Article paru dans Tribune algérienne, n° 8, novembre 1976, p. 8-13
Décidément le Parti Communiste Français s’ « intéresse » beaucoup, depuis quelques temps, à ce qui se passe en Algérie… Qu’on en juge !
Article paru dans Tribune algérienne, n° 8, novembre 1976, p. 8-13
Décidément le Parti Communiste Français s’ « intéresse » beaucoup, depuis quelques temps, à ce qui se passe en Algérie… Qu’on en juge !
Article de Raymond Guilloré paru dans La Révolution prolétarienne, n° 447, février 1960, p. 1-2 et dans le bulletin Commission internationale de liaison ouvrière, n° 10, février 1960, p. 2-5
Ce soir-là – c’était un lundi soir, je m’en souviens – le téléphone sonna…, et je fus assommé par la nouvelle. Le téléphone devait sonner plusieurs fois, ce soir-là et le lendemain, et tous ceux qui parlaient avaient ressenti le choc. Eux aussi, ils avaient dérapé et culbuté sur la maudite Nationale 7 ; ils en étaient frappés de stupeur ; mais déjà ils mêlaient leurs plaintes car ils savaient que quelqu’un d’irremplaçable était parti, ils sentaient soudain leur écrasante solitude. Qui, désormais, parlerait pour eux dans ce monde froid des raisons d’Etat ? Qui pousserait encore le cri du révolté ?
Article paru dans le Bulletin de liaison, organe du Comité national de défense de la révolution, n° 7, avril 1966, p. 10-12
Les problèmes majeurs qui se posent à l’humanité de notre temps sont dominés par la constatation d’une situation intolérable due à la division de notre planète en deux mondes opposés : celui de la faim et celui de l’abondance. Ce fossé, qui chaque année s’approfondit un peu plus, constitue la ligne de partage qui dresse d’une part les trois quarts du genre humain : exploités manquant du minimum vital et dont le nombre augmente vertigineusement et, d’autre part, la minorité de nantis qui concentre entre ses mains des moyens de production colossaux, des richesses fabuleuses et les leviers de commande politique.
Article paru dans PRS Info, n° 7 – Nouvelle série – 19 décembre 1977, p. 31-32
Le 30 mars 1977, les ordonnances 76 – 110 et 76 – 111 portaient à 27 ans la période pendant laquelle les Algériens sont soumis aux obligations militaires. Le texte ci-dessous relate les réactions d’appelés encore sous les drapeaux à cette date.
Il confirme l’analyse faite dans El Jarida n° 20
Je serai l’invité de l’émission « La société dans tous ses états » diffusée ce lundi 20 janvier, de 18h à 19h30, sur Radio Libertaire.
Article de Robert Louzon paru dans La Révolution prolétarienne, n° 140, juillet-août 1959, p. 15
Messali Hadj est l’une des plus grandes figures du combat contre le colonialisme. Organisateur des ouvriers parisiens d’origine algérienne dans les années qui suivirent la première guerre mondiale, ouvrier lui-même, il devint, lorsqu’il eut regagné son pays natal, le fondateur et le porte-drapeau du premier mouvement national algérien à base populaire qu’il y ait eu. C’est grâce à lui que le nationalisme algérien cessa d’être confiné au sein de petits groupes d’intellectuels pour devenir un mouvement de masse englobant peu à peu l’ensemble du peuple algérien et mettant au premier plan les revendications des plus exploités : ouvriers et paysans.
Article paru dans La Révolution prolétarienne, n° 205, juin 1965, p. 18
La presse avait sommairement annoncé en avril dernier que le gouvernement algérien avait décidé de désaffecter la fameuse prison « Barberousse » d’Alger. En fait, il s’agissait de bien davantage. C’est toute une réforme du système pénitentiaire qu’envisageait Ben Bella dans le discours qu’il a prononcé le 9 avril en inaugurant une stèle à la mémoire des combattants du F.L.N. guillotinés par ordre des « tribunaux » militaires français. Le discours vient d’être publié in extenso par la revue des services d’information du gouvernement algérien. En voici le passage essentiel :
Editorial du Bulletin de liaison, organe du Comité national de défense de la révolution, n°4, décembre 1965, p. 3
Comme son illustre prédécesseur le faisait de temps à autre, Boumedienne vient de proclamer la nécessité de l’austérité. Dans son discours du 1er Novembre, il invite en effet la Nation à « comprendre qu’elle ne peut plus continuer à vivre au-dessus de ses moyens » et il exige d’elle « un comportement rigoureux d’austérité ».
J’interviendrai ce samedi 11 janvier dans le cadre de la rencontre intitulée « Les peuples veulent la chute des Régimes 2.0 », organisée par la Cantine syrienne de Montreuil.
