991-printemps 1992, p. 42-45
Comme en octobre 1988, à nouveau, la police et l’armée algériennes ont tiré sur de jeunes manifestants. Un mois à peine après son installation, le bilan du Haut comité d’État (HCE) est déjà d’au moins cinquante morts et près de trois cents blessés. Sanglant démenti apporté à tous ceux qui avaient vu, dans le coup d’État militaire du 11 janvier et dans l’annulation du processus électoral, après la victoire intégriste du premier tour des législatives, le seul moyen pour l’Algérie d’éviter la guerre civile.
Entretien paru dans lesCahiers du féminisme, n° 58, automne 1991, p. 30-32
En juin dernier, à trois semaines des premières élections législatives pluralistes en Algérie, les rues d’Alger étaient le théâtre de violents affrontements entre manifestants intégristes du Front islamique du salut (FIS), auxquels se joignaient de nombreux jeunes des quartiers populaires, et forces de l’ordre. Le 5 juin, l’état de siège était instauré pour une durée de quatre mois, et les chars prenaient le contrôle des principaux carrefours. Les élections étaient reportées à une date ultérieure. Elles sont aujourd’hui annoncées, en principe, pour la fin de l’année. Fin juillet, nous avions rencontré Nawal Zien, militante du Parti socialiste des travailleurs (PST) et du mouvement des femmes, de passage à Paris. Nous avons fait le point avec elle.
Entretien paru dans les Cahiers du féminisme, n° 50, automne 1989, p. 31-33
« La situation des femmes en Algérie, c’est encore un continent noir. » Ainsi commence Nawal, militante de l’Association pour l’émancipation de la femme. Pour les Cahiers du féminisme, elle s’est expliquée plus longuement en répondant à nos questions. « La femme en Algérie vit des contradictions : on la rencontre à des postes de responsabilité importants, dans les hôpitaux, à l’université ou même à l’armée. Et en même temps, elle est toujours considérée comme mineure à vie. Les mentalités ont encore été récemment codifiées dans ce sens par le Code de la famille, issu de la religion musulmane. La femme n’a pas le droit de divorcer, la polygamie est tolérée ; en fait tous les droits reviennent aux hommes. »
Entretien paru dans les Cahiers du féminisme,n° 39, printemps 1987, p. 30-31
Nassima est algérienne… Femme, travailleuse, féministe… Elle nous a parlé de la réalité de la vie pour les femmes.
• Y a-t-il un mouvement des femmes en Algérie ?
Non, absolument pas ! Et militer là-bas ne signifie pas du tout la même chose qu’en France ! Tout d’abord, on n’a pas le droit de militer en dehors des organisations officielles, sous peine de prison. Pas question de créer au grand jour un mouvement des femmes ou de se proclamer féministe. C’est complètement impossible !
Entretien paru dans Lutter !, n° 7, mars-avril 1984, p. 18-19
HAMOU CHEHEB, jeune chanteur encore peu connu, a accepté de chanter au Gala de soutien à « LUTTER ! » le 8 mars.
A ce titre, nous lui laissons la parole, même si nous ne partageons pas toujours son point de vue, tant son histoire et sa personnalité sont originales.
Auteur-compositeur, Hamou Cheheb est né à Sidi Bel Abbès en 1950. C’est avec rage et tendresse qu’il chante son univers, l’Algérie de son enfance, la France, Paris, Barbès, au rythme des images-choc de sa sensibilité. Cette année, il va sortir son troisième disque, mais la carrière de chanteur n’est pas facile quand on veut sortir du répertoire classique de la variété française.
Entretien paru dans Alternative libertaire, n° 24, mai-juin 1994, p. 15
Ces derniers mois, les groupes armés islamiques ont radicalisé leur politique de terreur contre la population algérienne visant plus particulièrement les intellectuels et les femmes qu’ils peuvent exécuter à tout moment lorsqu’elles ne portent pas le voile. Des femmes algériennes refusent publiquement cette barbarie en descendant dans la rue (Alger, le 22 mars) ou en menant des actions de solidarité en France. A ce propos, nous nous sommes entretenus avec une des animatrices du réseau international de solidarité avec les femmes algériennes.
J’ai accordé hier un entretien au journaliste Lakhdar Belaïd, pour La Voixdu Nord, sur la disparition d’Abdelaziz Bouteflika et la situation en Algérie.
