Affiche éditée par Expressions maghrébines au féminin (Source : Odysseo)
L’OCL ne monopolise pas, c’est le moins que l’on puisse dire, les colonnes de la rubrique « Mouvement » de C.A.
Et pourtant, comme en témoignent nombre d’articles liés à l’actualité sociale et politique, certains d’entre nous, qu’ils soient formellement à l’OCL ou partie prenante de notre appréhension collective du politique, interviennent et prennent des initiatives.
L’unité entre les deux marches « pour l’égalité des droits et contre le racisme » ne s’est pas faite. Tous les politiciens l’ont regretté, du PS à l’extrême-gauche… sans oublier certains libertaires…
Dans le numéro quarante-cinq de Courant Alternatif un court article sur « l’après-convergence » et la formation de S.O.S. axé surtout sur la démarche électoraliste de certains partis assurant leur soutien logistique et matériel a été critiqué lors de la commission journal à Aix-en-Provence.
Dans notre dossier « Convergence 84 » du n° 42 de C.A., nous pensions qu’il manquait un « bilan-débat des initiateurs de cette démarche mais surtout les perspectives, les suites de cette initiative ».
Une partie des organisateurs de « Convergence 84 » ont rédigé cette contribution au débat sur l’après-convergence, que nous publions ici.
Un an après la marche pour l’égalité, 55 « rouleurs » en mobylette, partant des « cinq coins de l’hexagone » ont traversé toutes les principales villes dans le but de rencontrer les jeunes des ZUP afin que ceux-ci s’expriment et prennent des initiatives. Leur seul mot d’ordre « L’égalité pour tous »… Aucune revendication nationale précise ! Aucun compromis avec l’Etat ! Aucun respect des institutions politiques et syndicales de ce pays ! A l’arrivée de cette convergence 84 à Paris, nous étions plusieurs dizaines de milliers… Il y avait belle lurette que nous ne nous étions senti « bien » parmi une foule de gens sur le pavé parisien. Il y avait là de multiples visages nouveaux, une majorité de jeunes des cités, entrant de plein pied dans un espace que l’on croyait désormais vide. Ce n’était pas une grand’ messe, ce n’était peut-être pas sans contradiction mais c’était vivant, chaleureux, et plein d’espoir. Nous publions ici l’intervention du collectif national de Convergence 84 à l’arrivée du carnaval, ce 1er décembre à Paris. Mais Convergence 84, c’était aussi et surtout ce qui a pu se passer (ou ne pas se passer) dans les villes, les ZUP, lors du passage de ces rouleurs. Nous avons réuni ici, pour ce dossier, quelques exemples, sur différents parcours de Convergence 84, de la réalité locale sur laquelle repose finalement l’émergence ou non d’un mouvement interculturel de jeunes. Ce dossier qui a quelques aspects contradictoires est de plus, nécessairement incomplet. Il y manque bien entendu un bilan-débat des initiateurs de cette démarche (que l’on espère pour le prochain CA), mais surtout les perspectives, les suites de cette initiative.
L’avortement est interdit dans les pays du Maghreb depuis tout temps, exception faite cependant de la Tunisie, où il est autorisé depuis 1968. D’une façon générale les femmes algériennes et marocaines doivent se débrouiller toutes seules question contraception : même si certains moyens contraceptifs sont en vente en pharmacie (sur ordonnance) la contraception n’atteint réellement que les couches de la petite bourgeoisie informée.
A l’heure des crimes et attaques racistes, de l’apparition de Le Pen mais aussi des rafles massives, des expulsions de travailleurs étrangers et de réfugiés politiques, se pose à toutes et à tous le problème de l’antifascisme. L’arrivée de la « gauche » au pouvoir a entraîné naturellement la montée de l’extrême-droite, comme, sous la droite, nous avons assisté à une poussée de l’extrême-gauche !
Les femmes immigrées maghrébines qui travaillent dans la production représentent une très petite minorité. A Marseille, par exemple, sur 100 travailleurs algériens, à peine 4 sont des femmes.
Mon dernier texte intitulé « Comme un lundi » a été publié aujourd’hui sur le site du Monde libertaire dans le cadre des chroniques du confinementqui en sont à leur troisième semaine.
