Article paru dans Le Bolchévik, n° 116, janvier-février 1992, p. 12 et 9-11
30 janvier – En 1988, l’Algérie a été secouée par une vague de grèves ouvrières ; en octobre, la jeunesse privée d’avenir se révoltait contre l’austérité du FMI et la dictature du FLN – une révolte écrasée dans le sang par l’armée qui massacra plus de 500 personnes. Juin 1990 : victoire des intégristes du Front islamique du salut (FIS) aux élections municipales. Le 5 juin 1991 : après l’échec d’une grève générale politique appelée par le FIS, l’état de siège est déclaré, les élections sont reportées et l’armée arrête les dirigeants Abassi Madani et Ali Benhadj, ainsi que des milliers d’activistes de ce parti réactionnaire. 11 janvier 1992 : après que le FIS a remporté le plus grand nombre de sièges au premier tour des élections législatives, le président Chadli Bendjedid est démissionné, les élections sont annulées, l’armée prend directement le pouvoir pour empêcher les intégristes d’y accéder.
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