JE traverse la Seine dans un autobus plein de gamins, je me perds dans les rues d’Asnières, et me voici enfin dans un salon sombre comme un temple devant Léopold Sedar Senghor.
J’ai accordé un nouvel entretien au journaliste Stéphane Ortega pour le site Rapports de force sur le mouvement populaire et les élections législatives en Algérie. Le texte a été mis en ligne hier avec le titre suivant : « Pris en tenaille entre élections législatives et répression, où en est le hirak algérien ? ».
En voici la présentation par la rédaction de ce site d’information sur les mouvements sociaux :
J’aiaccordé un entretien à Emmanuel Lemieux pour Les Influences autour de mon premier livre La Fabrique du Musulman (Libertalia, 2017). Le texte a été publié hier sous le titre : « Nedjib Sidi Moussa : l’islamo-gauchisme ou le retour au “sectarisme de la Guerre froide” ».
J’ai accordé un entretien à la journaliste Aude Lasjaunias pour le quotidien Le Monde. L’interview a été publiée ce jour sous le titre suivant : « Algérie : les autorités « oscillent en permanence entre louanges pour le Hirak “béni” et menaces à peine voilées » ».
J’ai accordé un entretien à l’historien Sylvain Boulouque pour Le caoua des idées (n° 17, 27 novembre 2020, p. 8) autour de mon premier livre La Fabrique du Musulman (Libertalia, 2017). Le texte a été publié sous le titre « Des cercles universitaires et espaces médiatiques légitiment un discours racialiste ».
J’ai accordé un entretien au journaliste Kévin Boucaud-Victoire pour l’hebdomadaire Marianne sur les controverses autour de l’islamisme en France. Le texte a été mis en ligne hier sous le titre « Complaisances avec l’islamisme : ‘Toutes les forces politiques sont responsables du marasme ambiant’ ».
En voici la présentation par le site internet du magazine :
Docteur en science politique et auteur de deux essais, dont un sur l’usage politique de la place des musulmans dans la société française, Nedjib Sidi Moussa examine la complaisance des organisations de gauche comme de droite vis-à-vis de l’islamisme.
Dans La Fabrique du musulman (Libertalia, 2017), sous-titré « essai sur la confessionnalisation et la racialisation de la question sociale« , Nedjib Sidi Moussa met en lumière l’essentialisation des « musulmans ». Selon lui, celle-ci est surtout le fait de l’extrême droite identitaire mais aussi de mouvements communautaristes, comme le Parti des indigènes de la République (PIR) ou le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), soutenus par une partie de la gauche. Alors que l’assassinat de Samuel Paty, enseignant dans un collège à Conflans-Sainte-Honorine, a relancé le débat sur la responsabilité de la gauche (ou de « l’islamo-gauchisme ») dans la montée de l’islamisme, nous avons choisi de nous entretenir avec lui.
Editorial suivi d’une interview de Sami Naïr par Daniel Bensaïd parus dans Critique Communiste, revue mensuelle de la Ligue communiste révolutionnaire, n° 35, novembre 1984, p. 3-4 et p. 21-27
Photos publiées dans El Djeich, novembre 1984, p. 98
Il y a trente ans en Algérie Le 1er novembre des parias et des opprimés
EN ce jour de Toussaint 1954. quelques centaines de militants nationalistes algériens attaquaient, à travers toute l’Algérie, des commissariats de police et des postes de gendarmerie. Leurs moyens étaient dérisoires face à la puissance de l’impérialisme français. Pourtant, le 1er novembre 1954 reste dans l’histoire comme le lancement de la guerre de libération. L’action du 1er novembre répondait à l’attente du peuple algérien dominé, exploité et humilié depuis la conquête française. Ce peuple, dont la lutte pour sa libération n’avait pas cessé, désespérait devant l’attentisme ou le légalisme de ses dirigeants nationalistes. Le 1er novembre 1954 fut l’étincelle qui mit le feu à la plaine, au lendemain de la défaite du colonialisme français en Indochine et tandis que s’intensifiait la lutte pour l’indépendance au Maroc et en Tunisie, sous protectorat français.
