Mon dernier texte intitulé « Pourquoi, en France, le débat sur le racisme antimusulman est biaisé » a été mis en ligne aujourd’hui sur le site de Middle East Eye.
Auteur/autrice : SiNedjib
E. Armand : Les Droits et les Devoirs !
Poème de Lucien-Ernest Juin dit E. Armand paru dans L’Anarchie, n° 247, 30 décembre 1909.
Droits, devoirs, mots retentissants,
Poteaux, sinistres frontières,
Qui se dressent dans tous les temps
S’opposant mornes barrières
A qui veut vivre librement,
A qui de penser est avide,
A qui cherche en son jugement
Son unique règle et son guide.
Mon dernier texte intitulé « Croiser Teixeira Gomes à Béjaïa » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 182 (décembre 2019), p. 7
Mon dernier article intitulé « Algérie : ‘Bouteflika est mort, il a laissé cinq enfants' », vient de paraître dans Le Monde libertaire, n° 1812, décembre 2019, p. 10
Mon dernier article intitulé « Algérie-France : Affirmer un internationalisme révolutionnaire » vient de paraître dans La Révolution prolétarienne, n° 807 (décembre 2019), p. 7
Ne votons pas !
Déclaration du Groupe du Réveil anarchiste parue dans Le Réveil socialiste-anarchiste, n° 293, 12 novembre 1910.
Travailleurs,
Dans la comédie électorale, qui va se jouer une fois de plus, voulez-vous comme à l’ordinaire être les comparses à la suite des candidats multicolores au rôle plus ou moins important et se disputant l’honneur de se « dévouer » à la chose publique ?
Mon dernier texte intitulé « ‘L’Algérie n’est pas la Syrie’ : au-delà du slogan et de la propagande » a été mis en ligne aujourd’hui sur le site de Middle East Eye.
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 50, novembre 1981, p. 13
Depuis quelques mois, nous entendons de plus en plus parler des Frères musulmans et des baâthistes.
Errico Malatesta : Le suffrage universel
Article d’Errico Malatesta paru en deux parties dans Le Réveil socialiste-anarchiste, n° 161, 24 février 1906 et n° 162, 10 mars 1906.
Cet article pourrait presque paraître un anachronisme, si la réaction socialdémocratique n’avait pas opposé à l’agitation internationale pour les huit heures un mouvement en faveur du suffrage universel. Le piétinement sur place, qui a été le résultat le plus clair de tous les pratiques et savants programmes réformistes, devait nous réserver ce beau spectacle : le socialisme à l’aube du vingtième siècle n’ayant d’autre postulat à réaliser immédiatement que celui de la bourgeoisie radicale de 1848.
Mon dernier texte intitulé « Irak, Liban, Algérie… Le monde arabe s’enflamme-t-il ? » a été mis en ligne hier sur le site de Middle East Eye.
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que j’animerai une conférence-débat sur le thème « D’un novembre à l’autre. Indépendance, liberté et révolution », ce samedi 16 novembre à Aokas.
Luigi Bertoni : Le mensonge nationaliste
Article de Luigi Bertoni paru dans Le Réveil communiste-anarchiste, n° 364, 9 août 1913.
La passivité des humains est bien le fait le plus incroyable qui s’offre à nos méditations. La grandeur de l’Etat nous a valu plus que l’amoindrissement, l’anéantissement de l’individu. Au rebours de ce que tous les maniaques du centralisme nous affirment, le fait d’appartenir à cette énorme entité, l’Etat, dominant et disposant à son gré des forces immenses d’un pays, a détruit et non augmenté la puissance de chaque sujet. L’individu ne sait plus être par et pour lui-même ; il ne garde que la valeur d’un instrument plus ou moins perfectionné et dont le rendement est proportionné à l’habileté et à la chance de celui qui aura à s’en servir.
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que j’animerai une rencontre sur le thème « Pour une révolution qui aille jusqu’au bout », ce jeudi 7 novembre à 18h à Barbacha.
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que j’animerai une rencontre sur le thème « Pour une révolution qui aille jusqu’au bout », ce samedi 9 novembre à 14h à Béjaïa.
