Mon dernier article intitulé « Question noire, problème blanc » vient de paraître dans Le Monde diplomatique (décembre 2021, p. 26).
Auteur/autrice : SiNedjib
Idir : Les victimes et le bourreau
Éditorial de Hamid Cheriet alias Idir paru dans Politis, 22 au 28 juin 1995, p. 12
Être Algérien, ici en France, c’est déjà un métier assez dur en soi. L’être là-bas, c’est aussi difficile, autrement. Il y a une mémoire qui fonctionne, une identité prégnante. Les artistes doivent exister pour prévenir, aller à contre-courant, être au besoin anticonformistes. L’artiste, c’est l’œil qui voit, qui avertit, le doigt qui peut accuser. En Algérie, il se passe quelque chose hors du commun : l’absolutisme s’installe, l’obscurantisme s’enracine et gagne le cerveau des gens. Et, fait majeur, les gens meurent ! Quand il y a des gens qui tombent pour leurs idées ou leur appartenance à un mouvement quelconque, on ne peut pas faire comme si de rien n’était. La place de l’artiste, aujourd’hui, c’est d’être du côté des victimes, du côté de la paix.
Article d’Yves B. paru dans Le Monde libertaire, n° 678, 22 octobre 1987, p. 10
DÉCÉDÉ récemment, Chester Himes est (avec Richard Wright) le romancier noir américain le plus connu et, à notre humble avis, le meilleur. Mais cette reconnaissance a été tardive. Si Chester Himes est resté longtemps incompris, c’est à cause de la division opérée entre ses romans « classiques » et ses polars (qui l’ont fait connaître en France), considérés comme pas sérieux. Pourtant, après une lecture attentive, on s’aperçoit que son œuvre possède une certaine cohérence. Lui seul a su traduire aussi bien les problèmes de la communauté noire contemporaine.
Algérie : émeutes à la Casbah
Article paru dans Combat communiste, mensuel révolutionnaire, n° 105, été 1985, p. 6
Trois jours et trois nuits d’émeutes ont agité le quartier populaire de la Casbah d’Alger. Les premiers incidents ont éclaté le 23 avril dans le haut de la Casbah après qu’une maison se soit écroulée, tuant deux personnes âgées. Des groupes de jeunes ont commencé à parcourir les ruelles, criant des slogans hostiles au régime. Ils ont été brutalement dispersés par les flics.
Entretien avec Cornelius Castoriadis paru dans Agora, mensuel libertaire, n° 16, mai 1983, p. 28-29
IL fut un temps où on ne pouvait mettre en doute, ni même s’interroger sur le régime soviétique, sans être soupçonné, de soutenir le camp impérialiste yankee, ou d’être un « laquais des réactionnaires ». Cette période semble définitivement close. S’interroger sur la nature sociale de l’URSS est aujourd’hui très à la mode. A gauche, surtout, les analyses foisonnent. Castoriadis ne fait pas partie de cette « tardive compagnie ». Dès les premières années de l’après-guerre, il commence à s’intéresser à l’URSS, en fondant à Paris, avec Claude Lefort, la fameuse revue « Socialisme ou Barbarie« .
Article de Brahim paru dans Le Monde libertaire, n° 652, 26 février 1987, p. 8
Un an après avoir été secouée par des tremblements de terre, Constantine l’a été par des émeutes. Des étudiants, des lycéens, des jeunes sont descendus dans la rue. Comme leurs aînés en 1985 à Alger, Ghardaïa, Tizi Ouzou, ils ont affronté les forces de l’ordre pour de meilleurs conditions de vie. L’Algérie est dans la rue et la contestation n’est pas l’apanage d’une organisation politique.
Entretien avec Cornelius Castoriadis
Entretien avec Cornelius Castoriadis paru dans Alternative libertaire, n° 3, 7 juin 1991, p. 6
Autour de la guerre du Golfe, de l’engagement des intellectuels et de l’apport de la psychanalyse à une vision transformatrice de la société
Textes parus dans Le Monde libertaire n° 722, 20 octobre 1988, p. 6
L’ALGÉRIE a été à feu et à sang durant plusieurs jours. Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, il faut connaître la situation d’un pays où la crise et la jeunesse ne font pas bon ménage.
