J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de ma participation à l’émission Dima M3a Com – ديما معاك diffusée en direct ce vendredi 11 novembre à 19h sur DIMA TV…

J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de ma participation à l’émission Dima M3a Com – ديما معاك diffusée en direct ce vendredi 11 novembre à 19h sur DIMA TV…

J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution, ce matin, d’une recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) sur l’incontournable site À contretemps.

J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que je serai l’invité de l’émission « Trous Noirs », diffusée en direct ce lundi 7 novembre, de 16h à 18h, sur Radio Libertaire (89.4 MHz FM à Paris).

Le journal Reporters a publié dans son édition du 1er novembre 2022 la recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) ainsi que la première partie de mon entretien avec Faris Lounis autour de cet ouvrage.

Je suis très heureux de pouvoir annoncer la mise en ligne, ce matin, de mon entretien avec la journaliste Leïla Beratto pour son podcast L’Horizon au sujet de mon Histoire algérienne de la France (Puf).
L’enregistrement est accessible sur la plateforme ARTE Radio en cliquant sur ce lien.




Article de Pierre Lecomte paru dans Informations ouvrières, n° 1325, semaine du 22 au 29 juillet 1987
C’EST volontairement que nous avons attendu, pour écrire, que le verdict soit prononcé. Verdict qui, les lois aidant, a sauvé la vie du tortionnaire nazi. Par leurs dépositions, les témoins qui ont souffert le martyre des camps et des tortures ont fait passer le souffle de la vérité. Bien que nous rejetions entièrement ses vues politiques, il faut également signaler la phrase prononcée par Chaban-Delmas : « Qui peut ici lever la main et dire qu’il n’aurait pas parlé sous la torture ? »
Éditorial paru dans Le Monde libertaire, du 30 novembre au 6 décembre 2000.

La pratique de la torture et la liquidation physique des opposants algériens à la colonisation française a donc été un fait quotidien tout au long de la guerre d’Algérie. Les aveux publics d’au moins deux généraux directement impliqués dans ces assassinats font qu’aujourd’hui l’État français va devoir digérer cette ignominie pour sauver l’essentiel, à savoir la pérennité de l’armée et des services secrets barbouzes.
J’aurai le plaisir de présenter mon dernier livre, Histoire algérienne de la France (Puf), ce mercredi 26 octobre à 18h à l’Auditorium de la Bibliothèque nationale et universitaire : 6, place de la République 67070 Strasbourg.

J’aurai le plaisir d’animer, en compagnie du politiste Paul Max Morin (auteur de l’ouvrage Les jeunes et la guerre d’Algérie), une conférence ayant pour thème : la centralité de la question algérienne en France.

Article paru dans Tribune Internationale – La Vérité, n° 21, janvier 1984, p. 9
PLUSIEURS centaines de morts : tel est le tragique bilan que la presse internationale dresse au lendemain des émeutes qui ont secoué tout le Maroc dans la semaine du 17 au 25 janvier 1984. Comme en Tunisie (voir notre article), les masses laborieuses, exaspérées par la hausse brutale des prix des produits de première nécessité, sont descendues dans la rue pour « réclamer le droit à la vie ». Dans les deux pays du Maghreb s’affirme avec force une volonté de refus des plans d’austérité dictés par l’impérialisme, via le Fonds monétaire international.
Dossier paru dans Lutte ouvrière, n° 698, 17 octobre 1981, p. 10-11

QUELQUES mois avant la fin de la guerre d’Algérie, le 17 octobre 1961, plusieurs dizaines de milliers d’Algériens manifestaient dans les rues de Paris contre le couvre-feu, l’interdiction qui leur était faite de sortir le soir après 20 h 30, entre autres.
Éditorial de R. Gené paru dans Rouge & Vert, n° 242, 25 octobre 1995, p. 3

L’annonce, puis l’annulation, de la rencontre Chirac-Zéroual a modifié la perception par l’opinion des attentats revendiqués par le GIA. Chacun est désormais contraint de se positionner sur la situation en Algérie et ses répercussions en France.