« Oui, nous allons marcher. Marcher pour construire et non pas détruire. Marcher pour être entendus et pour entendre. Marcher pour rassembler et dire la paix. Ensemble nous nous sortirons ainsi de l’engrenage de la haine raciale qui nous menace. De cette marche dépend en grande partie l’avenir de notre pays ». (Conclusion de l’appel à la marche envoyé aux orgas par J. Costil, pasteur et C. Delorme, prêtre…).
Beaucoup de choses ont été écrites sur ce sujet. Que dire de plus ? Il est un fait certain : cette montée du racisme n’est pas due à une augmentation de la population immigrée. Depuis 74, date à laquelle l’immigration fut réglementée par Giscard, le pourcentage d’immigrés par rapport à la population vivant « sur le sol français » n’a guère changé, oscillant aux alentours de 6 à 7% chiffre d’ailleurs déjà atteint dans les années 30.
Article paru dans Parti de classe, n° 8, août 1987, p. 10-14
« Régularisation des sans papiers », « lutte contre l’immigration clandestine », expulsions, « loi Pasqua du 9 sept. », réforme du code de la nationalité », etc., tous les gouvernements qu monde refoulent, expulsent, chassent « leurs étrangers ». Le contrôle du citoyen s’accentue. Dès qu’elle n’est plus rentable, la force de travail est rejetée. Hier, quand l’immigré valorisait le capital, crachait de la valeur, il ne posait aucun problème à la société. Mais aujourd’hui, c’est la crise, il y a trop de prolétaires, il s’agit donc d’en éliminer une partie. Le capital se débarrasse des forces de travail excédentaires aux besoins de sa valorisation. Il n’y a pas vingt ans, la bourgeoisie encourageait l’immigration, aujourd’hui les prolétaires sont rejetés aux poubelles du capital.
Article paru dans Parti de classe, n° 6, octobre 1985, p.15-18
Après la marche pour l’égalité et contre le racisme de ’83, après les mobylettes de Convergence, parties de cinq villes de France et culminant dans le défilé-carnaval de plus de 30 000 personnes à Paris le 1 déc. ’84, voici les projecteurs braqués sur « SOS-Racisme » et sur un nouveau happening musical à Concorde. Tous les ans on nous sert les mêmes salades, accommodées d’un assaisonnement différent.
Ces dernières années, alors que le racisme a toujours été soigneusement entretenu et maintenu latent dans la société, les luttes raciales resurgissent avec vigueur. Les haines raciales éclatent pour donner caution à des expulsions massives de prolétaires immigrés, ou pour aboutir à l’organisation de milices-commandos qui sillonnent les quartiers à forte concentration d’immigrés, pour y mener les ratonnades et y maintenir un climat de terreur. Si la campagne du P.C.F. en est un exemple caricatural, ailleurs cela se fait parfois encore de manière plus discrète. En Belgique, par exemple, sous un climat de campagne de démocrates anti-racistes, les expulsions sont nombreuses, mais l’information en est encore soigneusement filtrée.
Depuis 1974 la politique de l’immigration dans les pays européens a pris un nouveau tournant. La crise que connaît le capitalisme demande, devant la surproduction de main-d’oeuvre qu’il a engendrée, le repli de chaque Etat sur ses frontières pour assurer sa survie économique. Pour alléger les frais croissants qu’occasionne le chômage, l’expulsion des travailleurs immigrés s’impose, de même que le développement d’une campagne raciste pour pouvoir réaliser les expulsions. La bourgeoisie, toujours soucieuse de préserver les intérêts du capital, emploie ou renvoie les prolétaires selon ses besoins.
Mon dernier texte intitulé « Contre le virus capitaliste et sa société désolante » a été mis en ligne aujourd’hui sur le site du bulletin de critique bibliographiqueÀ contretemps.
« Ce qui précipite si facilement les hommes vers les mouvements totalitaires et les prépare si bien à une domination de ce type, c’est la désolation partout croissante. » Hannah Arendt
Article paru dans Alarme, n° 28, avril-mai-juin 1985, p. 2-3
La société capitaliste qui nous domine et nous exploite profite de temps en temps de quelques bonnes idées qui viennent alimenter la misère plate dans laquelle ses rejetons se meuvent et se meurent à petit feu. Le nouveau produit lancé à cet effet est un badge et un slogan qu’SOS racisme a eu le bonheur de commercialiser : « TOUCHE PAS A MON POTE ». Le pote c’est l’étranger et plus particulièrement celui que l’on reconnait aisément à la couleur de sa peau et à la place qu’il occupe généralement au plus bas de l’échelle sociale.