Mon dernier article intitulé « Algérie : le pacifisme est-il un signe de force ou de faiblesse du hirak ? », vient de paraître dans Le Monde libertaire, n° 1813, janvier 2020.
Mon dernier texte intitulé « La cité du moudjahid, près de Blida » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 183 (janvier 2020).
Article paru dans El-Oumami, organe des communistes-léninistes algériens, n° 4, janvier 1983, p. 7-9
Introduction
Depuis l’accession de l’Algérie à l’indépendance, les masses populaires sont écartées de la vie politique, marginalisées et étouffées : la répression, l’intimidation et la terreur psychologique ont été érigées en méthodes de gouvernement. La classe dominante a trouvé dans l’ANP, seule force organisée du pays, son principal point d’appui politique.
Mon dernier texte intitulé « Les situationnistes et l’Algérie : une radicalité indépassable ? » a été mis en ligne hier sur le site de Middle East Eye.
J’ai accordé un nouvel entretien au journaliste Stéphane Ortega pour le site Rapports de force sur le mouvement en cours en Algérie. Le texte a été mis en ligne aujourd’hui sous le titre « Algérie : ‘le hirak n’a pas été assez fort pour annuler la mascarade électorale’ ».
Article paru dans La Révolution prolétarienne, n° 186, octobre 1963, p. 12-13
La R.P. – on l’oublie trop souvent – fut la première à mener le combat systématiquement contre le colonialisme. Dans notre collection de 1925 à 1939, les études et monographies de Louzon, Péra, Finidori ont, pour la première fois en France, mis en relief des mouvements nationaux et révolutionnaires qui, en Tunisie, dans l’Inde, au Vietnam et en Algérie, sont à l’origine de l’indépendance des ex-colonies françaises et anglaises.
Article signé A. paru dans Le Réveil clandestin, n° 114, juin 1945, p. 4-5
Les peuples ont été nourris pendant cinq ans de cette idée que la catastrophe était venue uniquement des menées hitlériennes, et que celles-ci jugulées, on retrouverait des temps idylliques. En fait, les chemins de roses annoncés, s’avèrent pleins d’ornières et de virages abrupts. Nous n’énumérerons pas toutes les possibilités de conflits, qui se développent à travers le monde. On ne les voit que trop éclore partout, dans la proportion de treize à la douzaine. Nous fixerons seulement notre attention aujourd’hui sur les événement d’Algérie et du Liban.
Mon texte intitulé « Après l’empire. De la haine, des Juifs et des Algériens en France » a été publié dans le dernier numéro de la revue en ligne Sciences et Actions Sociales.
Article paru dans El Jarida, organe du Parti de la révolution socialiste, n° 12-13, mai 1972
Sauvage et baveux comme une hyène, le gangster Gobbe se jette sur Farida. La jeune femme se défend, mais son rival est trop fort. En mission secrète à Rome, au service d’El Fath, elle est tombée dans un piège des agents israéliens aidés par la C.I.A. et la Mafia. Soudain, des coups de feu claquent. Sionistes et mafiosi s’écroulent. Un athlète au regard ténébreux apparaît et libère la belle. Mourad Saber, l’agent SM 15, a une fois de plus mis l’ennemi en échec.
Mon dernier texte intitulé « Croiser Teixeira Gomes à Béjaïa » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 182 (décembre 2019), p. 7
Mon dernier article intitulé « Algérie : ‘Bouteflika est mort, il a laissé cinq enfants' », vient de paraître dans Le Monde libertaire, n° 1812, décembre 2019, p. 10
Mon dernier texte intitulé « ‘L’Algérie n’est pas la Syrie’ : au-delà du slogan et de la propagande » a été mis en ligne aujourd’hui sur le site de Middle East Eye.
Mon dernier texte intitulé « Irak, Liban, Algérie… Le monde arabe s’enflamme-t-il ? » a été mis en ligne hier sur le site de Middle East Eye.
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que j’animerai une rencontre sur le thème « Pour une révolution qui aille jusqu’au bout », ce jeudi 7 novembre à 18h à Barbacha.
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que j’animerai une rencontre sur le thème « Pour une révolution qui aille jusqu’au bout », ce samedi 9 novembre à 14h à Béjaïa.
Mon dernier texte intitulé « Algérie : L’automne des chimères » vient de paraître dans Le Monde libertaire n° 1811, novembre 2019.
Mon dernier texte intitulé « Dans le train pour Oran » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 181 (novembre 2019).