Amis, camarades, collègues et lecteurs…
Mon nouveau livre, intitulé Histoire algérienne de la France (PUF), paraît aujourd’hui et sera disponible dès ce matin dans toutes les bonnes librairies.
Article signé M.C. paru dans Rouge & Vert. Le Journal des Alternatifs, n° 119, 13 avril 2001
Tous les articles, courriers ou tribunes, concernant l’Algérie, publiés dans Rouge & Vert ont amené des courriers virulents, nous accusant, suivant l’auteur, d’être les porte-flingues des « éradicateurs » ou de distiller les « contre-informations » des partisans des accords de Rome. L’article paru dans les numéros 117 et 118 de Rouge & Vert (« Quand est-ce que l’armée retournera dans les casernes ? ») n’a pas fait exception.
Éditorial paru dans La Lettre d’Article.31, n° 11, avril 1995, p. 1
Pour justifier les lois du 24 août 1993 sur la « maîtrise de l’immigration » et du 27 décembre 1994 punissant l’aide aux étrangers en situation irrégulière, Charles Pasqua a déclaré en substance que si les Français avaient fui les nazis comme beaucoup d’Algériens tentent de fuir la guerre civile, la France serait encore occupée…
Texte paru dans REFLEXes, n° 19, novembre 1988, p. 3

Le mutisme des intellectuels, resté inexpliqué, intervient à point à l’occasion d’un mouvement qui échappe de toute façon à leurs analyses comme à toute représentation.
Article paru dans La Voix des travailleurs algériens, n° 7, février 1979, p. 13

Durant la semaine du « dialogue » (de sourd !) de Stoléru, nous avons pu voir à la télévision (A2) la projection du film « LA MAL VIE… » de D. Karlin (avec la collaboration de T. Laine et T. Ben Jelloun).
Article de Sylvain Eischenfeld paru dans Le Monde libertaire, n° 891, 3 au 9 décembre 1992

Jean-Pierre Biondi et Gilles Morin seront les invités de l’émission « Histoire sociale » sur Radio Libertaire, le samedi 5 décembre de 22 heures à minuit.
Notre camarade Sylvain Eischenfeld nous présente leur livre, Les Anticolonialistes.
Article de Maylis O’Brian paru dans Le Monde libertaire, 30 septembre au 6 octobre 1999

Ma meilleure potesse me l’avait dit : si tu ne dois lire qu’un livre dans l’année, lis « les égorgeurs ». Bonne pomme, je suis donc allée à la rue Amelot et… Une tronche de milit (mal rasé, qui plus est) en première page, un bandeau noir éjaculant un grand prix « ni dieu ni maître » dont je n’avais jamais entendu causer, ça démarrait pas vraiment fort.
Article de Nicole T. paru dans Le Monde libertaire, n° 865, 2 au 8 avril 1992

Un film, écrit Laura L. dans le Monde libertaire du 27 février (n° 860), doit dire « sa vérité toute intérieure ». « Il n’y a d’événements que dans et par le récit », ajoute-t-elle. Elle évoque ainsi pour « Ciné sélection » le très long métrage (4 heures) de Bertrand Tavernier et Patrick Rotman sur la guerre d’Algérie, La Guerre sans nom. Le film, selon elle, manque de réflexion, et la France y « trouve son consensus ». Ici Nicole T. pense au contraire qu’il mérite d’être vu. « Sans y chercher une œuvre d’art, mais… plutôt un témoignage et un outil d’enseignements ».
A voir, donc.
Interview de Jean-Louis Hurst alias Maurienne réalisée par Sylvain Eischenfeld et publiée dans Le Monde libertaire, n° 842, 24 au 30 octobre 1991.

A l’heure où l’on célèbre les trente ans de la fin du conflit algérien, Jean-Louis Hurst, alias Maurienne, animera un forum à la librairie du Monde Libertaire, le samedi 26 octobre, à 16 h 30.
Ce forum aura pour base son livre, Le Déserteur, publié en 1960 aux éditions de Minuit, et réédité dernièrement par Manya.
En avant-première, l’auteur, nous livre son sentiment sur son engagement au côté de la résistance algérienne et sur le non-engagement, conférant à une criminelle passivité, de la société française de l’époque.
Article paru dans Le Libertaire, n° 141, 6 août 1948, p. 3

