Interview de Denis Berger pour Libre Algérie, n° 18, novembre-décembre 1988

Libre Algérie — Denis Berger, que vous inspirent les événements tragiques que vient de connaître l’Algérie ?
Interview de Denis Berger pour Libre Algérie, n° 18, novembre-décembre 1988

Libre Algérie — Denis Berger, que vous inspirent les événements tragiques que vient de connaître l’Algérie ?
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que j’animerai deux rencontres à Toulouse sur le thème « Algérie : hier et aujourd’hui », le vendredi 6 mars à 20h et le dimanche 8 mars à 15h.

Lettre parue dans Pouvoir ouvrier, n° 64, octobre 1964, p. 9-10

Nous avons reçu d’Alger la lettre suivante. Nous la publions comme témoignage du climat social et politique qui y règne.
Alger, octobre 1964.
Article de Mohamed Saïl paru dans L’Eveil social, n° 20, août 1933

Par lâcheté, l’être humain prend souvent son mal en patience. Opprimé, il se résigne et, par « instinct de conservation », se retient pour ne pas cracher son dégoût à la face de ses dirigeants. Mais, lorsqu’il se découvre victime d’une criante injustice, lorsqu’il voit ses droits systématiquement abolis les uns après les autres, il commence à envisager la révolte salvatrice qui pourrait rétablir l’intégralité de son droit.
Article de Mohamed Saïl paru dans L’Eveil social, n° 26, février 1934

Lettre ouverte au caïd des Beni-Oughlis, Sidi-Aich (Constantine) :
« Imposante Seigneurie »,
Souffrez que le révolté, l’homme qui a perdu l’habitude de courber la tête sous l’outrage de vos pareils, trouble votre pesante digestion en vous importunant de sa diatribe insultante…
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que je serai l’invité de l’émission « Trous Noirs » qui sera diffusée ce lundi 24 février, de 16h à 18h, sur Radio Libertaire (89.4 MHz FM).

Voici la présentation du programme par ses animateurs :
Sans céder à la tentation de la commémoration, j’ai décidé de regrouper l’ensemble de mes interventions publiques directement liées au hirak en Algérie.

À travers 20 articles, 9 entretiens, 12 rencontres ou 5 émissions, je n’ai jamais cessé d’exprimer ce que je pensais être vrai et juste depuis le surgissement du mouvement populaire, le 22 février 2019.
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 13, septembre 1977, p. 13

En Algérie, le mois du Ramadhan est l’occasion pour le pouvoir, de tout faire pour promouvoir la religion. Mais ce mois de carême semble lui poser un petit problème.
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, mensuel ouvrier révolutionnaire, n° 11, juin 1977, p. 8-9

Ces derniers jours, Alger a été le théâtre d’affrontements violents entre flics et spectateurs venus assister à un match de football. Ces derniers, mécontents de voir l’équipe « nationale » se faire battre par l’équipe tunisienne, « défilent à travers les artères de la ville, agressant et détruisant tout sur leur passage. Autobus de la RSTA, et de la SNTV, vitrines, subissent la colère de ces bandes de voyous. Ce phénomène prend de l’ampleur : dès qu’arrive le vendredi, le service d’ordre est sur la brèche et les populations d’El Biar s’enferment à double tour. On signale des cas similaires à l’Est et à l’Ouest du pays, avant et après chaque match. »
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 33, juillet-août 1979, p. 12-13

La mort de Boumédiène a déclenché une lutte pour sa succession entre les différentes fractions de la bourgeoisie algérienne.
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 24, septembre 1978, p. 8-9

Le projet de statut général du travailleur a été définitivement adopté par l’assemblée algérienne, sans être fondamentalement modifié, comme nous le prévoyions dans un article de notre bulletin n° 23. Cette nouvelle législation vise à accroître l’exploitation des travailleurs. Elle institutionnalise notamment la liaison entre le salaire et la productivité, et elle autorise l’allongement de la durée du travail (de huit à douze heures par jour) et les licenciements individuels ou collectifs ; elle supprime les allocations familiales qui représentent une, part importante des salaires ; enfin, elle fait de la grève un crime économique dans le secteur d’Etat.
Mon dernier texte intitulé « Les mirages de la Constituante : quelle démocratie pour quelle révolution en Algérie ? » a été mis en ligne aujourd’hui sur le site de Middle East Eye.

« Les forces qui œuvrent en faveur d’une transition démocratique, en agitant au besoin le mot d’ordre d’Assemblée constituante, expriment un modérantisme éloigné des aspirations les plus radicales du hirak »
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que je dédicacerai mon livre Algérie, une autre histoire de l’indépendance ce vendredi 7 février de 17h45 à 18h45 dans le cadre du Maghreb-Orient des livres 2020.