J’ai le plaisir de partager avec mes amis et lecteurs l’annonce suivante :
Mon dernier texte intitulé « Pourquoi l’affaire Hajar Raissouni nous concerne tous » vient d’être mis en ligne sur le site de Middle East Eye.
Entretien avec Mustapha Ben Mohamed réalisé par Linda Ababsa et paru dans Parcours maghrébins, n° 23, décembre 1988, p. 24-25.
Garantir les libertés et répondre aux revendications du peuple.
Organisation socialiste des travailleurs
Pour une nouvelle internationale
Entretien réalisé avec Mustapha Ben Mohamed enseignant en retraite (1), de l’Organisation socialiste des travailleurs, section de la IVe Internationale (centre international de construction).
Parcours Maghrébins : Comment pensez-vous exprimer votre sensibilité ?
François, Le salut sous les décombres. Réflexions sur la montée en puissance des islamistes en Algérie, août 1990
« Je suis venu pour détourner du troupeau beaucoup de brebis. Il faut que la foule et le troupeau soient irrités contre moi. Zarathoustra veut que les bergers voient en lui un brigand.
J’ai dit : les bergers. Mais eux se nomment les fidèles de la vraie foi. J’ai dit : les bergers. Mais eux se nomment les bons et les justes.
Voyez-les ces bons et ces justes ! Quel est celui qu’ils haïssent le plus ? C’est celui qui brise leurs tables de valeur, le casseur, le criminel.
Or, celui-là, c’est le créateur. »
NIETZSCHE
En partant pour l’Algérie, je me posais des questions très concrètes : qu’est-ce au juste que l’islamisme, quelle est la force de ce mouvement, et à quoi tend-il ? Mais je m’interrogeais aussi et m’interroge toujours sur le rôle historique de la religion comme force d’organisation et de régulation sociale. Car je ne suis pas de ceux qui s’imaginent que Dieu est mort. Dans les pays développés, on s’est contenté de les laisser pourrir dans un coin, et l’on adore le Vide et à Sa place (1). Dans les pays pauvres, on reste fidèle à la Tradition, et l’on est chrétien, musulman, hindouiste, bouddhiste, ou animiste de père en fils. D’un côté comme de l’autre, au Nord comme au Sud, la situation n’est pas brillante ! La religion « se réalise » un peu partout, et elle « se réalise », comme presque (2) toujours, en dressant les peuples les uns contre les autres. Ce qui entrave pour longtemps encore le développement de la lutte et de la conscience révolutionnaire, l’affirmation des individus prolétarisés comme négation de toutes les classes.
Article paru dans le Bulletin de liaison du Parti de la Révolution Socialiste, n° 12, 1er mai 1967, p. 12
Au départ, écartons l’idée selon laquelle le rassemblement, sans aucune exclusive, de l’opposition est la condition de toute marche en avant et, qu’à ce titre, il doit être recherché à N’IMPORTE QUEL PRIX. Cette notion d’OPPOSITION UNIQUE est un mythe réactionnaire de même que celle de PARTI UNIQUE. En fait, la glorification de l’unicité cherche à masquer la réalité des antagonismes de classes et à confondre les intérêts des exploiteurs et ceux des exploités dans un mouvement commun au nom d’un soi-disant intérêt national.
Textes parus dans Et-Thaoura, journal révolutionnaire marxiste d’Algérie, n° 7, juillet-août 1984, p. 21-22
Entre octobre et décembre 1983, le pouvoir bourgeois a déclenché une opération d’intimidation et de répression de grande envergure : contrôles policiers musclés dans les villes, les quartiers, aux frontières…
Mon dernier texte intitulé « Alger, ses bars et ses cafés » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 180 (octobre 2019).
J’ai le plaisir d’annoncer la publication de mon article intitulé « Il y a soixante ans : FLN-MNA : une guerre fratricide dans la guerre d’Algérie » dans le numéro d’octobre d’Alternative libertaire.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que je présenterai le recueil Adresse aux révolutionnaires d’Algérie et de tous les pays (et autres textes), ce mardi 3 septembre à 19h30 à Montreuil.
Article d’André Priore paru dans La Révolution prolétarienne, n° 208, octobre 1965, p. 16-18.