Tract diffusé le 2 décembre 1983 et publié dans Alarme, n° 22, octobre-novembre-décembre 1983, p. 10
A l’occasion de la marche anti-raciste sur Paris, organisée au départ par de jeunes immigrés de la cité des Minguettes, dans la banlieue lyonnaise, nombreux sont ceux qui vont affluer place de la Bastille pour crier haut et fort leur anti-racisme.
Article paru dans Le Prolétaire, n° 254, 19 novembre au 2 décembre 1977
La vie politique en Algérie est marquée actuellement par des campagnes d’excitation chauvine orchestrées par le parti FLN avec « manifestations populaires spontanées » comme celle du 7 novembre à Alger à l’occasion des menaces françaises d’intervention au Sahara occidental.
Article paru dans Alarme, n° 10, octobre-novembre-décembre 1980, p. 11-12
Nombreux sont les commentaires et réactions de la présence d’ouvriers immigrés, surtout algériens, en France. Aujourd’hui, leur présence dans les cités ouvrières dans les municipalités de gauche, et en fait, leur présence tout court, semble « gêner » quelque peu les fractions politiques du jeu démocratique.
Article paru dans Alarme, n° 6, octobre-novembre-décembre 1979, p. 2-3
« Il faut lutter contre le racisme. – Non !, il s’agit de lutter contre le capitalisme. – Mais justement !, la lutte contre le capitalisme, c’est la lutte contre le racisme, contre l’oppression des femmes, contre la pollution, patati patata… – Balivernes ! »
Article de Mohamed Saïl paru dans L’Eveil social, n° 20, août 1933
Par lâcheté, l’être humain prend souvent son mal en patience. Opprimé, il se résigne et, par « instinct de conservation », se retient pour ne pas cracher son dégoût à la face de ses dirigeants. Mais, lorsqu’il se découvre victime d’une criante injustice, lorsqu’il voit ses droits systématiquement abolis les uns après les autres, il commence à envisager la révolte salvatrice qui pourrait rétablir l’intégralité de son droit.
Article de Mohamed Saïl paru dans L’Eveil social, n° 26, février 1934
Mohamed Saïl (1894-1953) , militant anarchiste et anarcho-syndicaliste, en 1936 en Espagne (au premier rang, au milieu) avec des membres du Groupe international de la colonne Durruti.
Lettre ouverte au caïd des Beni-Oughlis, Sidi-Aich (Constantine) :
« Imposante Seigneurie »,
Souffrez que le révolté, l’homme qui a perdu l’habitude de courber la tête sous l’outrage de vos pareils, trouble votre pesante digestion en vous importunant de sa diatribe insultante…
Sans céder à la tentation de la commémoration, j’ai décidé de regrouper l’ensemble de mes interventions publiques directement liées au hirak en Algérie.
Photo prise le 9 novembre 2019 à Béjaïa
À travers 20 articles, 9 entretiens, 12 rencontres ou 5 émissions, je n’ai jamais cessé d’exprimer ce que je pensais être vrai et juste depuis le surgissement du mouvement populaire, le 22 février 2019.
Mon dernier texte intitulé « La cité du moudjahid, près de Blida » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 183 (janvier 2020).
Article signé A. paru dans Le Réveil clandestin, n° 114, juin 1945, p. 4-5
Les peuples ont été nourris pendant cinq ans de cette idée que la catastrophe était venue uniquement des menées hitlériennes, et que celles-ci jugulées, on retrouverait des temps idylliques. En fait, les chemins de roses annoncés, s’avèrent pleins d’ornières et de virages abrupts. Nous n’énumérerons pas toutes les possibilités de conflits, qui se développent à travers le monde. On ne les voit que trop éclore partout, dans la proportion de treize à la douzaine. Nous fixerons seulement notre attention aujourd’hui sur les événement d’Algérie et du Liban.