Algérie : L’automne des chimères
Mon dernier texte intitulé « Algérie : L’automne des chimères » vient de paraître dans Le Monde libertaire n° 1811, novembre 2019.
Mon dernier texte intitulé « Dans le train pour Oran » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 181 (novembre 2019).
J’ai le plaisir de partager avec mes amis et lecteurs l’annonce suivante :
Mon dernier texte intitulé « Pourquoi l’affaire Hajar Raissouni nous concerne tous » vient d’être mis en ligne sur le site de Middle East Eye.
Halte aux attentats racistes !
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 45, novembre 1980, p. 8-9.
On observe ces derniers temps une recrudescence des attentats racistes. Un jeune algérien a été poignardé à Bondy, des attentats ont été perpétrés contre le siège du MRAP (Mouvement contre le Racisme et l’Antisémitisme, pour la paix), contre une librairie « parallèle » à Marseille, et dernièrement rue Copernic, etc. Evidemment, ce ne sont pas là les premières manifestations de racisme en France. Ce qui est nouveau, c’est la revendication politique et publique par des groupes d’extrême droite, – comme l’ex-FANE -, des attentats qui sont commis. Seins doute à cause de la crise et du chômage jugent-ils la situation favorable pour proclamer ouvertement leur racisme, leur référence au nazisme, tout en l’accompagnant d’exactions.
Entretien avec Mustapha Ben Mohamed réalisé par Linda Ababsa et paru dans Parcours maghrébins, n° 23, décembre 1988, p. 24-25.
Garantir les libertés et répondre aux revendications du peuple.
Organisation socialiste des travailleurs
Pour une nouvelle internationale
Entretien réalisé avec Mustapha Ben Mohamed enseignant en retraite (1), de l’Organisation socialiste des travailleurs, section de la IVe Internationale (centre international de construction).
Parcours Maghrébins : Comment pensez-vous exprimer votre sensibilité ?
Article d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil anarchiste, n° 694, 12 juin 1926.
« Démocratie » signifie, en théorie, gouvernement du peuple : gouvernement de tous, à l’avantage de tous et par l’œuvre de tous. En démocratie le peuple doit pouvoir dire ce qu’il veut, nommer les exécuteurs de ses volontés, les surveiller, les révoquer à son gré.
François, Le salut sous les décombres. Réflexions sur la montée en puissance des islamistes en Algérie, août 1990
« Je suis venu pour détourner du troupeau beaucoup de brebis. Il faut que la foule et le troupeau soient irrités contre moi. Zarathoustra veut que les bergers voient en lui un brigand.
J’ai dit : les bergers. Mais eux se nomment les fidèles de la vraie foi. J’ai dit : les bergers. Mais eux se nomment les bons et les justes.
Voyez-les ces bons et ces justes ! Quel est celui qu’ils haïssent le plus ? C’est celui qui brise leurs tables de valeur, le casseur, le criminel.
Or, celui-là, c’est le créateur. »
NIETZSCHE
En partant pour l’Algérie, je me posais des questions très concrètes : qu’est-ce au juste que l’islamisme, quelle est la force de ce mouvement, et à quoi tend-il ? Mais je m’interrogeais aussi et m’interroge toujours sur le rôle historique de la religion comme force d’organisation et de régulation sociale. Car je ne suis pas de ceux qui s’imaginent que Dieu est mort. Dans les pays développés, on s’est contenté de les laisser pourrir dans un coin, et l’on adore le Vide et à Sa place (1). Dans les pays pauvres, on reste fidèle à la Tradition, et l’on est chrétien, musulman, hindouiste, bouddhiste, ou animiste de père en fils. D’un côté comme de l’autre, au Nord comme au Sud, la situation n’est pas brillante ! La religion « se réalise » un peu partout, et elle « se réalise », comme presque (2) toujours, en dressant les peuples les uns contre les autres. Ce qui entrave pour longtemps encore le développement de la lutte et de la conscience révolutionnaire, l’affirmation des individus prolétarisés comme négation de toutes les classes.
Article d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil communiste-anarchiste, n° 652, 25 octobre 1924
Je ne parlerai point de la manière dont peut être combattue et abattue la tyrannie qui opprime actuellement le peuple italien. Ici nous nous proposons de faire simplement œuvre de clarification des idées et de préparation morale en vue d’un avenir, proche ou lointain, car il ne nous est pas possible de faire autre chose. Du reste, lors même que nous croirions le moment venu d’une action plus effective… nous en parlerions encore moins.