Ma recension du livre de Paul Mattick, Les limites de l’intégration. L’homme unidimensionnel dans la société de classe (Caen, éditions Grevis, 2021) vient de paraître dans ContreTemps. Revue de critique communiste, n° 51, octobre 2021, p. 152-153
Algérie : l’impasse
Entretien paru dans les Cahiers du féminisme, n° 67-68, hiver 1993-printemps 1994, p. 29-34
En Algérie, la situation s’aggrave de jour en jour : attentats et assassinats se multiplient, sur fond de misère économique. Situation de pré-guerre civile, que plus personne ne contrôle vraiment. Dans ce contexte, les femmes sont des victimes toutes désignées (1).
En décembre dernier, nous avons rencontré trois militantes féministes algériennes, récemment arrivées à Paris : Aïcha, de l’association Voix de femmes de Boumerdès, Fouzia et Sanhadja, de l’Association pour l’émancipation de la femme.
Article de Maxime Rodinson paru dans Partisans, n° 24, décembre 1965, p. 19-29
Le texte qu’on lira dans les pages suivantes correspond à une conférence que j’ai donnée à Alger, à la salle Ibn Khaldoun, le 1er avril 1965.
Elle faisait suite à deux conférences prononcées au même endroit dans les semaines précédentes et que je ne connais que par ouï-dire. L’une, celle de Jacques Berque, avait insisté, m’a-t-on dit, sur la spécificité de l’élan arabe (et algérien en particulier) vers l’indépendance et la la conscience nationales, sur l’enracinement de cet élan dans les valeurs transhistoriques particulières à ce peuple et sur les pulsions « anthropologiques » où ce mouvement puisait sa force. L’autre, celle de Roger Garaudy, introduisait l’idée de lutte sociale en invoquant Marx. Il canonisait la République Algérienne comme poursuivant une révolution de type marxiste et justifiait les efforts faits pour lui donner une référence islamique. D’une part, il rejetait l’idée d’une opposition radicale entre le sentiment religieux et la vision marxiste de la libération humaine. D’autre part, il assimilait l’idéologie musulmane à l’idéologie marxiste ou du moins les rapprochait. C’est en tous cas l’impression qu’en recueillirent ses auditeurs.
Algérie : la montée des périls
Entretien paru dans les Cahiers du féminisme, n° 59-60, hiver 1991-printemps 1992, p. 42-45
Comme en octobre 1988, à nouveau, la police et l’armée algériennes ont tiré sur de jeunes manifestants. Un mois à peine après son installation, le bilan du Haut comité d’État (HCE) est déjà d’au moins cinquante morts et près de trois cents blessés. Sanglant démenti apporté à tous ceux qui avaient vu, dans le coup d’État militaire du 11 janvier et dans l’annulation du processus électoral, après la victoire intégriste du premier tour des législatives, le seul moyen pour l’Algérie d’éviter la guerre civile.
Mon dernier texte intitulé « Ali ibn Muhammad et la révolte des Zandj » vient de paraître dans Brasero. Revue de contre-histoire, n° 1, 2021, p. 48-55 (éditions L’Échappée).
Réponse de Maxime Rodinson au questionnaire d’Éléments, n° 5-6, 2e et 3e trimestres 1970, p. 19 et 47-48
L’Algérie entre mosquées et casernes
Entretien paru dans les Cahiers du féminisme, n° 58, automne 1991, p. 30-32
En juin dernier, à trois semaines des premières élections législatives pluralistes en Algérie, les rues d’Alger étaient le théâtre de violents affrontements entre manifestants intégristes du Front islamique du salut (FIS), auxquels se joignaient de nombreux jeunes des quartiers populaires, et forces de l’ordre. Le 5 juin, l’état de siège était instauré pour une durée de quatre mois, et les chars prenaient le contrôle des principaux carrefours. Les élections étaient reportées à une date ultérieure. Elles sont aujourd’hui annoncées, en principe, pour la fin de l’année. Fin juillet, nous avions rencontré Nawal Zien, militante du Parti socialiste des travailleurs (PST) et du mouvement des femmes, de passage à Paris. Nous avons fait le point avec elle.
Ensemble, pour l’égalité
Textes parus dans Lutter !, n° 14, décembre 1985, p. 2-3
1983 : La marche des jeunes beurs des Minguettes.
1984 : Les rouleurs de « Convergence ».