Article paru dans Tribune algérienne, n° 10, juin 1977, p. 20-22

OU
Comment être pour les libertés en France, dans les pays de l’Est, en Amérique latine, mais pas en
ALGERIE
Article paru dans Tribune algérienne, n° 8, novembre 1976, p. 8-13

Décidément le Parti Communiste Français s’ « intéresse » beaucoup, depuis quelques temps, à ce qui se passe en Algérie… Qu’on en juge !
Article de Raymond Guilloré paru dans La Révolution prolétarienne, n° 447, février 1960, p. 1-2 et dans le bulletin Commission internationale de liaison ouvrière, n° 10, février 1960, p. 2-5

Ce soir-là – c’était un lundi soir, je m’en souviens – le téléphone sonna…, et je fus assommé par la nouvelle. Le téléphone devait sonner plusieurs fois, ce soir-là et le lendemain, et tous ceux qui parlaient avaient ressenti le choc. Eux aussi, ils avaient dérapé et culbuté sur la maudite Nationale 7 ; ils en étaient frappés de stupeur ; mais déjà ils mêlaient leurs plaintes car ils savaient que quelqu’un d’irremplaçable était parti, ils sentaient soudain leur écrasante solitude. Qui, désormais, parlerait pour eux dans ce monde froid des raisons d’Etat ? Qui pousserait encore le cri du révolté ?
Article paru dans le Bulletin de liaison, organe du Comité national de défense de la révolution, n° 7, avril 1966, p. 10-12

Les problèmes majeurs qui se posent à l’humanité de notre temps sont dominés par la constatation d’une situation intolérable due à la division de notre planète en deux mondes opposés : celui de la faim et celui de l’abondance. Ce fossé, qui chaque année s’approfondit un peu plus, constitue la ligne de partage qui dresse d’une part les trois quarts du genre humain : exploités manquant du minimum vital et dont le nombre augmente vertigineusement et, d’autre part, la minorité de nantis qui concentre entre ses mains des moyens de production colossaux, des richesses fabuleuses et les leviers de commande politique.
Article paru dans PRS Info, n° 7 – Nouvelle série – 19 décembre 1977, p. 31-32

Le 30 mars 1977, les ordonnances 76 – 110 et 76 – 111 portaient à 27 ans la période pendant laquelle les Algériens sont soumis aux obligations militaires. Le texte ci-dessous relate les réactions d’appelés encore sous les drapeaux à cette date.
Il confirme l’analyse faite dans El Jarida n° 20
Je serai l’invité de l’émission « La société dans tous ses états » diffusée ce lundi 20 janvier, de 18h à 19h30, sur Radio Libertaire.

Article de Robert Louzon paru dans La Révolution prolétarienne, n° 140, juillet-août 1959, p. 15

Messali Hadj est l’une des plus grandes figures du combat contre le colonialisme. Organisateur des ouvriers parisiens d’origine algérienne dans les années qui suivirent la première guerre mondiale, ouvrier lui-même, il devint, lorsqu’il eut regagné son pays natal, le fondateur et le porte-drapeau du premier mouvement national algérien à base populaire qu’il y ait eu. C’est grâce à lui que le nationalisme algérien cessa d’être confiné au sein de petits groupes d’intellectuels pour devenir un mouvement de masse englobant peu à peu l’ensemble du peuple algérien et mettant au premier plan les revendications des plus exploités : ouvriers et paysans.
Article paru dans La Révolution prolétarienne, n° 205, juin 1965, p. 18

La presse avait sommairement annoncé en avril dernier que le gouvernement algérien avait décidé de désaffecter la fameuse prison « Barberousse » d’Alger. En fait, il s’agissait de bien davantage. C’est toute une réforme du système pénitentiaire qu’envisageait Ben Bella dans le discours qu’il a prononcé le 9 avril en inaugurant une stèle à la mémoire des combattants du F.L.N. guillotinés par ordre des « tribunaux » militaires français. Le discours vient d’être publié in extenso par la revue des services d’information du gouvernement algérien. En voici le passage essentiel :
Editorial du Bulletin de liaison, organe du Comité national de défense de la révolution, n°4, décembre 1965, p. 3

Comme son illustre prédécesseur le faisait de temps à autre, Boumedienne vient de proclamer la nécessité de l’austérité. Dans son discours du 1er Novembre, il invite en effet la Nation à « comprendre qu’elle ne peut plus continuer à vivre au-dessus de ses moyens » et il exige d’elle « un comportement rigoureux d’austérité ».
J’interviendrai ce samedi 11 janvier dans le cadre de la rencontre intitulée « Les peuples veulent la chute des Régimes 2.0 », organisée par la Cantine syrienne de Montreuil.
Mon dernier article intitulé « Algérie : le pacifisme est-il un signe de force ou de faiblesse du hirak ? », vient de paraître dans Le Monde libertaire, n° 1813, janvier 2020.