Article paru dans le Bulletin de liaison du Parti de la Révolution Socialiste, n° 12, 1er mai 1967, p. 12
Au départ, écartons l’idée selon laquelle le rassemblement, sans aucune exclusive, de l’opposition est la condition de toute marche en avant et, qu’à ce titre, il doit être recherché à N’IMPORTE QUEL PRIX. Cette notion d’OPPOSITION UNIQUE est un mythe réactionnaire de même que celle de PARTI UNIQUE. En fait, la glorification de l’unicité cherche à masquer la réalité des antagonismes de classes et à confondre les intérêts des exploiteurs et ceux des exploités dans un mouvement commun au nom d’un soi-disant intérêt national.
Article d’Errico Malatesta paru en deux parties dans Le Réveil communiste-anarchiste n° 644 du 28 juin 1924 et n° 645 du 12 juillet 1924.
Notre ami Carlo Francesco Ansaldi s’occupe dans la Voce Repubblicana de nos discussions au sujet du proche avenir. Il exprime des aspirations et des désirs qui au fond se rapprochent et même se confondent avec les nôtres, mais il omet, me semble-t-il, ce qui pour moi est le nœud de la question, c’est-à-dire la façon dont on peut s’acheminer vers le nouvel ordre social, aussitôt les institutions en vigueur renversées, et l’origine du pouvoir constituant. N’oublions pas que dans nos débats actuels il s’agit non du point d’arrivée, sur lequel sans doute nous nous trouverons tous d’accord, y compris Ansaldi, mais des voies et moyens qui devront nous conduire à la réalisation de notre idéal.
Textes parus dans Et-Thaoura, journal révolutionnaire marxiste d’Algérie, n° 7, juillet-août 1984, p. 21-22
Entre octobre et décembre 1983, le pouvoir bourgeois a déclenché une opération d’intimidation et de répression de grande envergure : contrôles policiers musclés dans les villes, les quartiers, aux frontières…
Errico Malatesta : Dictature et révolution
Texte d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil communiste-anarchiste, n° 635, 1er mars 1924.
Sous ce titre notre ami Louis Fabbri a publié en italien un volume, dont le Libertaire avait annoncé il y a quelque temps la traduction française. Nous ne savons ce qui est advenu de ce projet, mais nous croyons qu’une lutte tenace s’impose à nous contre le bolchevisme soi disant communiste et sa prétention de vouloir monopoliser la révolution. Malgré ses persécutions criminelles et le plus éclatant démenti que les faits viennent donner chaque jour à son faux révolutionnarisme, il profite encore de l’une de ces légendes dont la vie est singulièrement dure. A nous de montrer sans relâche la douloureuse réalité.
Document publié par El-Oumami, organe des communistes-léninistes algériens, n° 8, mai 1983, p. 2
Nous reproduisons ici le tract diffusé par nos camarades en Kabylie et à Alger à l’occasion de la commémoration du troisième anniversaire de la journée du 20 avril 1980 :
Texte de Robert Desnos paru dans La Révolution surréaliste, n° 3, 15 avril 1925, p. 25-27.
Issus de l’Est ténébreux, les civilisés continuent la même marche vers l’Ouest qu’Attila, Tamerlan et tant d’autres inconnus. Qui dit civilisés dit anciens barbares, c’est-à-dire bâtards des aventuriers de la nuit, c’est-à-dire ceux que l’ennemi (Romains, Grecs) corrompit. Expulsées des rives du Pacifique et des pentes de l’Himalaya, ces « grandes compagnies », infidèles à leur mission, se trouvent maintenant face à ceux qui les chassèrent aux jours pas très lointains des Invasions.
Mon dernier texte intitulé « Alger, ses bars et ses cafés » vient de paraître dans le mensuel de critique et d’expérimentations sociales CQFD n° 180 (octobre 2019).
J’ai le plaisir d’annoncer la publication de mon article intitulé « Il y a soixante ans : FLN-MNA : une guerre fratricide dans la guerre d’Algérie » dans le numéro d’octobre d’Alternative libertaire.