C’est avec plaisir que nous accusons réception (et les surréalistes voudront bien nous excuser du retard) d’un tract intitulé « A la niche, les glapisseurs de Dieu », signé par Breton, Maurice Henry, Pierre Mabille, Benjamin Péret et bien d’autres encore.
Article de Pierre Frank paru dans Quatrième Internationale, 17e année, n° 7, septembre-octobre 1959, p. 71-76




Depuis la fin de la 2e guerre mondiale, la pensée en France a tourné autour du marxisme. Des prêtres comme Calvez ou des laïques comme Merleau-Ponty ou Aron s’efforçaient en vain de le détruire idéologiquement ; Sartre s’évertuait non moins vainement de l’envelopper dans l’existentialisme. Et voici que la bourgeoisie voit avec stupéfaction le marxisme être contesté philosophiquement par une série d’intellectuels issus du P.C.F., ou qui étaient plus ou moins sous son contrôle. Dans ces derniers mois, au moins quatre livres ont paru qui partent du marxisme — plus exactement du marxisme tel que le présente la direction du P.C.F. — et qui expriment chacun une tentative de la « dépasser », à la lumière d’une expérience variable pour chaque auteur mais dans laquelle entrent notamment la déstalinisation et les réactions de la direction du P.C.F. à celle-ci (1). La bourgeoisie, quoi que puissent prétendre les rédacteurs de « la Nouvelle Critique », ne s’est pas jetée sur ces ouvrages, car elle voit bien qu’ils n’auront guère de répercussions hors des milieux intellectuels et qu’elle reste impuissante à tirer profit de la crise du stalinisme.
Article de R. Merlin paru dans La Vérité des travailleurs, n° 38, février 1956, p. 3

Depuis 1944 jusqu’au XIIe Congrès, la vie intérieure du P.C.F. fut plutôt sans histoire. Mais, à partir de 1952, elle devint mouvementée : exclusion d’André Marty puis d’A. Lecoeur qui publient leur défense, rétrogradation de Tillon, critiques publiques d’une violence inhabituelle d’Aimé Césaire à l’égard d’Aragon, polémique Lefèvre-Garaudy, et voici que paraît un livre de 200 pages de Pierre Hervé : « La Révolution et les Fétiches ».
Article de Maurice Chambelland paru dans La Révolution prolétarienne, n° 73 (374), juin 1953, p. 17-19

Les lecteurs de la R.P. ont déjà lu dans le numéro d’avril l’avant-propos et la conclusion de l’ouvrage de Rosmer. Ils savent déjà que ce livre est un récit, un « long rapport », selon l’expression de l’auteur. sur les séjours qu’il fit en Russie soviétique de 1920 à 1924, au moment des premiers congrès de l’Internationale Communiste et du congrès constitutif de l’Internationale Syndicale Rouge.
Article d’Aristide Lapeyre paru dans Monde nouveau, n° 5, juillet 1946, p. 2

Peu de personnes, à Marseille sont parvenues à voir le dernier documentaire de Prévert : Aubervilliers. Certains films sont du genre parents pauvres, antipathiques et malsains, on nous les cache de préférence. Ce documentaire n’ayant pas l’honneur d’être patronné par quelque mouvement bien pensant : ligue bourgeoise pour le soutien de la famille, parti communiste français ou autres, sa publicité s’en ressent. Qui aurait bien pu savoir qu’il passait la semaine dernière au Capitole avec la Bataille du Rail ?
Interview accordée à Clara Halter par Ghassan Kanafani parue dans Éléments, n° 8-9, février 1972, p. 79-89
Interview accordée à Clara Halter par Ghassan KANAFANI, rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Al Hadaf », organe du F.P.L.P., édité à Beyrouth.
Ghassan Kanafani est également l’un des dirigeants du Front Populaire de Libération de la Palestine et son porte-parole. Il est considéré comme l’un des meilleurs écrivains palestiniens. 1)
Article de Dyrcona paru dans L’Internationale, n° 33, mai 1965, p. 4
DANS son « testament », Togliatti demandait que le Parti communiste italien mit une sourdine à la lutte anticléricale. Roger Garaudy, lui, est allé beaucoup plus loin, au cours du débat « Matérialisme et Humanisme » qui a lieu à Genève le 9 avril.
Recension de Mikhalis Raptis dit Michel Pablo parue dans Quatrième Internationale, 16e année, n° 1, janvier 1958 (1er semestre 1958), p. 75-76