Depuis la déposition de Ben Bella par la fraction bureaucratique hétérogène que conduit Boumedienne, les luttes ouvrières en Algérie – qui s’expriment avant tout dans l’action syndicale – n’ont fondamentalement pas changé de nature. Les congrès syndicaux qui se sont tenus depuis le 19 juin ne sont pas qualitativement différents des congrès antérieurs, du moins de ceux qui ont suivi le « congrès-pilote » des cheminots algériens (juin 1964). Pendant un an, jusqu’en juin 1965, la lutte des classes a connu ses développements les plus conscients lors des congrès syndicaux, au niveau des A.G. d’usines et de fermes, des U.L., des U.R. mais surtout à celui des fédérations corporatives ainsi que de la Centrale elle-même (fin mars 1965). En l’absence d’un parti d’avant-garde du prolétariat des villes et des campagnes (ce dernier étant numériquement le plus important), c’est le mouvement syndical qui joue, dans l’Algérie révolutionnaire d’aujourd’hui, l’Algérie des ouvriers et des paysans pauvres, le rôle de canalisateur de la pression des masses.
Article de Raymond Guilloré paru dans La Révolution prolétarienne, n° 190, février 1964, p. 20.
Le 27 janvier Mohammed Boudiaf a parlé à Paris devant un auditoire composé en majorité d’étudiants français. La réunion était organisée par le C.I.D.R.A. (Comité International de Défense des Révolutionnaires Algériens). Car dans cette Algérie en pleine révolution, les révolutionnaires ont déjà besoin d’être défendus. Boudiaf en est une des figures les plus représentatives. Ancien compagnon de captivité de Ben Bella, il n’est plus d’accord avec son frère de combat et de geôle. Animateur du Parti de la Révolution Socialiste, il l’attaque, pourrait-on dire, sur la gauche. Ben Bella l’a fait emprisonner, puis expulser de son pays.
Article d’Abu Chenaf paru dans La Révolution prolétarienne, n° 200, janvier 1965, p. 20-23.
Le Monde, qui fait souvent assaut de complaisance à l’égard du régime de B.B., avec l’Humanité et aussi avec certains milieux catholiques algériens (je ne dis pas avec La Croix qui est au contraire un des rares journaux à donner de temps en temps quelques informations intéressantes sur l’opposition benbelliste) a tout de même signalé dans son numéro du 29-30 novembre 1964 que d’après Révolution et Travail, la situation sociale serait mauvaise dans le Sud algérien. Il ne m’a pas été possible de me procurer le numéro de l’organe de l’U.G.T.A. où a paru cette nouvelle (qui est d’ailleurs valable pour toutes les régions de l’Algérie).
J’ai accordé un entretien à Jérôme Debrune pour le site Questions de classe(s) sur le mouvement populaire en Algérie. Le texte a été mis en ligne ce dimanche 18 août sous le titre : « Révolte populaire en Algérie : assumer pleinement une stratégie de rupture révolutionnaire ».
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que je présenterai mon livre Algérie, une autre histoire de l’indépendance, ce lundi 12 août à partir de 15h30 à Minerve.
Textes parus dans Inprecor, n° 344, du 17 au 30 janvier 1992, p. 3-6
Alors que les résultats du premier tour des élections législatives n’ont fait que confirmer le rôle croissant du Front islamique du salut (FIS) sur la scène politique algérienne et l’effondrement du Front de libération nationale (FLN) au pouvoir, le président Chadli a présenté sa démission, le Il janvier 1992, et annoncé la dissolution de l’Assemblée populaire.
Il s’agit d’un coup d’Etat, fomenté par les militaires, qui met en veilleuse le processus démocratique, entamé sous la pression des émeutes d’octobre 1988.
Notre correspondant, Chawki Sahli, nous livre ses premières analyses.
Je suis très heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution prochaine de l’ouvrage intitulé Adresse aux révolutionnaires d’Algérie et de tous les pays (et autres textes).
J’ai le plaisir d’annoncer la publication de mon article intitulé « L’Algeria in movimento » dans Gli Asini (n° 65, luglio 2019), revue éditée à Rome.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que je participerai à la discussion intitulée « Algiers -Paris und zurück », le mardi 30 juillet à 20h à Berlin.
J’ai accordé un entretien au journaliste Stéphane Ortega pour le site Rapports de force sur le mouvement en cours en Algérie. Le texte a été mis en ligne ce matin sous le titre « Révolution algérienne : l’auto-organisation constitue la clef de la suite du mouvement ».
Interview de Mohammed Harbi réalisée par Salah Jaber (Gilbert Achcar) et Sophie Massouri pour Inprecor, n° 333, du 21 juin au 4 juillet 1991, p. 6-8
Le nouveau Premier ministre algérien, Sid Ahmed Ghozali, a annoncé, le 18 juin 1991, la composition de son gouvernement, composé essentiellement de technocrates et sans la participation significative d’aucune autre formation politique en dehors du Front de libération nationale (FLN).