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que je présenterai mon livre Algérie, une autre histoire de l’indépendance et qui porte sur les trajectoires révolutionnaires des partisans de Messali Hadj, ce mercredi 9 octobre à 14h à Oran.
André Breton : La dernière grève
Texte d’André Breton paru dans La Révolution surréaliste, n° 2, 15 janvier 1925
C’est sans doute au sujet du travail que se manifestent les plus sots préjugés dont soit imbue la conscience moderne, au sens collectif du mot. Ainsi les ouvriers, excédés à bon droit du sort inférieur qui leur est fait, se fondent généralement pour affirmer leur droit de vivre sur le principe même de leur esclavage. Au nom du sacrifice individuel qu ils consentent, qu’ils luttent de ci de là pour obtenir une légère atténuation de leur peine, selon moi c’est trop peu, en vérité. A leurs grands maux, bien sûr ils n appliquent pas assez les grands remèdes des révolutions. Mais la convention sociale dont ils sont de naissance les prisonniers les plus surveillés leur a fait une âme de misère. Ils se recommandent trop volontiers de leur capacité de travail, par un de ces détours élémentaires qui, dans sa réflexion sur lui-même, conduit l’homme à s’exagérer la valeur de ce qu’on méconnaît en lui. Si paradoxal que cela puisse paraître, ils cultivent de façon quasi-religieuse l’idée du travail. C’est à croire que par là, comme tous les autres, ils éprouvent le besoin de donner la mesure de leur désintéressement. Il n’est pas jusqu’à la dureté du travail qui ne confère à ceux qu’il courbe le plus le maximum d’autorité. Dans les confédérations les voix qui l’emportent ne sont-elles pas aujourd’hui celles du Bâtiment, de la Terrasse, des Métaux ? Toutes proclament le caractère sacré du travail et tendent à l’exalter d’autant plus que ce travail est plus matériel.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que je présenterai le recueil Adresse aux révolutionnaires d’Algérie et de tous les pays (et autres textes), ce mardi 3 septembre à 19h30 à Montreuil.
Article d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil communiste-anarchiste, n° 639, 26 avril 1924.
J’ai l’impression, et par ce qui paraît dans nos différents périodiques en Italie et au dehors, et par ce que les camarades nous envoient et qui en grande partie n’est pas publié soit par manque de place, soit par trop complète insuffisance de composition, j’ai l’impression, dis-je, que nous ne sommes pas encore arrivés à faire bien comprendre à tous les intentions que nous nous proposons dans cette Revue.
Extrait du livre de David Porter, Eyes to the South: French Anarchists and Algeria, Oakland, AK Press, 2011, p. 476-484.
ANARCHISM IN ALGERIA
I FOUND NO SPECIFIC EVIDENCE OF NON-EUROPEAN PARTICIPATION in anarchist membership groups (the MLNA or Spanish emigre organizations) in Algeria at the time of the outbreak of the national liberation revolution. As well, given the FLN’s internal purges and hostility toward the rival MNA and Algerian Communists during the war, it is difficult to imagine any Algerian with proclaimed anarchist views surviving determined FLN hegemonic control. Survival would depend on suppressing one’s political identity, as in the example of Frenchman Serge Michel, and demonstrating overall loyalty and dedication to the dictates of the national leadership – as well as avoiding the heavy hand of French repression. The only mention I’ve seen of a non-European Algerian anarchist militant in Algeria for this period is the vague reference by MLNA leader Léandre Valéro to comrade Derbal Salah of the Constantine area in Valero’s brief retrospective account about forty-five years later. (1)
Article d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil anarchiste, n° 784, 30 novembre 1929.
Nos adversaires défenseurs et bénéficiaires du présent système social, justifient d’ordinaire le droit de propriété privée en disant que la propriété est condition et garantie de liberté. Et nous sommes d’accord avec eux. Ne disons-nous pas constamment que qui est pauvre est esclave ?
Mais alors pourquoi somme-nous adversaires ?
Article d’André Priore paru dans La Révolution prolétarienne, n° 208, octobre 1965, p. 16-18.