Mon texte intitulé « Après l’empire. De la haine, des Juifs et des Algériens en France » a été publié dans le dernier numéro de la revue en ligne Sciences et Actions Sociales.
La grande presse bourgeoise a annoncé en termes dithyrambiques que la France venait enfin (il est temps !) de doter la Syrie d’une constitution. Et les larbins du journalisme de discourir sur cette « mesure aussi sage que libérale, et dont il y a tout lieu d’espérer qu’elle aura pour conséquence l’apaisement complet des esprits. »
Impossible de mentir d’une façon plus cynique et plus effrontée.
Mon dernier texte intitulé « Pourquoi, en France, le débat sur le racisme antimusulman est biaisé » a été mis en ligne aujourd’hui sur le site de Middle East Eye.
Mon dernier texte intitulé « Croiser Teixeira Gomes à Béjaïa » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 182 (décembre 2019), p. 7
Mon dernier article intitulé « Algérie-France : Affirmer un internationalisme révolutionnaire » vient de paraître dans La Révolution prolétarienne, n° 807 (décembre 2019), p. 7
Mon dernier texte intitulé « Dans le train pour Oran » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 181 (novembre 2019).
On observe ces derniers temps une recrudescence des attentats racistes. Un jeune algérien a été poignardé à Bondy, des attentats ont été perpétrés contre le siège du MRAP (Mouvement contre le Racisme et l’Antisémitisme, pour la paix), contre une librairie « parallèle » à Marseille, et dernièrement rue Copernic, etc. Evidemment, ce ne sont pas là les premières manifestations de racisme en France. Ce qui est nouveau, c’est la revendication politique et publique par des groupes d’extrême droite, – comme l’ex-FANE -, des attentats qui sont commis. Seins doute à cause de la crise et du chômage jugent-ils la situation favorable pour proclamer ouvertement leur racisme, leur référence au nazisme, tout en l’accompagnant d’exactions.
J’ai le plaisir d’annoncer la publication de mon article intitulé « Il y a soixante ans : FLN-MNA : une guerre fratricide dans la guerre d’Algérie » dans le numéro d’octobre d’Alternative libertaire.
I FOUND NO SPECIFIC EVIDENCE OF NON-EUROPEAN PARTICIPATION in anarchist membership groups (the MLNA or Spanish emigre organizations) in Algeria at the time of the outbreak of the national liberation revolution. As well, given the FLN’s internal purges and hostility toward the rival MNA and Algerian Communists during the war, it is difficult to imagine any Algerian with proclaimed anarchist views surviving determined FLN hegemonic control. Survival would depend on suppressing one’s political identity, as in the example of Frenchman Serge Michel, and demonstrating overall loyalty and dedication to the dictates of the national leadership – as well as avoiding the heavy hand of French repression. The only mention I’ve seen of a non-European Algerian anarchist militant in Algeria for this period is the vague reference by MLNA leader Léandre Valéro to comrade Derbal Salah of the Constantine area in Valero’s brief retrospective account about forty-five years later. (1)
Le Monde, qui fait souvent assaut de complaisance à l’égard du régime de B.B., avec l’Humanité et aussi avec certains milieux catholiques algériens (je ne dis pas avec La Croix qui est au contraire un des rares journaux à donner de temps en temps quelques informations intéressantes sur l’opposition benbelliste) a tout de même signalé dans son numéro du 29-30 novembre 1964 que d’après Révolution et Travail, la situation sociale serait mauvaise dans le Sud algérien. Il ne m’a pas été possible de me procurer le numéro de l’organe de l’U.G.T.A. où a paru cette nouvelle (qui est d’ailleurs valable pour toutes les régions de l’Algérie).
Article de Bessas paru dans La Gueule ouverte, n° 40, mercredi 12 février 1975, p. 4-6.