Mohammed Harbi est historien* de la révolution algérienne, à laquelle il a participé activement. Militant du FLN avant l’Indépendance, Mohammed Harbi a occupé des fonctions gouvernementales sous la présidence d’Ahmed Ben Bella (dans le cabinet civil du ministère des Forces armées en 1959-60 ; comme ambassadeur en Guinée en 1961 ; en tant qu’expert aux premières négociations d’Evian en 1961 ; comme secrétaire général du ministère des Affaires étrangères en 1961-62 ; puis, comme conseiller à la présidence de la République entre 1963 et 1965 ). En 1965, il s’est opposé au coup d’Etat d’Houari Boumédiene et a été emprisonné pendant cinq ans, puis en résidence surveillée et exilé. lnprecor l’a rencontré pour recueillir son point de vue sur les origines de la crise actuelle qui secoue l’Algérie.
Article de Chawki Salhi paru dans Inprecor, n° 334, du 5 au 18 juillet 1991, p. 3-5.
Au lendemain de l’arrestation d’Ali Belhadj, tribun vénéré des jeunes révoltés des quartiers les plus populaires d’Alger, et d’Abassi Madani, porte-parole et président du Front islamique du salut (FIS), le 30 juin 1991, les intégristes étaient prostrés. Ces personnages quasi mythiques, qui menaçaient de « guerre sainte » et traitaient d’égal à égal avec le régime, pouvaient donc être arrêtés par de simples mortels en uniforme de gendarme sans que le ciel ne tombe sur la tête de Chadli. Épuisés par leurs assauts dispersés et minoritaires à travers les quartiers d’Alger, ébranlés par la mise en cause publique d’Abassi, « danger pour l’islam et le pays », lors d’une interview télévisée de membres du Majliss al Choura (1), isolés dans l’opinion publique qui aspire au retour au calme ne voyant aucune issue à la crise, les intégristes sont incapables de riposter et leurs appels à la « guerre sainte » ne sont suivis à Annaba, Mostaganem, M’sila et dans le quartier de Bachdjarah à Alger que de manifestations peu nombreuses et sans efficacité militaire aucune. Les secteurs les mieux préparés ont été démantelés par des perquisitions et des arrestations, comme lors des affrontements du 29 juin au soir à Bel court, quartier d’Alger baptisé « Kaboul » par les islamistes, fief des radicaux du groupe Takfir Oual Hidjra.
Entretien avec Samira Fellah et Nawel Zien réalisé par Cecilia Garmendia et Gaëlle Lucy paru dans Inprecor, n° 325, du 1er au 14 mars 1991, p. 13-15.
Le 12 juin 1990, le Front islamique du salut (FIS) remportait une large victoire aux élections municipales, les premières élections pluralistes en Algérie (voir lnprecor n° 312 du 29 juin 1990). Sept mois plus tard, la guerre du Golfe ouvre d’autres brèches, dont aimeraient bien profiter les islamistes, un peu déstabilisés, au départ, par la configuration des pays impliqués de part et d’autre. Les femmes algériennes n’ont cessé, depuis des années, de lutter pour la reconnaissance de leurs droits ; aujourd’hui, de même, elles exigent le respect des droits des populations arabes et dénoncent l’agression dont est victime le peuple irakien, car, pour elles, « la dignité des femmes est inséparable de celle des peuples ». Nous avons rencontré Samira Fellah et Nawal Zien, membres du Parti socialiste des travailleurs et militantes du mouvement des femmes en Algérie *.
J’ai le plaisir d’annoncer la publication de mon texte intitulé « Welche Revolution ? » dans iz3w (n° 373, Juli/August 2019, p. 4), bimestriel édité à Freiburg im Breisgau.
Ce texte, écrit le 20 mai 2019, a été traduit du français par Anna Keller.
En voici les premières lignes :
Article paru dans Le Prolétaire, n° 414, janvier-février 1992.
L’intermède démocratique a donc pris fin, comme il avait commencé, sur décision des plus hautes instances de l’Etat et tout particulièrement de l’état-major de l’armée.
Le processus démocratique va continuer, disait Sid Ahmed Ghozali en prenant cet été la tête du gouvernement ; et il promettait des élections « libres et honnêtes ». Mais le résultat des votes n’étant pas conforme aux prévisions, ces élections sont annulées ; l’ancien chef du « parti de la révolution socialiste », soudainement tiré de son exil et promu à la tête de l’Etat bourgeois pour défendre ceux qu’il critiquait hier, décrète l’état d’urgence pour un an « au moins ».
Mais le processus démocratique continue et les libertés individuelles sont maintenues, assure Boudiaf – à condition de ne pas s’opposer au Haut Comité d’Etat, de ne pas troubler l’ordre public, de ne pas porter atteinte à l’économie nationale par des grèves, etc.
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