Mon dernier texte intitulé « La cité du moudjahid, près de Blida » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 183 (janvier 2020).
Article paru dans El-Oumami, organe des communistes-léninistes algériens, n° 4, janvier 1983, p. 7-9

Introduction
Depuis l’accession de l’Algérie à l’indépendance, les masses populaires sont écartées de la vie politique, marginalisées et étouffées : la répression, l’intimidation et la terreur psychologique ont été érigées en méthodes de gouvernement. La classe dominante a trouvé dans l’ANP, seule force organisée du pays, son principal point d’appui politique.
Mon dernier texte intitulé « Les situationnistes et l’Algérie : une radicalité indépassable ? » a été mis en ligne hier sur le site de Middle East Eye.
J’ai accordé un nouvel entretien au journaliste Stéphane Ortega pour le site Rapports de force sur le mouvement en cours en Algérie. Le texte a été mis en ligne aujourd’hui sous le titre « Algérie : ‘le hirak n’a pas été assez fort pour annuler la mascarade électorale’ ».

Article paru dans La Révolution prolétarienne, n° 186, octobre 1963, p. 12-13

La R.P. – on l’oublie trop souvent – fut la première à mener le combat systématiquement contre le colonialisme. Dans notre collection de 1925 à 1939, les études et monographies de Louzon, Péra, Finidori ont, pour la première fois en France, mis en relief des mouvements nationaux et révolutionnaires qui, en Tunisie, dans l’Inde, au Vietnam et en Algérie, sont à l’origine de l’indépendance des ex-colonies françaises et anglaises.
Article signé A. paru dans Le Réveil clandestin, n° 114, juin 1945, p. 4-5

Les peuples ont été nourris pendant cinq ans de cette idée que la catastrophe était venue uniquement des menées hitlériennes, et que celles-ci jugulées, on retrouverait des temps idylliques. En fait, les chemins de roses annoncés, s’avèrent pleins d’ornières et de virages abrupts. Nous n’énumérerons pas toutes les possibilités de conflits, qui se développent à travers le monde. On ne les voit que trop éclore partout, dans la proportion de treize à la douzaine. Nous fixerons seulement notre attention aujourd’hui sur les événement d’Algérie et du Liban.
Mon texte intitulé « Après l’empire. De la haine, des Juifs et des Algériens en France » a été publié dans le dernier numéro de la revue en ligne Sciences et Actions Sociales.
Article paru dans El Jarida, organe du Parti de la révolution socialiste, n° 12-13, mai 1972

Sauvage et baveux comme une hyène, le gangster Gobbe se jette sur Farida. La jeune femme se défend, mais son rival est trop fort. En mission secrète à Rome, au service d’El Fath, elle est tombée dans un piège des agents israéliens aidés par la C.I.A. et la Mafia. Soudain, des coups de feu claquent. Sionistes et mafiosi s’écroulent. Un athlète au regard ténébreux apparaît et libère la belle. Mourad Saber, l’agent SM 15, a une fois de plus mis l’ennemi en échec.
Mon dernier texte intitulé « Croiser Teixeira Gomes à Béjaïa » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 182 (décembre 2019), p. 7
Mon dernier article intitulé « Algérie : ‘Bouteflika est mort, il a laissé cinq enfants' », vient de paraître dans Le Monde libertaire, n° 1812, décembre 2019, p. 10

Mon dernier texte intitulé « ‘L’Algérie n’est pas la Syrie’ : au-delà du slogan et de la propagande » a été mis en ligne aujourd’hui sur le site de Middle East Eye.
Mon dernier texte intitulé « Irak, Liban, Algérie… Le monde arabe s’enflamme-t-il ? » a été mis en ligne hier sur le site de Middle East Eye.

J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que j’animerai une rencontre sur le thème « Pour une révolution qui aille jusqu’au bout », ce jeudi 7 novembre à 18h à Barbacha.
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que j’animerai une rencontre sur le thème « Pour une révolution qui aille jusqu’au bout », ce samedi 9 novembre à 14h à Béjaïa.

Mon dernier texte intitulé « Algérie : L’automne des chimères » vient de paraître dans Le Monde libertaire n° 1811, novembre 2019.

Mon dernier texte intitulé « Dans le train pour Oran » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 181 (novembre 2019).
J’ai le plaisir de partager avec mes amis et lecteurs l’annonce suivante :
Mon dernier texte intitulé « Pourquoi l’affaire Hajar Raissouni nous concerne tous » vient d’être mis en ligne sur le site de Middle East Eye.

Entretien avec Mustapha Ben Mohamed réalisé par Linda Ababsa et paru dans Parcours maghrébins, n° 23, décembre 1988, p. 24-25.