Octobre 1974. En Italie, près de 200 000 personnes refusent de payer une majoration de 60 % de leur note d’électricité. Ce mouvement introduit un terme (apparemment) nouveau dans le langage des luttes : la désobéissance civile. Ce refus collectif d’une décision gouvernementale a gain de cause : l’État est contraint de réduire d’un tiers l’augmentation décidée. Victoire partielle donc, mais exemplaire. Par la forme nouvelle de contestation. D’autres actions du même type ont lieu simultanément en Italie : refus de l’augmentation des transports urbains et du prix des cantines scolaires, autoréductions locales (50%) sur les produits de grande consommation dans les supermarchés, etc. En France aussi, la désobéissance civile a le vent en poupe. Au Larzac, à Lip, et ailleurs…
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que je participerai à la discussion intitulée « Algiers -Paris und zurück », le mardi 30 juillet à 20h à Berlin.
Extrait de Pierre Kropotkine, La Grande Révolution, 1789-1793, Paris, P.-V. Stock, 1909, p. 738-746.
La prise de la Bastille, révolution française Peinture de Henry Singleton (1766-1839)
Il arrive, dans l’histoire de peuples, une période où
un profond changement s’impose dans toute la vie de la nation. La royauté
despotique et la féodalité se mouraient en 1789 : il n’était
pas possible de les maintenir ; il fallait y renoncer.
Mais alors deux voies s’ouvraient : la réforme ou la révolution.
Les principes de la Révolution ne furent pas un, comme on nous les présente, et, si l’on veut se servir des principes de 1789 — devenus la formule d’un dogme — pour combattre les doctrines socialistes, il faut encore, et avant tout, déterminer de quels principes on veut parler, car si le socialisme veut se chercher des ancêtres, il pourra les trouver lui aussi dans le sein de la Convention et de la commune de Paris, et en tous cas, en face de ces principes de 1789, dont on a désormais consacré le sens par l’habitude, placer les principes de 1793. Ce qu’on appelle, en effet, communément les principes de la Révolution, ce sont les principes de la bourgeoisie révolutionnaire. Cette bourgeoisie élevée par les idéologues anarchistes du XVIIIme siècle fut athée et individualiste et 1789 fut, pour elle, moins la conquête que l’enregistrement de ses privilèges.
A l’heure où ce bulletin paraîtra, il ne restera plus que 2 ou 3 camarades emprisonnés pour démoralisation de l’armée entre autre (dont vraisemblablement 2 libertaires).
L’avenir nous dira si le pouvoir poursuivra son offensive en inculpant d’autres militants. Ce qui est certain, c’est que les actions contre l’armée, elles, continueront. Du mouvement national de solidarité qui s’est développé, nous pouvons déjà tirer quelques remarques ;
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que j’interviendrai lors du débat intitulé « En France comme en Algérie, un ‘système’ à abattre ! », ce jeudi 16 mai à 19h à Noisy-le-Sec.
J’aurai le plaisir d’intervenir ce vendredi 5 avril à 16h15 à Londres lors du colloque intitulé « Disaffiliation, Dis-identification, Disavowal: (Ex-)Muslims and Public Apostasy from Islam in Francophone Culture and Politics ».
Il y a en France de braves gens faisant la propagande pour l’économie de l’abondance devant remplacer l’économie des restrictions et des destructions en même temps, propre au capitalisme. Comme moyen de réalisation, il préconisent une Constituante. Dans l’immédiate après guerre, lorsque sur toute l’Italie soufflait un vent de révolution, de braves gens aussi proposaient de s’en tenir à la convocation d’une Constituante, ce qui, d’ailleurs, ne fut pas même tenté. Notre camarade Malatesta y était naturellement opposé et en donnait d’excellentes raisons. Et, bien entendu, il s’entendit faire cette objection : « Mais que voulez-vous à la place de la Constituante ? » A quoi il répondit :
Pour bien comprendre l’affaire des foulards en France, il faut aussi connaître la situation des femmes dans la chariâ.
Comme dans toutes sociétés de type patriarcale (c’est-à-dire une grande partie de notre planète), les femmes occupent une place inégalitaire. Leur rôle tend cependant à évoluer, à devenir de plus en plus important, et parfois même à conquérir un espace, dévolue jusqu’à présent aux hommes.
Les premiers coups de feu ont été tirés à Paris il y aura bientôt trois ans. Depuis, ils se sont multipliés et ont fait des victimes tant parmi les Nord-Africains que dans la population française.
Mon dernier texte intitulé « Gilets jaunes et banlieues françaises : une convergence impossible ? » vient d’être mis en ligne sur le site de Middle East Eye. Lien
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