L’auteur, ex-membre du P.C. français, ayant rompu avec le parti lors de l’affaire Rajk, se livre à une critique lucide de la situation des intellectuels français, de « gauche» et de « droite ». Il insiste plus particulièrement sur ceux de la « gauche » qui vont des membres du P.C. français aux « sympathisants » ou ex-sympathisants à la Sartre.
Recension parue dans La Révolution prolétarienne, n° 24 (325), mars 1949, p. 27-28

Le livre de Daniel Guérin, qui vient après tant d’ouvrages, écrits la plupart du temps par des historiens de métier, ne ressemble à aucun autre. Le titre même, fortement suggestif, laisse présager ce que le contenu de ce travail apportera de foncièrement nouveau.
Éditorial paru dans L’Internationale, n° 2 (128), juillet 1962, p. 1

Mais en même temps que l’indépendance se présentent des problèmes nouveaux. Et ces problèmes ont fait surgir dès le début une crise douloureuse aux sommets, à la direction de la Révolution algérienne. Ces problèmes n’intéressent pas seulement les Algériens. Ils préoccupent aussi tous ceux qui ont participé au combat du peuple algérien. Car le destin de la Révolution algérienne est de la plus grande importance non seulement pour les Algériens mais pour l’ensemble des masses exploitées et opprimées du monde entier.
Article paru dans Réalités Algériennes, n° 23, juin 1962, p. 6-7

D’aucuns espéraient que la lutte fratricide F.L.N.-M.N.A. s’arrêterait et que les nationalistes se réconcilieraient dès la fin de la guerre d’Algérie.
Article signé J. F. paru dans La Gauche, journal du Rassemblement Démocratique Révolutionnaire, n° 7, octobre 1948, p. 4
AYANT appris l’arrivée du grand leader algérien Messali Hadj en Seine-et-Marne, nous avons été passer une heure avec lui. Lorsque nous lui parions du Congrès des Peuples, du R.D.R.. de Jean Rous, en bref de nombreux amis, il est particulièrement heureux de nous accueillir et de constater que s’il a des ennemis, à en juger par la nuée d’inspecteurs des Renseignements généraux à ses trousses, il retrouve quand même des camarades qui, en France, luttent pour l’émancipation et la liberté des peuples coloniaux.
Article paru dans Pouvoir ouvrier, Organe Central des Communistes Révolutionnaires en France (Pour la Nouvelle Internationale Communiste), n° 13, septembre-octobre 1945, p. 2

C’est sous ce titre que le Front Ouvrier de Lyon entreprend une attaque contre les Communistes révolutionnaires et « Pouvoir ouvrier ». C’est que nos opinions représentent un danger pour les chefs réformistes. On ne peut plus passer sous silence les C.R. Mais le Front Ouvrier déforme nos idées pour mieux les discréditer auprès de ses lecteurs. En effet, « notre solution consiste à renverser la bourgeoisie, à détruire le capitalisme et la propriété privée, etc., par le pouvoir ouvrier ». Mais cela ne veut pas dire que nous croisons les bras jusqu’à la révolution, car chaque lutte ouvrière est un jalon, sur le chemin vers l’émancipation complète de la classe ouvrière.
Article de Charles Martial paru dans L’Enseignement public, n° 8, juin-juillet 1962, p. 21-22
De Ben Bella à Ben Khedda les leaders du F.L.N., comme ceux de l’A.L.N., ont tour à tour répété que l’objectif numéro un de la révolution algérienne était la réforme agraire.
Ils n’innovent pas en cette matière car dans tous les pays à population essentiellement paysanne, les révolutions modernes commencent par la terre. Mais la situation en pays de colonisation comme l’Algérie rend encore plus impérative cette priorité de la réforme agraire.
Les chiffres suivants, puisés aux sources officielles, sont significatifs à cet égard.
Article paru dans La Voix du peuple, mai 1962, p. 3

Après la signature des accords d’Evian, le gouvernement français a commencé la libération progressive, à partir du 10 avril dernier, des détenus politiques algériens incarcérés dans les prisons de France et d’Algérie.
Article paru dans La Voix du peuple, mai 1962, p. 4