Garantir les libertés et répondre aux revendications du peuple.
Organisation socialiste des travailleurs
Pour une nouvelle internationale
Entretien réalisé avec Mustapha Ben Mohamed enseignant en retraite (1), de l’Organisation socialiste des travailleurs, section de la IVe Internationale (centre international de construction).
Parcours Maghrébins : Comment pensez-vous exprimer votre sensibilité ?
François, Le salut sous les décombres. Réflexions sur la montée en puissance des islamistes en Algérie, août 1990

« Je suis venu pour détourner du troupeau beaucoup de brebis. Il faut que la foule et le troupeau soient irrités contre moi. Zarathoustra veut que les bergers voient en lui un brigand.
J’ai dit : les bergers. Mais eux se nomment les fidèles de la vraie foi. J’ai dit : les bergers. Mais eux se nomment les bons et les justes.
Voyez-les ces bons et ces justes ! Quel est celui qu’ils haïssent le plus ? C’est celui qui brise leurs tables de valeur, le casseur, le criminel.
Or, celui-là, c’est le créateur. »
NIETZSCHE
En partant pour l’Algérie, je me posais des questions très concrètes : qu’est-ce au juste que l’islamisme, quelle est la force de ce mouvement, et à quoi tend-il ? Mais je m’interrogeais aussi et m’interroge toujours sur le rôle historique de la religion comme force d’organisation et de régulation sociale. Car je ne suis pas de ceux qui s’imaginent que Dieu est mort. Dans les pays développés, on s’est contenté de les laisser pourrir dans un coin, et l’on adore le Vide et à Sa place (1). Dans les pays pauvres, on reste fidèle à la Tradition, et l’on est chrétien, musulman, hindouiste, bouddhiste, ou animiste de père en fils. D’un côté comme de l’autre, au Nord comme au Sud, la situation n’est pas brillante ! La religion « se réalise » un peu partout, et elle « se réalise », comme presque (2) toujours, en dressant les peuples les uns contre les autres. Ce qui entrave pour longtemps encore le développement de la lutte et de la conscience révolutionnaire, l’affirmation des individus prolétarisés comme négation de toutes les classes.
Article paru dans le Bulletin de liaison du Parti de la Révolution Socialiste, n° 12, 1er mai 1967, p. 12

Au départ, écartons l’idée selon laquelle le rassemblement, sans aucune exclusive, de l’opposition est la condition de toute marche en avant et, qu’à ce titre, il doit être recherché à N’IMPORTE QUEL PRIX. Cette notion d’OPPOSITION UNIQUE est un mythe réactionnaire de même que celle de PARTI UNIQUE. En fait, la glorification de l’unicité cherche à masquer la réalité des antagonismes de classes et à confondre les intérêts des exploiteurs et ceux des exploités dans un mouvement commun au nom d’un soi-disant intérêt national.
Textes parus dans Et-Thaoura, journal révolutionnaire marxiste d’Algérie, n° 7, juillet-août 1984, p. 21-22

Entre octobre et décembre 1983, le pouvoir bourgeois a déclenché une opération d’intimidation et de répression de grande envergure : contrôles policiers musclés dans les villes, les quartiers, aux frontières…
Mon dernier texte intitulé « Alger, ses bars et ses cafés » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 180 (octobre 2019).
J’ai le plaisir d’annoncer la publication de mon article intitulé « Il y a soixante ans : FLN-MNA : une guerre fratricide dans la guerre d’Algérie » dans le numéro d’octobre d’Alternative libertaire.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que je présenterai le recueil Adresse aux révolutionnaires d’Algérie et de tous les pays (et autres textes), ce mardi 3 septembre à 19h30 à Montreuil.

Article d’André Priore paru dans La Révolution prolétarienne, n° 208, octobre 1965, p. 16-18.

Depuis la déposition de Ben Bella par la fraction bureaucratique hétérogène que conduit Boumedienne, les luttes ouvrières en Algérie – qui s’expriment avant tout dans l’action syndicale – n’ont fondamentalement pas changé de nature. Les congrès syndicaux qui se sont tenus depuis le 19 juin ne sont pas qualitativement différents des congrès antérieurs, du moins de ceux qui ont suivi le « congrès-pilote » des cheminots algériens (juin 1964). Pendant un an, jusqu’en juin 1965, la lutte des classes a connu ses développements les plus conscients lors des congrès syndicaux, au niveau des A.G. d’usines et de fermes, des U.L., des U.R. mais surtout à celui des fédérations corporatives ainsi que de la Centrale elle-même (fin mars 1965). En l’absence d’un parti d’avant-garde du prolétariat des villes et des campagnes (ce dernier étant numériquement le plus important), c’est le mouvement syndical qui joue, dans l’Algérie révolutionnaire d’aujourd’hui, l’Algérie des ouvriers et des paysans pauvres, le rôle de canalisateur de la pression des masses.
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