Depuis la déposition de Ben Bella par la fraction bureaucratique hétérogène que conduit Boumedienne, les luttes ouvrières en Algérie – qui s’expriment avant tout dans l’action syndicale – n’ont fondamentalement pas changé de nature. Les congrès syndicaux qui se sont tenus depuis le 19 juin ne sont pas qualitativement différents des congrès antérieurs, du moins de ceux qui ont suivi le « congrès-pilote » des cheminots algériens (juin 1964). Pendant un an, jusqu’en juin 1965, la lutte des classes a connu ses développements les plus conscients lors des congrès syndicaux, au niveau des A.G. d’usines et de fermes, des U.L., des U.R. mais surtout à celui des fédérations corporatives ainsi que de la Centrale elle-même (fin mars 1965). En l’absence d’un parti d’avant-garde du prolétariat des villes et des campagnes (ce dernier étant numériquement le plus important), c’est le mouvement syndical qui joue, dans l’Algérie révolutionnaire d’aujourd’hui, l’Algérie des ouvriers et des paysans pauvres, le rôle de canalisateur de la pression des masses.
Article de Catherine Decouan paru dans La Gueule ouverte, n° 254, 28 mars 1979, p. 6.
Rien ne vaut les images, rien ne vaut le récit en direct. Tout ce qu’on avait pu lire dans la presse sur le soulèvement des femmes iraniennes ne m’a pas touchée autant que ce qui s’est donné à voir et à entendre dans cette salle de la Mutualité bondée où Kate Millet racontait avec un luxe de détails son séjour auprès des femmes de Téhéran. « En Iran, la lutte des femmes est en danger. C’est une lutte qui se mène constamment dans le danger, mais la chose extraordinaire, c’est qu’il s’agit du premier mouvement féministe de l’Islam. L’expérience de l’Iran est la plus émouvante que j’ai eue en tant que féministe et la plus constructive des actions en faveur de la libération, de l’égalité des droits ». Delphine Seyrig prêtait sa voix inimitable et ses connaissances linguistiques à la traduction simultanée, le visage éclairé de son inextinguible sourire (je me demande toujours comment elle fait, elle doit avoir un truc) tandis que Kate parlait, nous racontant tout, vraiment tout, mais si sympa, si humaine, si vivante.
Article de Raymond Guilloré paru dans La Révolution prolétarienne, n° 190, février 1964, p. 20.
Le 27 janvier Mohammed Boudiaf a parlé à Paris devant un auditoire composé en majorité d’étudiants français. La réunion était organisée par le C.I.D.R.A. (Comité International de Défense des Révolutionnaires Algériens). Car dans cette Algérie en pleine révolution, les révolutionnaires ont déjà besoin d’être défendus. Boudiaf en est une des figures les plus représentatives. Ancien compagnon de captivité de Ben Bella, il n’est plus d’accord avec son frère de combat et de geôle. Animateur du Parti de la Révolution Socialiste, il l’attaque, pourrait-on dire, sur la gauche. Ben Bella l’a fait emprisonner, puis expulser de son pays.
Article de Bruno Hérail paru dans La Gueule ouverte, n° 214, 14 juin 1978, p. 9-10.
La désobéissance civile ne peut se résumer à un guide de recettes : insoumission militaire, refus de l’impôt, transports en commun gratuits, écoles nouvelles, nouveaux rapports sexuels… Il ne peut y avoir que des émergences qui ne recouvriront jamais le juteux de cette naissance sans violence. Les tentatives de chacun sont essentielles à tous.
Abu Chenaf : L’Algérie est-elle libre ?
Article d’Abu Chenaf paru dans La Révolution prolétarienne, n° 200, janvier 1965, p. 20-23.
Le Monde, qui fait souvent assaut de complaisance à l’égard du régime de B.B., avec l’Humanité et aussi avec certains milieux catholiques algériens (je ne dis pas avec La Croix qui est au contraire un des rares journaux à donner de temps en temps quelques informations intéressantes sur l’opposition benbelliste) a tout de même signalé dans son numéro du 29-30 novembre 1964 que d’après Révolution et Travail, la situation sociale serait mauvaise dans le Sud algérien. Il ne m’a pas été possible de me procurer le numéro de l’organe de l’U.G.T.A. où a paru cette nouvelle (qui est d’ailleurs valable pour toutes les régions de l’Algérie).