1985 : Deux marches concurrentes.
Que se passe-t-il chez les beurs et chez les militants anti-racistes ?
Un jeune, actif dans le « Collectif pour une arrivée unitaire », témoigne.
Algérie : les femmes en première ligne
Dossier paru dans les Cahiers du féminisme, n° 53, été 1990, p. 13-26
L’avenir n’est pas joué
En Algérie les élections municipales vont avoir lieu le 12 juin. A coup sûr, elles constitueront un test décisif. Pour le FLN au pouvoir, d’abord, qui depuis la répression sanglante des émeutes d’octobre 1988 est à jamais discrédité auprès de la population, sans même parler des scandales dans lesquels les dignitaires du régime sont impliqués : début avril, un ancien Premier ministre a accusé certains dirigeants d’avoir profité de pots de vin d’un montant de vingt-six milliards de dollars, c’est-à-dire plus que la dette totale de l’Algérie, tandis que, dans le même temps, la population doit faire face aux pénuries et à la spéculation sur les produits de première nécessité ! Mais ce sera également un test pour le Front islamique de salut (FIS), principale organisation islamiste qui, le 20 avril dernier, a fait descendre cent mille hommes dans la rue après avoir fait plier le gouvernement qui, lui, renonça à organiser des contre-manifestations.
L’une part, l’autre pas
Article paru dans Lutter !, n° 10, mars 1985, p. 14-15
Myriam. Zina. Deux Beur(e)s de Toulouse. L’une a pu partir à Paris, pour le grand défilé-carnaval du 1er décembre dernier « Pour l’égalité et contre le racisme ». L’autre n’a pas pu. Et explique pourquoi.
Après les analyses sur « Convergence 84 » et le témoignage de deux « convergeuses » ayant participé activement au mouvement ( cf. « LUTTER ! » de février), voici le second volet, indispensable pour comprendre l’événement : comment une telle initiative a pu être ressentie, vécue directement par des jeunes issus de l’immigration, ni militants, ni engagés.
Entretien paru dans les Cahiers du féminisme, n° 50, automne 1989, p. 31-33
« La situation des femmes en Algérie, c’est encore un continent noir. » Ainsi commence Nawal, militante de l’Association pour l’émancipation de la femme. Pour les Cahiers du féminisme, elle s’est expliquée plus longuement en répondant à nos questions. « La femme en Algérie vit des contradictions : on la rencontre à des postes de responsabilité importants, dans les hôpitaux, à l’université ou même à l’armée. Et en même temps, elle est toujours considérée comme mineure à vie. Les mentalités ont encore été récemment codifiées dans ce sens par le Code de la famille, issu de la religion musulmane. La femme n’a pas le droit de divorcer, la polygamie est tolérée ; en fait tous les droits reviennent aux hommes. »
Article de Maxime Rodinson paru dans Partisans, n° 10, mai-juin 1963, p. 99-117
Le monde musulman dans son ensemble est maintenant indépendant. Chaque gouvernement, chaque groupement social, chaque individu se trouve face à face avec un problème dont la lutte pour l’indépendance avait estompé la pureté : l’attitude à prendre vis-à-vis de l’Islam, de la religion musulmane.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution, ce jour, d’une recension de mon dernier livre Dissidences algériennes. Une anthologie, de l’indépendance au hirak (éditions de l’Asymétrie, 2021) sur le site Zones subversives.
Voici les premières lignes de ce compte-rendu :
Rahsepar : Iran, d’hier à aujourd’hui
Article de Rahsepar paru dans Le Monde libertaire, n° 333, 22 novembre 1979
Le texte qui suit est la retranscription par le groupe de Fresnes-Antony d’une réunion tenue le mois dernier dans son local, avec des camarades anarchistes iraniens.
Le camarade Rahsepar qui a réalisé l’exposé suivant, réside en France depuis 1971. Il a traduit en persan des textes de Bakounine, Jean Grave, Malatesta, Voline, et a contribué au cours d’un séjour en Iran, après le renversement du Shah, à la création du premier groupe anarchiste d’expression persane, le groupe Malatesta.
Algérie : levons le voile
Entretien paru dans les Cahiers du féminisme, n° 39, printemps 1987, p. 30-31
Nassima est algérienne… Femme, travailleuse, féministe… Elle nous a parlé de la réalité de la vie pour les femmes.