Le gouvernement français vient de décider, sur proposition de l’Exécutif provisoire que le scrutin d’autodétermination se déroulera en Algérie, le 1er juillet prochain. On ignore encore la ou les formules du référendum ; mais les accords franco-FLN d’Evian du 19 mars 1962 laissent entendre que le peuple algérien aura à choisir entre l’indépendance tout court et l’indépendance dans la coopération avec la France.
Article paru dans La Voix du peuple, mai 1962, p. 3

Dès le cessez-le-feu, le F.L.N. s’est livré à une série de provocations de violences et de crimes contre les militants du M.N.A. pour les obliger à rejoindre ses rangs. Attaques en série, expéditions, enlèvements, vols, destructions de cartes d’identité, de papiers de famille et étranglements, tels sont les moyens employés par le F.L.N. pour enrôler de force les Algériens dans ses rangs.
Article paru dans La Voix du peuple, mai 1962, p. 3
Depuis le début des négociations, l’Algérie est devenue une sorte de chaudière soumise à une forte tension. Le cessez-le-feu, l’exécutif algérien et l’approche du scrutin d’autodétermination ont également aggravé cette situation. Les Européens qui quittent l’Algérie craignant la gravité des événements, la terreur et la mort. Il y a aussi les fausses nouvelles et l’intoxication qui viennent augmenter le désarroi au sein de la minorité européenne. Depuis quelques temps la presse, française et étrangère, se préoccupe de ce problème et en donne une description douloureuse et affligeante.
Article paru dans La Voix du peuple, mai 1962, p. 2

A la suite du cessez-le-feu découlant des accords politiques franco-F.L.N. d’Evian, le M.N.A. mis devant cette situation de fait, a procédé d’une manière progressive à sa reconversion politique. Bien que n’ayant pas assisté aux négociations d’Evian, le M.N.A., après avoir fait d’expresses réserves sur ces accords politiques, a décidé de participer d’une manière active à l’édification de l’Etat Algérien conformément aux principes de l’autodétermination.
Textes parus dans Informations Correspondance Ouvrières, n° 8, mai 1962, p. 17-18

– d’un camarade de l’imprimerie :
… « Je ne crois pas un coup d’état fasciste, pas plus à une prise de pouvoir en France par les gens de l’OAS. Pourtant il me semble utile et urgent de militer dans une organisation ayant conscience qu’il faut avant toute chose sauvegarder le reste (s’il en reste) de libertés démocratiques. Il faut que le régime personnel (regonflé par le oui absurde, mais prévisible des « coco ») prenne fin. Car c’est lui qui a rendu possible la montée fasciste. Il faut faire de toute urgence quelque chose de constructif dans le sens de sauvegarder et de promouvoir la véritable démocratie des Travailleurs. Il faut pour que renaisse un idéal dans la classe ouvrière faire prendre conscience aux masses et non pas les diriger comme l’ont fait jusqu’à présent les syndicats. Pour cela, il n’y a qu’un seul moyen : sortir du syndicat, s’il y a lieu, et lutter avec et à côté de la masse.
Article paru dans La Vérité des travailleurs, n° 126, mai 1962, p. 15

Ce livre, publié sous les auspices du Comité Maurice Audin, contient avec une présentation de Pierre Vidal-Naquet une série de documents officiels relatifs aux méthodes de torture qui furent employés de façon systématique dans la guerre menée contre le peuple algérien.
Article paru dans La Vérité des travailleurs, n° 126, mai 1962, p. 16

A Paris après la manifestation organisée le 1er mai devant la prison de la Roquette, et qui rassembla 500 personnes, un meeting central est en préparation en collaboration avec le F.A.C.U.I.R.A., le F.U.A., le Comité Audin, Vérité-Liberté, Témoignages et Documents, le Comité de Solidarité aux victimes de la Répression. A Puteaux-Suresnes nouvelle réunion locale le 6 mai avec projection de films sur la révolution algérienne. Le 7 mai le comité local des 19e et 20e se réunit pour la première fois, par ailleurs le comité étudiant tient également sa première réunion.
Appel paru dans La Vérité des travailleurs, n° 126, mai 1962, p. 16