Article de Jean-Louis Soulié paru dans La Gueule ouverte, n° 210, 17 mai 1978, p. 9-10.
Objection de conscience, refus de l’impôt, boycott, renvois de livrets militaires… chaque semaine notre hebdomadaire contient des informations touchant de près ou de loin à ce qu’il est convenu d’appeler des actes de désobéissance civile.
Durant plusieurs mois, la rubrique « Non chef ! » a permis aux lecteurs-rédacteurs d’échanger un certain nombre d’expériences personnelles dont il fallait bien un jour établir le bilan.
Aujourd’hui – et probablement dans les semaines à venir car le sujet est vaste – nous ouvrons le dossier « Désobéissance civile » avec la certitude qu’un abondant courrier ne manquera pas de nous apporter propositions ou réserves …
J’ai accordé un entretien à Jérôme Debrune pour le site Questions de classe(s) sur le mouvement populaire en Algérie. Le texte a été mis en ligne ce dimanche 18 août sous le titre : « Révolte populaire en Algérie : assumer pleinement une stratégie de rupture révolutionnaire ».
Bessas : La désobéissance civile
Article de Bessas paru dans La Gueule ouverte, n° 40, mercredi 12 février 1975, p. 4-6.
Octobre 1974. En Italie, près de 200 000 personnes refusent de payer une majoration de 60 % de leur note d’électricité. Ce mouvement introduit un terme (apparemment) nouveau dans le langage des luttes : la désobéissance civile. Ce refus collectif d’une décision gouvernementale a gain de cause : l’État est contraint de réduire d’un tiers l’augmentation décidée. Victoire partielle donc, mais exemplaire. Par la forme nouvelle de contestation. D’autres actions du même type ont lieu simultanément en Italie : refus de l’augmentation des transports urbains et du prix des cantines scolaires, autoréductions locales (50%) sur les produits de grande consommation dans les supermarchés, etc. En France aussi, la désobéissance civile a le vent en poupe. Au Larzac, à Lip, et ailleurs…
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que je présenterai mon livre Algérie, une autre histoire de l’indépendance, ce lundi 12 août à partir de 15h30 à Minerve.
Samira Fellah : Les ennemies du FIS
Textes parus dans Inprecor, n° 344, du 17 au 30 janvier 1992, p. 3-6
Alors que les résultats du premier tour des élections législatives n’ont fait que confirmer le rôle croissant du Front islamique du salut (FIS) sur la scène politique algérienne et l’effondrement du Front de libération nationale (FLN) au pouvoir, le président Chadli a présenté sa démission, le Il janvier 1992, et annoncé la dissolution de l’Assemblée populaire.
Il s’agit d’un coup d’Etat, fomenté par les militaires, qui met en veilleuse le processus démocratique, entamé sous la pression des émeutes d’octobre 1988.
Notre correspondant, Chawki Sahli, nous livre ses premières analyses.
Errico Malatesta : Démolissons. Et après ?
Article d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil anarchiste, n° 922, 1er mai 1935.
A propos de mon compte rendu paru dans le numéro 9 de Pensiero e Volontà, du livre de Galleani, « La fin de l’anarchisme », le camarade Benigno Bianchi m’écrit :
« Je crois que tu ne m’en voudras pas de t’écrire pour attirer ton attention sur l’une de tes phrases qui pourrait provoquer un regrettable malentendu. Je fais allusion au deuxième alinéa des paroles de Galleani reproduites clans ton article.
« Dans le dit alinéa, Galleani parle de la nécessité de débarrasser à nos descendants le terrain des préjugés, des privilèges, des églises, des prisons, des casernes, des maisons de prostitution, etc. Pour cela, il faut détruire et non construire.
Je suis très heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution prochaine de l’ouvrage intitulé Adresse aux révolutionnaires d’Algérie et de tous les pays (et autres textes).
Article de Juliane Karakayalı, Vassilis S. Tsianos, Serhat Karakayalı et Aida Ibrahim paru dans Timult, n° 9, mars 2016, p. 22-27
Ces dernières années, en Allemagne, l’accueil réservé aux approches critiques de la blanchité (Critical Whiteness) tend à saboter les luttes antiracistes.
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