• Y a-t-il un mouvement des femmes en Algérie ?
Non, absolument pas ! Et militer là-bas ne signifie pas du tout la même chose qu’en France ! Tout d’abord, on n’a pas le droit de militer en dehors des organisations officielles, sous peine de prison. Pas question de créer au grand jour un mouvement des femmes ou de se proclamer féministe. C’est complètement impossible !
Article d’Alain Sauvage paru dans Le Monde libertaire, n° 295, 4 janvier 1979, p. 12
C’est maintenant un vaste mouvement populaire qui paralyse l’ensemble de l’économie iranienne. Désormais, aucune issue ne paraît possible sans le départ du Shah. C’est là en effet le seul véritable point commun entre les centaines de milliers de manifestants qui défilent chaque jour dans les rues de Téhéran et des principales villes du pays.
Article signé H. M. paru dans les Cahiers du féminisme, n° 25, juin-juillet 1983, p. 30-31
Les manifestations de femmes devant l’Assemblée nationale en novembre et décembre 1981 furent l’expression d’un moment fort dans la coordination et la centralisation de la mobilisation des femmes contre le projet de code de la famille que tentait d’imposer le régime algérien aux millions de femmes algériennes. Déjà en 1966 et en 1973, le pouvoir avait tenté de promulguer un code de la famille ; mais la mobilisation des femmes à l’époque avait incité le régime Boumedienne à reculer et à le retirer.
Article d’Hélène Varelin paru dans Le Monde libertaire, n° 280, 21 septembre 1978, p. 2
Mardi 10, 15 000 personnes, selon la presse, se réunissaient pour manifester de la République à la Bastille à Paris (côté parcours non plus, le changement n’est pas pour demain).
Textes parus dans les Cahiers du féminisme, n° 19, mars-avril 1982, p. 39-40
Après six mois de polémiques et de mobilisations, le gouvernement algérien a été obligé de retirer provisoirement le projet de loi sur le statut personnel, quatrième tentative de ce type depuis l’indépendance en 1962. C’est la réaction collective et massive des femmes parmi lesquelles Djamila Bouhired la « poseuse de bombes » emprisonnée en France du temps de la guerre d’indépendance, qui a obligé le gouvernement de Chadli Benjedid à reculer momentanément.
Article de Marie-Madeleine Hermet paru dans Le Monde libertaire, n° 279, 14 septembre 1978, p. 1-8
TEHERAN est en état de siège ; la loi martiale y est proclamée, comme elle le fut à Ispahan au milieu du mois d’août dernier. Depuis plus d’une semaine, les manifestations s’amplifiaient par le nombre et par le ton dans la capitale et dans une dizaine de grandes villes. Celle du 7 septembre, interdite par le Shah, fut si importante, les soldats « fleuris » par les manifestants étaient encore si émus, si hésitants, que le « frère musulman militaire ne tira pas sur le frère musulman en révolte. Le matin du 6 septembre, Libération avait titré : « Que va faire l’armée ? » Dans la soirée du 8, toutes les radios donnèrent la réponse : l’armée a tiré et les armes, en une seule fois, ont fait 203 morts, devenus 50 dès le lendemain dans la presse officielle du Shah, selon l’AFP, le samedi 9 septembre.
Textes parus dans Lutter !, n° 14, décembre 1985, p. 13
Depuis juillet 85, l’Algérie connait une vague de répression de grande ampleur à l’encontre de militants dont le seul délit est celui d’opinion. A peine née, la toute jeune Ligue des Droits de l’Homme algérienne a vu ses rangs décimés par l’arrestation de tous ses membres fondateurs. L’ardeur que met le gouvernement algérien pour étouffer cette initiative est à la hauteur du danger qu’elle représente pour lui. En effet le semblant d’ouverture prôné par Chadli en ce qui concerne l’économie a pu donner un espoir à certaines couches d’intellectuels, de militants, de travailleurs, un léger espoir certes, mais un espoir de libéralisation en matière de libertés individuelles. Il n’en est rien, bien au contraire ; outre les militants de la Ligue des Droits de l’Homme, l’Association des fils des martyrs de la Révolution a connu le même sort. Motif : dépôt d’une gerbe au monument des martyrs le 5 juillet, jour de la fête nationale, en dehors des cérémonies officielles.