En 1955-56, après dix ans de guerre coloniale, la jeunesse française a été appelée à participer directement à la répression contre le peuple algérien. Elle s’y opposa d’emblée par des comités contre l’envoi du contingent et des manifestations de rappelés, soutenues par une partie de la population. Après l’insuccès de ces mouvements collectifs, les jeunes militants ne purent choisir qu’entre plusieurs solutions individuelles :
Article paru dans La Vérité des travailleurs, n° 126, mai 1962, p. 1 et 2

EN France, après une période d’accalmie, les attentats au plastic reprennent. Ce sont maintenant les installations ferroviaires, les bâtiments, même les locaux de la police qui sont attaqués.
Article paru dans La Nation socialiste, n° 55, mai 1962, p. 2

Messali Hadj nous communique la lettre qu’il vient d’adresser à Jean-François Devay, directeur du journal Minute, au sujet des prétendus contacts entre l’O.A.S. et le M.N.A. Nos lecteurs liront également, en page 5 et en page 8, des mises au point sur le même thème.
Article de Françoise Mantrand paru dans La Nation socialiste, n° 55, mai 1962, p. 6

A quarante kilomètres de Paris, dans un sillage ceinturé de verdure et d’arbres en fleurs, dans le taxi qui traverse ce village au nom poétique, un homme épuisé revient lentement à la vie. Quelques heures auparavant, cet homme était encore un prisonnier, un condamne à perpétuité que le conformisme de l’ordre alphabétique devait libérer le dernier. Un détenu de Fresnes.
Chronique de Raymond Guilloré parue dans La Révolution prolétarienne, n° 171 (474), mai 1962, p. 6

La sauvagerie de l’O.A.S., sa bêtise sanglante, ne nous étonnent pas. Ce qui nous émeut davantage, c’est le fait que la population européenne d’Algérie semble reconnaitre cette sauvagerie comme son moyen d’expression et de défense. Oh ! nous savons bien que tous les Européens d’Algérie ne sont pas solidaires de l’O.A.S. ! Mais il y a la terreur. Beaucoup de ceux qu’on appelle « les libéraux » sont déjà tombés sous les coups des forcenés. Beaucoup fuient cette terre de malheur. Les rentrées quotidiennes en métropole dépassent largement les prévisions. On voudrait quand même que les organisations syndicales d’Algérie, rattachées aux centrales françaises, fassent entendre la voix de la raison et de la fraternité. Encore heureux quand nous ne les entendons pas faire chorus avec les assassins ! La race – si tant est qu’on puisse parler de race dans une telle diversité de populations méditerranéennes – l’esprit de domination plutôt, qui est souvent plus enragé chez « le petit blanc » que chez le gros, l’emporte chez ces pseudo-syndicalistes sur une idéologie à vrai dire superficielle. Ces idées étaient bonnes « entre nous » ; mais vous n’allez tout de même pas vous mettre à les croire valables pour ces « bicots », ces « melons » ! Le dernier des bistrots bornés se croit vraiment le représentant de la civilisation chrétienne ! Et il n’en sera que plus enragé si la preuve est faite qu’un quelconque Arabe ou Kabyle peut en savoir plus dans son petit doigt que lui dans sa grosse tête vide. Passe encore pour le bistrot. Mais l’instituteur, le postier, le cheminot, le petit employé ?
Notes de Robert Louzon parues dans La Révolution prolétarienne, n° 171 (474), mai 1962, p. 3-5

L’ARMEE FRANÇAISE COMPLICE
Je suppose que maintenant tout le monde s’en rend compte : si la tuerie des musulmans continue à un rythme de plus en plus rapide dans les grandes villes du littoral algérien, c’est que l’armée qui occupe ces villes est complice des assassins.
Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 40, mai 1962, p. 1-2

Aujourd’hui on juge Salan pour les crimes qu’il a commis en tant que chef de l’O.A.S.
On ne le juge pas pour les crimes qu’il a commis en tant que général de l’armée française en Algérie, car s’il devait être jugé pour ces crimes-là, il ne serait pas seul. L’ « élite de la Nation » serait aussi dans le box : généraux, ex-ministres de droite ou de gauche, députés, administrateurs, chefs de parti, industriels, évêques, directeurs de journaux, policiers…
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.