Entretien de Maxime Rodinson avec Robert Bonnaud et Michel Wieviorka paru dans La Quinzaine littéraire, n° 537, du 1er au 31 août 1989, p. 9-10
Spécialiste de l’islam et du monde arabe, Maxime Rodinson est également connu pour ses idées marxisantes, ainsi que pour ses prises de position en faveur des Palestiniens et de plusieurs revendications arabes dès 1948. Ses ouvrages sur Mahomet (Le Seuil, 5e éd., Coll, Points, 1979), Islam et capitalisme (Le Seuil, 1966), Marxisme et monde musulman (Le Seuil, 1972) ont eu un écho et une influence considérables. Il achève actuellement, pour les Editions de La Découverte, une nouvelle édition de la Fascination de l’Islam.
Cette interview de notre camarade Nedjib Sidi Moussa, réalisée au cours de l’été 2017, n’a jamais été publiée. Elle faisait suite à la sortie de son livre La Fabrique du Musulman, dont nous avions publié les bonnes feuilles dans le n° 797 de La RP, et complète l’entretien que nous avions nous-mêmes publiés dans le n° 799. [NDLR]
Entretien avec Maxime Rodinson paru dans Le Monde, 15 février 1991
Universitaire, sociologue, spécialiste du monde arabe, M. Maxime Rodinson observe les événements du Golfe avec le recul de l’historien. L’auteur de Israël et le refus arabe, qui a étudié de près le parti Baas dont est issu Saddam Hussein, souligne dans l’entretien ci-dessous la légèreté de certains arguments employés par le président irakien et la confusion idéologique qui marque ce conflit.
Entretien de Sonia Leith avec Redouane Osman paru dans Inprecor, n° 390, avril 1995, p. 34-35
Redouane OSMAN membre de la direction nationale du Parti socialiste des travailleurs (PST, organisation en solidarité avec la Quatrième internationale en Algérie) fait, dans l’interview qui suit, le point sur la situation algérienne.
Entretien avec Maxime Rodinson réalisé par Juliette Minces et paru dans Hommes & Migrations, n° 1145, juillet 1991, p. 47-51
Durant et après la guerre du Golfe, on a beaucoup parlé de l’« humiliation » des Arabes, humiliation qui serait consécutive à une série de revers, anciens et plus récents, et dont la défaite irakienne serait l’ultime épisode. Maxime Rodinson entend remettre à sa juste place cette notion et ce qu’elle sous-tend, et revient sur l’histoire des relations entre le Monde arabo-musulman et les Occidentaux, relations génératrices selon lui d’une « culture du ressentiment ».
J’ai accordé un entretien à la revue Ballast sur l’aliénation et l’émancipation. Le texte vient d’être publié dans son neuvième numéro (avril 2020), p. 66-74.
Un entretien de Gandhi et de Romain Rolland paru dans La Révolution prolétarienne,n° 23, janvier 1932, p. 5-7
Il est une question brûlante à laquelle nous aurions voulu entendre Gandhi répondre à Magic-City, c’est celle de la lutte de classes.
N’ayant pu l’interroger comme nous l’aurions voulu, nous avons envoyé à Romain Rolland, chez qui le « Mahatma » a passé quelques jours, le questionnaire suivant, lui demandant de le soumettre à son hôte :
J’ai accordé un nouvel entretien au journaliste Stéphane Ortega pour le site Rapports de force sur le mouvement en cours en Algérie. Le texte a été mis en ligne aujourd’hui sous le titre « Algérie : ‘le hirak n’a pas été assez fort pour annuler la mascarade électorale’ ».
J’ai accordé un entretien à Jérôme Debrune pour le site Questions de classe(s) sur le mouvement populaire en Algérie. Le texte a été mis en ligne ce dimanche 18 août sous le titre : « Révolte populaire en Algérie : assumer pleinement une stratégie de rupture révolutionnaire ».
J’ai accordé un entretien au journaliste Stéphane Ortega pour le site Rapports de force sur le mouvement en cours en Algérie. Le texte a été mis en ligne ce matin sous le titre « Révolution algérienne : l’auto-organisation constitue la clef de la suite du mouvement ».
J’ai accordé un entretien à Francis Sitel, codirecteur de la rédaction de ContreTemps. Revue de critique communiste, sur le mouvement en cours en Algérie. Le texte a été publié par le trimestriel dans son numéro 41 (avril 2019) sous le titre : « Le peuple algérien a relevé la tête pour le plus grand bonheur de ses amis et voisins ».
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