Honoré de Balzac : Illusions perdues
Extrait du roman d’Honoré de Balzac, Illusions perdues, Paris, Veuve André Houssiaux, éditeur, Hébert et Compagnie, successeurs, 1874, p. 198-204
— Eh ! bien ? dit Lucien après un moment de silence qui lui sembla d’une longueur démesurée.
Article d’A. Coursan paru en trois parties dans Lutter !, n° 10, mars 1985, p. 19 ; n° 11, avril 1985, p. 19 ; n° 13, été 1985, p. 18-19
L’UTCL apporte son soutien actif au peuple kanak en lutte pour son indépendance. Ce n’est pas la dernière lutte de décolonisation, et ce n’est pas non plus la première.
En 1954 éclatait l’insurrection en Algérie. Les indépendantistes algériens ont pu compter dès le premier jour sur le soutien des communistes-libertaires d’alors, organisés dans la Fédération Communiste Libertaire (FCL). Le ministre de l’Intérieur de l’époque, François Mitterrand, n’a pas ménagé ses coups. Le premier militant ouvrier emprisonné pour son opposition à la guerre d’Algérie était un militant de la FCL.
Nous commençons une série d’articles avec des faits, des analyses, et la publication de documents introuvables, dont la reproduction d’exemplaires de l’hebdomadaire de la FCL, « Le Libertaire », saisis par l’État français.
Je participerai à l’émission « Trous noirs » diffusée en direct ce lundi 1er novembre de 16h à 18h sur Radio libertaire (89.4 MHz FM à Paris) et dont l’invité sera le philosophe Renaud Garcia.
To be or not to be… beur
Entretien paru dans Lutter !, n° 7, mars-avril 1984, p. 18-19
HAMOU CHEHEB, jeune chanteur encore peu connu, a accepté de chanter au Gala de soutien à « LUTTER ! » le 8 mars.
A ce titre, nous lui laissons la parole, même si nous ne partageons pas toujours son point de vue, tant son histoire et sa personnalité sont originales.
Auteur-compositeur, Hamou Cheheb est né à Sidi Bel Abbès en 1950. C’est avec rage et tendresse qu’il chante son univers, l’Algérie de son enfance, la France, Paris, Barbès, au rythme des images-choc de sa sensibilité. Cette année, il va sortir son troisième disque, mais la carrière de chanteur n’est pas facile quand on veut sortir du répertoire classique de la variété française.
J’ai accordé un entretien à la journaliste Samia Lokmane, publié ce jour sur Middle East Eye, au sujet de mon dernier livre Dissidences algériennes. Une anthologie, de l’indépendance au hirak (éditions de l’Asymétrie, 2021).
En voici la présentation par ce site d’informations :
Article de Marco Candore alias Marco Sazzetti, paru dans Alternative libertaire, n° 36, octobre 1995, p. 9-10
La vague terroriste ouvre une situation lourde de dangers. Urgence absolue : être, plus que jamais, aux côtés des immigrés et du combat pour la démocratie en Algérie.
Colonisation et socialisme
Article paru dans La Vie du parti, supplément mensuel du Populaire, n° 19, 6 juillet 1931
L’Exposition Coloniale de Vincennes est une occasion pour le socialisme de rappeler qu’il a, en matière de colonisation, une doctrine constante, affirmée à maintes reprises par ses congrès nationaux et internationaux, répétés par les mille voix de sa presse, de ses élus, de ses propagandistes. Elle se rattache à une idée plus générale, celle du droit des peuples, de tous les peuples, coloniaux ou non, à faire leurs affaires eux-mêmes, à disposer librement de leur sort, à suivre sans contrainte extérieure la ligne de leur développement social et culturel.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution d’une recension de mon dernier livre Dissidences algériennes. Une anthologie, de l’indépendance au hirak (éditions de l’Asymétrie, 2021) dans Le Monde libertaire, n° 1832, octobre 2021, p. 54
Article de Fernand Fontenay paru dans L’Humanité, 18 mai 1931, p. 1-2
A la propagande bourgeoise qui veut créer chez chaque travailleur la « conscience impériale », le culte de la « plus grande France », les communistes opposent l’action commune des ouvriers de la métropole et des peuples coloniaux contre l’oppresseur.
Article de L. Séminole paru dans Alternative libertaire, n° 32, mars 1995, p. 15-17
L’horreur continue en Algérie. Elle est quotidienne. La barbarie islamiste est traitée comme un phénomène spectaculaire. Des raisons du drame algérien, les médias ne nous disent rien ou presque. Analyses et réflexions.
A bas le colonialisme assassin !
Article paru dans Le Libertaire, 22 mai 1931
LORSQUE l’on veut dévoiler tous les crimes qui se commettent dans les contrées que les géographes officiels dénomment les « possessions », on ne trouve pas l’écho que, pourtant, tant d’atrocités devraient provoquer dans la classe ouvrière. Et pourtant, on peut dire que tout ce que l’on révèle n’est qu’une très infime partie de la vérité. Il se passe tellement de choses, un nombre tellement grand de véritables assassinats, de spoliations, de manœuvres esclavagistes se commet chaque jour dans les colonies, qu’une édition quotidienne de notre organe sur un plus grand nombre de pages n’y pourrait suffire.
Mon dernier texte intitulé « Retour réflexif sur une intervention hors cadre. Le hirak ou le « futur déjà terminé » de la révolution anticoloniale » vient de paraître dans le livre dirigé par A. Allal, L. Baamara, L. Dakhli et G. Fabbiano, Cheminements révolutionnaires. Un an de mobilisations en Algérie (2019-2020), Paris, CNRS éditions, 2021, p. 219-241
En voici les premières lignes :
Créolisation
Ma dernière chronique intitulée « Créolisation », vient de paraître dans Le Monde libertaire, n° 1832, octobre 2021, p. 31
En voici les premières lignes :
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que je présenterai mon dernier livre Dissidences algériennes. Une anthologie, de l’indépendance au hirak (éditions de l’Asymétrie), ce mercredi 20 octobre à 20h à Paris.
Entretien paru dans Alternative libertaire, n° 24, mai-juin 1994, p. 15
Ces derniers mois, les groupes armés islamiques ont radicalisé leur politique de terreur contre la population algérienne visant plus particulièrement les intellectuels et les femmes qu’ils peuvent exécuter à tout moment lorsqu’elles ne portent pas le voile. Des femmes algériennes refusent publiquement cette barbarie en descendant dans la rue (Alger, le 22 mars) ou en menant des actions de solidarité en France. A ce propos, nous nous sommes entretenus avec une des animatrices du réseau international de solidarité avec les femmes algériennes.
Article d’Hugues Panassié paru dans Les Cahiers du Sud, n° 288, 1er semestre 1948, p. 352-354
Aucun écrivain noir américain ne me paraît aussi doué, aussi profond que Richard Wright, dont la venue en France, l’année dernière, a été accueillie par une presse aussi bienveillante qu’incompétente, à en juger par les gloses fantaisistes publiées à droite et à gauche sur ses romans.
Octobre 1961, à Paris…
Article paru dans Front libertaire des luttes de classes, n° 20, 1er novembre 1972, p. 5
Les attentats de l’O.A.S. se multiplient en France contre les antifascistes et la communauté algérienne. Avec la complicité de policiers français – qui leur laissent le champ libre – les tueurs de l’OAS font sauter les cafés musulmans en France, la fermeture obligatoire à 19 h de tous les cafés fréquentés par des arabes, et l’interdiction de se déplacer par groupes de plus de deux personnes.
L’apothéose de l’assassinat
Article paru dans Le Libertaire, n° 307, 8 mai 1931
VOICI ouverte cette fameuse Exposition Coloniale Internationale. L’assassinat des peuplades indigènes par les soudards de tous pays pour le plus grand profit de la phynance universelle va être glorifié. Une fois de plus les criminels seront à la gloire.
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que je présenterai mon dernier livre Dissidences algériennes. Une anthologie, de l’indépendance au hirak (éditions de l’Asymétrie), ce vendredi 15 octobre à 19h à Ivry-sur-Seine.
Je participerai à l’émission « A l’air libre » diffusée en accès libre et en direct ce jeudi 14 octobre à 19h sur Mediapart.
Je participerai à l’émission « C ce soir » présentée par Karim Rissouli et diffusée ce mercredi 13 octobre à 22h30 sur France 5.